Les embouteilleurs d'eau : Source d'harmonisation du système de collecte sélective
Nouvelles fournies par
CTAQ (Conseil de la transformation alimentaire du Québec)31 mai, 2016, 10:34 ET
MONTRÉAL, le 31 mai 2016 /CNW Telbec/ - L'Association des embouteilleurs d'eau du Québec (AEEQ) désire rappeler que le système de collecte sélective continue d'être le moyen le plus simple et le mieux adapté au mode de vie des Québécois et Québécoises pour récupérer les matières résiduelles et ainsi poursuivre notre objectif collectif de développement durable.
Conséquemment, en l'absence d'éléments nouveaux venant éclaircir la position de Recyc-Québec vis-à-vis l'élargissement de la consigne, notre organisation reste défavorable à l'élargissement de la consigne à la bouteille d'eau en plastique.
« L'élargissement du système de consigne à la bouteille d'eau en plastique parallèlement à la collecte sélective risque de diluer les efforts d'amélioration du système de collecte actuel, de compliquer la récupération des matières sélectives par les citoyens, de fragiliser la position de l'industrie québécoise de l'eau embouteillée sans pour autant améliorer significativement le taux de recyclage. » souligne Benoit Grégoire, président de l'AEEQ.
L'AEEQ est consciente que des améliorations au système de collecte sélective actuel sont nécessaires et que tous les acteurs et intervenants ont leur part à faire. M. Grégoire croit que l'ensemble des partenaires de la société, incluant, entre autres, les élus de la Communauté urbaine de Montréal, doit être concerté afin d'identifier les pistes de solutions autres que le bannissement pour maximiser la collecte sélective et trouver des débouchés environnementaux cohérents à la volonté de tous à vivre dans un monde meilleur. »
La récupération hors foyer reste l'enjeu majeur de la récupération des matières résiduelles mises sur le marché par les embouteilleurs d'eau. « Un sondage fait par BGE démontre qu'une bouteille consignée sur cinq n'est pas du tout recyclée, tous systèmes confondus, lorsqu'elle est consommée hors foyer. » mentionne le président de l'AEEQ. De plus, le plan d'action 2011-2015 de la politique québécoise de gestion des matières résiduelles dénotait que, « à performance égale, plusieurs facteurs concourent à favoriser la collecte sélective. » conclut-il.
SOURCE CTAQ (Conseil de la transformation alimentaire du Québec)
Jean-Patrick Laflamme, Affaires publiques CTAQ, 450-349-1521 poste 206
Partager cet article