Les entreprises qui réalisent des transactions continuent de surclasser le
marché, selon l'indice de rendement des transactions de Towers Watson
Les entreprises canadiennes et asiatiques se démarquent Les transactions à l'étranger augmentent malgré les défis qu'elles présentent
MONTRÉAL, le 19 avr. /CNW Telbec/ - Les sociétés qui ont conclu des transactions au cours du premier trimestre de 2010 ont surclassé le marché, selon l'indice de rendement des transactions de Towers Watson. Les résultats indiquent que les opérations de fusion et acquisition continuent de créer de la valeur et non à la diluer. L'analyse du dernier trimestre fait également ressortir une augmentation des transactions avec des entreprises étrangères, malgré les difficultés relatives liées à ce type d'opération.
Au cours du premier trimestre de 2010, les sociétés à travers le monde qui ont fait des acquisitions ont surclassé l'indice MSCI Mondial (l'indice) par 4,3 points de pourcentage, en hausse par rapport à 4 points de pourcentage au trimestre précédent. Les acquéreurs canadiens ont obtenu des résultats plutôt intéressants, dépassant l'indice de 11 %. Supportée par Towers Watson, société mondiale de services professionnels, et fondée sur une analyse de la Cass Business School au Royaume-Uni, l'indice de rendement des transactions est la seule recherche sur les fusions et acquisitions qui évalue le rendement des transactions d'entreprises à l'échelle internationale.
L'analyse du dernier trimestre vient encore une fois confirmer les défis particuliers liés aux transactions avec des entreprises étrangères. Les sociétés qui ont conclu ce type d'entente au cours du premier trimestre de 2010 ont surclassé l'indice par un mince 1,5 point de pourcentage, tandis que celles qui ont transigé avec des entreprises de leur pays durant la même période ont surclassé le marché par 6,7 points de pourcentage. Malgré ces résultats, les acquisitions d'entreprises étrangères sont en hausse. Au premier trimestre de 2010, 36 % des transactions ont été conclues entre des entreprises de pays différents, par rapport à 24 % au trimestre correspondant en 2009. Si l'augmentation des transactions avec des entreprises étrangères est nettement évidente, il est aussi très clair que les acquéreurs n'ont pas encore maîtrisé tous les enjeux que représente l'intégration de deux sociétés établies dans des pays distincts.
Selon Éric D'Amours, chef de pratique Fusions et acquisitions de Towers Watson au Canada :
"Nos résultats démontrent de façon constante que les sociétés canadiennes qui ont suffisamment de courage pour réaliser des acquisitions obtiennent un meilleur rendement aux actionnaires que celles qui évitent les transactions. Ces conclusions devraient encourager les acquéreurs potentiels à passer à l'action dans les prochains mois. De plus, nos résultats mettent en évidence l'importance d'une planification soignée, particulièrement dans les cas où l'entreprise ciblée exerce ses activités dans un autre pays. La diligence raisonnable devient alors plus complexe puisque les entreprises connaissent moins bien le contexte réglementaire à l'étranger. Le processus d'intégration d'une fusion transfrontalière est aussi beaucoup plus complexe, particulièrement en raison des défis liés à l'exploitation d'une entreprise dans un pays étranger et à l'harmonisation des cultures. Afin d'assurer le succès de l'acquisition, il est primordial de se concentrer dès le départ sur les questions entourant l'intégration de la main-d'œuvre."
Tendances régionales
C'est en Amérique du Nord que les acquisitions sont les plus nombreuses, ce qui reflète l'amélioration de l'économie dans cette région ainsi que la multiplication des opérations donnant des résultats positifs. Les acquéreurs en Amérique du Nord ont surclassé l'indice régional par 2,2 points de pourcentage. La proportion de transactions conclues avec des entreprises étrangères a augmenté, totalisant 27 % des ententes au premier trimestre, soit une hausse de 10 points de pourcentage par rapport à la même période l'année dernière. Au Canada, les acquéreurs ont surclassé l'indice nord-américain par 10,6 points de pourcentage, et 33 % des transactions ont été réalisées avec des entreprises étrangères.
