LES ENTREPRISES PEUVENT ALLÉGER LE FARDEAU DES MALADIES CHRONIQUES
OTTAWA, le 24 sept. /CNW/ - Au-delà de 40 p. 100 des Canadiens se disent affectés par une, ou plus d'une, maladie chronique. Or, puisque bon nombre d'entre eux sont sur le marché du travail, les maladies chroniques représentent davantage qu'un problème de santé : c'est une préoccupation importante pour les employeurs. Une nouvelle étude du Conference Board du Canada diffusée à l'approche de la Journée mondiale du cœur, dimanche prochain, souligne le rôle essentiel des entreprises en matière de maladies chroniques.
Les affections cardiovasculaires ne représentent qu'une catégorie de maladie chronique : les maladies pulmonaires, l'hypertension artérielle, l'arthrite, le cancer, le diabète et les troubles de l'humeur sont aussi très répandus. L'Organisation mondiale de la Santé estimait en 2005 que 89 p. 100 de tous les décès au Canada étaient liés à des maladies chroniques.
«La fréquence très élevée des maladies commande désormais l'attention des organisations» selon Diana MacKay, directrice, Éducation et Santé. «Une maladie chronique a des répercussions ailleurs que sur la santé et la qualité de vie de la personne qui en souffre».
«Outre un accroissement de l'absentéisme et des coûts en prestations pour les organisations, les maladies chroniques peuvent menacer la productivité. Lorsque ses employés doivent, au lieu de travailler, consacrer une partie de leur temps à se soigner ou à s'occuper d'un proche atteint d'une maladie chronique, les résultats globaux de l'organisation s'en ressentent».
En 2005, d'après le Rapport sur l'état de la santé publique au Canada, 2008, de l'Administrateur en chef de la santé publique, 42 p. 100 des Canadiens de 12 ans ou plus disaient avoir au moins une maladie chronique. Le gouvernement fédéral et les provinces ont agi ces dernières années pour prévenir de telles affections, ou pour les soigner. Les entreprises ont elles aussi agi, mais pourraient faire davantage. La publication annoncée aujourd'hui, Addressing Chronic Diseases: What's Business Got to Do With It?, indique divers gestes à la portée des employeurs, par exemple :
- établir des programmes axés sur la santé et le mieux-être du personnel;
- parrainer, par un apport financier, des démarches de prévention ou de traitement des maladies chroniques;
- s'associer à des organismes de santé dans la création de produits et de services;
- développer les créneaux commerciaux de mieux-être et de soins à l'égard des maladies chroniques; et
- conjuguer leurs efforts à ceux des gouvernements et des organismes de soins.
Les résultats de l'étude proviennent du Centre for Chronic Disease Prevention and Management, par l'entremise duquel le Conference Board scrute l'impact des maladies chroniques sur l'économie canadienne et sur la société dans son ensemble.
Le Conference Board a examiné à fond les incidences directes et indirectes des maladies chroniques; ainsi, selon La Stratégie canadienne de santé cardiovasculaire : facteurs de risque et répercussions sur les coûts futurs (données de février 2010), des baisses de coûts de 76,4 milliards de dollars pourraient être réalisées au Canada entre 2005 et 2020 simplement si les réductions visées dans les facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires étaient obtenues.
Le rapport comprend deux études de cas :
- Le Vancouver Board of Trade Health, Wellness and Well-Being Task Force, créé en 2009;
- Leveraging Information, Forging Excellence, projet conjoint des Infirmières de l'Ordre de Victoria et IBM.
Puis, avec l'appui de l'Agence de la santé publique du Canada, le Conference Board a fait paraître deux autres études de cas, en septembre 2010 :
- GP2S - Encouraging the Implementation of Employee Health Programs in Quebec; et
- Croix Bleue Medavie : Favoriser la santé organisationnelle par la gamme Gestion enSantéMC.
Les publications sont disponibles à l'adresse www.e-library.ca.
Renseignements:
Yvonne Squires, Relations avec la presse, tél.: 613 526-3090 poste 221
Courriel : [email protected]
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