Les entreprises du secteur de l'énergie et de l'agroalimentaire et celles de l'Ouest canadien affichent le nombre de fusions et acquisitions le plus élevé du Canada, en hausse de 24 % au premier trimestre de 2012.
Les activités de fusions et acquisitions au Canada ont augmenté au cours de ce trimestre marqué par le plus faible taux d'activité de fusions et acquisitions dans le monde.
MONTRÉAL, le 26 avril 2012 /CNW/ - Pendant que les marchés mondiaux affichaient le taux de fusions et acquisitions le plus bas des dix dernières années au cours du premier trimestre de 2012, le Canada enregistrait une hausse de 24 % de la valeur des transactions et de 7 % du volume par rapport au quatrième trimestre de 2011. Le premier trimestre de 2012 a ainsi été marqué par l'annonce de 776 fusions et acquisitions d'une valeur de 48,7 milliards de dollars au Canada, avec une hausse des activités canadiennes de 38 %.
Selon Nicolas Marcoux, leader au sein du groupe Transactions de PwC Montréal : « Le marché canadien des fusions et acquisitions est responsable de 10 % de tous les regroupements d'entreprises dans le monde et continue de défier la conjoncture. Il est toutefois très différent du marché d'avant la crise. La demande de ressources sur les marchés émergents, les modifications de la réglementation et des politiques gouvernementales ainsi que les ruptures technologiques ont été les thèmes récurrents derrière un grand nombre de transactions ce trimestre. »
Comme il est indiqué dans le bulletin trimestriel de PwC sur les transactions au Canada Capital Markets Flash (www.pwc.com/ca/quarterlydeals) :
- Le secteur de l'énergie se place sans contredit en tête des activités de fusions et acquisitions au Canada, représentant 28 % de la valeur totale des transactions, soit un bond de 90 % par rapport aux proportions de 2011. En tout, 116 transactions ont été conclues dans ce secteur au premier trimestre de 2012, pour une valeur de 13,8 milliards de dollars. L'effondrement du marché du gaz naturel a incité un grand nombre d'entreprises à miser sur les fusions et acquisitions pour trouver de nouveaux marchés, réorienter la production, accroître la rentabilité des capitaux ou accéder à des technologies habilitantes.
- Le secteur de l'agroalimentaire représentait 15 % du marché des fusions et acquisitions au premier trimestre et figure parmi les cinq secteurs les plus actifs selon PwC. Sa croissance est principalement attribuable à l'acquisition en cours de Viterra par Glencore, transaction d'une valeur de 6,1 milliards de dollars. Cette transaction n'a pas étonné outre mesure le marché, qui s'attendait à des opérations de prise de contrôle dans les Prairies à la suite des mesures de déréglementation prises par le gouvernement fédéral à l'égard de la Commission canadienne du blé.
- Les secteurs de l'immobilier et des mines étaient les troisième et quatrième secteurs les plus dynamiques, malgré des diminutions respectives de 20 % et de 50 % de leur part du marché. Ce retour au calme relatif après l'intensité des activités enregistrées au quatrième trimestre de 2011 peut s'expliquer par le besoin de plusieurs des grands intervenants ayant alors réalisé des acquisitions de reprendre leur souffle. Le bulletin prévoit cependant une activité vigoureuse dans les secteurs de l'immobilier et des mines pour le reste de 2012.
Le rapport du premier trimestre indique que les provinces de l'ouest du Canada deviennent rapidement les destinations de choix pour les investissements au Canada. Au premier trimestre, 67 % de toutes les entreprises canadiennes visées par des fusions et acquisitions exerçaient leurs activités dans ces provinces riches en ressources, et 15 comptaient parmi les 20 plus importantes acquisitions canadiennes. Même si le marché de l'Ontario perd du terrain pour ce qui est de la valeur des regroupements d'entreprises, cette province représente encore 29 % du volume des prises de contrôle par fusion et acquisition au Canada, soit un peu plus que l'Alberta (22 %). Comme on pouvait s'y attendre, ce nouvel engouement s'explique par l'intensification des activités dans le secteur des ressources au Canada.
PwC constate que bien que le volume et la valeur des transactions de fusions et acquisitions aient été importants au premier trimestre, le marché intermédiaire canadien a affiché un recul pour le quatrième trimestre d'affilée. Dans une fourchette de 100 millions de dollars à 500 millions de dollars, 42 transactions canadiennes d'une valeur globale de 9 milliards $ ont été annoncées, une baisse de 11 % et de 6 %, respectivement, pour chaque extrémité de la fourchette par rapport au trimestre précédent. Le secteur le plus faible est l'immobilier commercial. La valeur des transactions de fusions et acquisitions sur le marché intermédiaire de ce secteur a chuté de 57 % au premier trimestre, pour s'établir à 1,6 milliard de dollars. Si l'on exclut le marché de l'immobilier commercial, le marché intermédiaire a enregistré une hausse de 26 % de la valeur des transactions. Exprimées en pourcentage de la valeur totale des transactions canadiennes, les transactions de capital-investissement n'ont représenté que 8 % au premier trimestre, soit la contribution la plus faible dans les activités de fusions et acquisitions canadiennes depuis le premier trimestre de 2010, quand ces transactions représentaient 13 % de l'activité totale, et nettement en deçà du sommet de 48 % atteint au quatrième trimestre de 2009 après la crise.
Le nombre de transactions conclues continue de témoigner du retard que les entreprises canadiennes accusent par rapport à celles des pays industrialisés sur les marchés émergents. D'observer M. Marcoux : « Les acheteurs canadiens continuent de rater des occasions sur les marchés de croissance. À l'instar des principaux organismes de réglementation, des analystes et des décideurs du pays, nous croyons que cette tendance doit s'inverser pour que le Canada demeure concurrentiel et prospère. » Les fusions et acquisitions réalisées par des sociétés canadiennes sur des marchés étrangers ont affiché un ralentissement substantiel au premier trimestre de 2012. La valeur des transactions a plongé de 75 % par rapport au quatrième trimestre de 2011, atteignant son niveau le plus bas depuis le quatrième trimestre de 2009 et enregistrant un recul de 82 % par rapport au sommet atteint au troisième trimestre de 2011 après la crise. Les volumes ont diminué, mais de façon moins spectaculaire, fléchissant de 8 % par rapport au quatrième trimestre de 2011 et de 15 % par rapport au record atteint au premier trimestre de 2011.
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