En revanche, le rendement des opérations en Europe est derrière celui des autres régions du monde; en effet, les acquéreurs européens ont présenté un rendement inférieur de 3,5 points de pourcentage à celui de l'indice régional. Ce résultat est attribuable en grande partie au nombre important d'opérations transfrontalières en Europe (plus de 60 % de toutes les opérations réalisées durant la période), et souligne encore davantage les défis liés à l'intégration d'une entreprise étrangère.
La situation est nettement différente en Asie-Pacifique. Les acquéreurs de cette région ont affiché le meilleur rendement au premier trimestre de 2010, un impressionnant écart de 12,8 points de pourcentage les démarquant de l'indice régional. Ce résultat reflète non seulement l'économie plus vigoureuse dans cette région, mais aussi le fait qu'un pourcentage élevé des transactions (70 %) a été conclu avec des entreprises nationales.
M. D'Amours ajoute :
"Les acquéreurs éventuels ont fait preuve de prudence dans les 18 derniers mois, une période d'incertitude par rapport à la reprise de l'économie mondiale. Les entreprises ont maintenant repris confiance dans les marchés du crédit et se concentrent de nouveau sur la croissance, qu'elle soit générée à l'interne ou non. Une autre étude mondiale de Towers Watson révèle qu'à court terme, l'intérêt des entreprises canadiennes pour les acquisitions est élevé par rapport à d'autres pays. Malgré ce désir de réaliser des transactions, la même étude indique qu'il est essentiel de se préoccuper dès le départ des questions relatives à la main-d'oeuvre et à la culture, d'une façon stratégique et disciplinée, afin d'assurer un meilleur succès lors de telles acquisitions."
Fusions et acquisitions : les aspects essentiels
Peu importe la situation économique, Towers Watson recommande aux entreprises qui réalisent des transactions de prendre en considération les trois aspects essentiels suivants :
- Procéder à la diligence raisonnable avec application : une trop grande confiance et une remontée du cours de l'action pendant la période de l'offre publique d'achat peuvent pousser les entreprises à sauter des étapes, ce qui peut entraîner des conséquences très néfastes. - Se concentrer sur l'intégration : tirer rapidement parti des synergies et privilégier les éléments essentiels à la création de valeur : leadership, communication et stratégies de rétention des talents. - Être bien préparé : peu importe les conditions du marché, les entreprises devraient s'assurer que leur personnel est formé pour s'occuper de transactions. La préparation garantira la rapidité et la qualité de l'exécution.
Méthodologie du suivi trimestriel du rendement des transactions de Towers Watson
- L'étude se concentre sur les transactions réalisées au dernier trimestre (1er janvier au 31 mars 2010) - L'échantillon de données fait l'objet d'une comparaison avec les résultats trimestriels et depuis le début de l'exercice - Toutes les transactions ont une valeur d'au moins 100 M$ - Toutes les analyses sont effectuées du point de vue de l'acquéreur - Le rendement des actions est mesuré d'après le pourcentage de variation du cours de l'action depuis la date de l'annonce de la transaction jusqu'à la fin du trimestre (T1 2010) - Les données sur les transactions sont tirées de la base de données de Thomson One Banker - Échantillonnage - 148 transactions
Quelques mots sur Towers Watson
Towers Watson (NYSE, NASDAQ : TW) est une société mondiale de services professionnels de tout premier plan qui aide les organisations à améliorer leurs résultats grâce à une gestion efficace des ressources humaines, des risques et des finances. La société offre des solutions en matière d'avantages sociaux, de gestion des talents, de rémunération et de gestion des risques et des capitaux. Towers Watson compte 14 000 associés partout dans le monde et on peut consulter son site Web à l'adresse www.towerswatson.com
Quelques mots sur Cass Business School
Cass Business School offre des services novateurs de formation, de consultation et de recherche sur des sujets d'intérêt. Pour de plus amples renseignements, consultez le site www.cass.city.ac.uk
Renseignements: Frédéric Tremblay, (514) 844-6665, poste 231, [email protected]; Marco Wingender, (514) 844-6665, poste 240, [email protected]
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