Les entreprises canadiennes se tournent vers le désinvestissement pour financer la croissance, selon EY English
56 % des entreprises canadiennes prévoient un désinvestissement au cours des deux prochaines années
MONTRÉAL, le 11 févr. 2016 /CNW/ - Les désinvestissements sont au centre des stratégies des entreprises qui cherchent à tirer le maximum de valeur des ventes stratégiques, selon une étude d'EY menée auprès de dirigeants de grandes entreprises et de sociétés de capital-investissement. Le désinvestissement est même une priorité plus grande pour les entreprises canadiennes que pour leurs homologues internationales, puisque 56 % d'entre elles prévoient un désinvestissement au cours des deux prochaines années, contre 49 % des entreprises à l'échelle mondiale.
«Les désinvestissements peuvent être un moyen stratégique de créer de la croissance à long terme, souligne Louis-Philippe Berti, associé des Services consultatifs transactionnels d'EY à Montréal. Les entreprises canadiennes font face à la nouvelle réalité des taux de change. La conjoncture fait en sorte qu'elles sont «à vendre» pour des acheteurs étrangers, car le dollar américain ira plus loin au Canada, ce qui peut procurer un avantage aux entreprises désireuses de redéployer leurs capitaux vers leurs activités essentielles.»
«Cela dit, les résultats financiers des activités canadiennes après la clôture de la transaction ne paraîtront pas aussi solides à un acheteur étranger, étant donné la conversion du dollar canadien en dollar américain; par conséquent, les entreprises canadiennes devront bien réfléchir à la façon de présenter leur situation», conseille M. Berti.
Selon le rapport de l'étude d'EY intitulé Learning from private equity: experts at extracting hidden value, seulement 3 % des entreprises ne prévoient pas de désinvestissement au cours des deux prochaines années, alors que 41 % se disent ouvertes à des possibilités, mais sans chercher activement à désinvestir.
Parmi les entreprises qui ont procédé à un désinvestissement l'an dernier, 37 % en ont réinvesti le produit dans leur activité principale, 24 % ont investi dans de nouveaux produits et marchés ou de nouvelles régions, et 6 % ont fait une acquisition.
Dans une proportion de 50 %, les entreprises canadiennes ont désinvesti grâce à une approche opportuniste. Sylvain Vincent d'EY commente : «Nous connaissons tous la grande difficulté de vendre une partie intégrée de son entreprise. Pour tirer parti de cette approche, il faut avoir une bonne idée des perspectives d'avenir pour chacune de ses activités et des enjeux associés à la séparation.»
Résultats sectoriels
Services financiers : Selon l'étude, 56 % des entreprises de services financiers sondées prévoient désinvestir au cours des deux prochaines années, dont 43 % dans la prochaine année. De plus, 51 % s'attendent à ce que l'acheteur le plus probable de leur prochain désinvestissement soit une institution financière d'un marché émergent étranger à la recherche d'une expansion mondiale, contre 27 % l'an dernier. Dans une proportion de 51 %, les répondants n'ont pas investi ce qu'il fallait dans les programmes réglementaires à l'appui d'un désinvestissement.
Produits de consommation et commerce de détail : L'étude fait ressortir l'importance grandissante de l'analyse pour aider à prévoir les préférences des consommateurs. Cependant, 87 % des répondants du secteur des produits de consommation et du commerce de détail affirment qu'en raison de la piètre qualité des données, il est difficile d'intégrer efficacement l'analyse à la prise de décisions. Il est à noter que 64 % prévoient investir dans le renforcement de leurs capacités d'analyse des médias sociaux au cours des deux prochaines années, contre à peine 19 % pour l'ensemble des secteurs. L'étude révèle que 47 % des répondants indiquent avoir souvent déprécié la valeur par manque de considération pour les activités non essentielles.
Technologies : Les activistes rôdent toujours, et les entreprises technologiques constituaient 33 % de leurs cibles en Amérique du Nord l'an dernier. Pourtant, 39 % des entreprises de technologies se disent seulement modérément préparées à contrer les menaces des activistes, et une proportion inquiétante de 17 % n'y sont pas préparées du tout. Selon 60 % des répondants, les considérations d'évaluation ont été le plus important facteur qui les a motivés à envisager un désinvestissement. Pour plus de la moitié des répondants, les questions de propriété intellectuelle comptent parmi les principaux obstacles au désinvestissement dans le secteur.
Sciences de la vie : Dans le secteur, 51 % des entreprises des sciences de la vie et 56 % des entreprises pharmaceutiques prévoient désinvestir au cours des deux prochaines années. Notre étude révèle que le tiers des entreprises des sciences de la vie envisagent un désinvestissement en grande partie parce qu'il leur manque des capitaux pour saisir des possibilités. Dans une proportion de 58 %, les répondants affirment avoir conservé trop longtemps certains actifs dont ils auraient dû se départir.
Voir le rapport complet en ligne à ey.ca/divest.
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