MONTRÉAL, le 12 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Au moment où les États-Unis engagent un rapprochement avec Cuba, il importe de réaffirmer que le modèle économique de cet île, où l'État contrôle depuis un demi-siècle presque tous les aspects de l'économie, s'est révélé être un échec retentissant. En effet, les comparaisons internationales montrent sans équivoque que les pays les plus libres économiquement sont aussi ceux où les gens sont le plus riches, le plus en santé, le plus éduqués et le plus heureux, selon une Note économique publiée aujourd'hui par l'IEDM.
Ironiquement, la liberté économique recule depuis quelques années chez les Américains, pourtant perçus comme les champions de la liberté. Si bien que le Canada, qui se classe maintenant parmi les 10 économies les plus libres du monde, a devancé de quelques positions son voisin du sud occupant le 12e rang. L'accroissement des barrières commerciales, les nouvelles réglementations intrusives et le non-respect des droits de propriété des créanciers expliquent en grande partie le recul des États-Unis.
Sans grande surprise, les individus qui vivent là où la liberté économique est plus grande tendent à toucher un revenu moyen plus élevé. Les nations parmi les 25 % jouissant de la plus grande liberté économique ont généré un PIB moyen par habitant de 39 899 $ en 2012, en comparaison de 6253 $ pour celles du quartile le moins libre.
« À l'échelle mondiale, alors que la liberté économique augmente depuis environ deux décennies, le pourcentage de la population vivant dans la pauvreté a été réduit de moitié. Ce n'est pas banal, on parle de centaines de millions de gens qui se sont tirés de la pauvreté grâce à la liberté économique », soutient Bradley Doucet, l'un des auteurs de la publication.
Au-delà du bien-être matériel, les indicateurs de nature sociale comme la santé, l'éducation et la satisfaction à l'égard de la vie sont aussi corrélés positivement avec la liberté économique. L'espérance de vie a notamment progressé à mesure que le monde est devenu plus libre et plus riche. Un individu vivant dans un des pays les plus libres peut s'attendre à vivre en moyenne 79,9 ans, soit près de 17 ans de plus qu'un autre né dans un pays du quartile le moins libre.
« Même les pays les plus riches et les plus développés ont une fâcheuse tendance à oublier les leçons fondamentales que nous enseignent les politiques fondées sur la liberté économique, ajoute Yanick Labrie, co-auteur de l'étude. Si nos politiciens défendaient la liberté économique avec plus de vigueur, nous serions tous plus riches, plus en santé et mieux éduqués. »
La Note économique intitulée « La liberté économique améliore le bien-être humain » est signée par Yanick Labrie, économiste à l'IEDM, et Bradley Doucet, réviseur et analyste de politiques à l'IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.
L'IEDM est un organisme de recherche et d'éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l'IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.
SOURCE Institut économique de Montréal
Demandes d'entrevues : Mariam Diaby, Directrice des communications, IEDM / Tél. : 514-273-0969 p. 2231 / Cell. : 514-668-3063 / Courriel : [email protected]
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