Les épargnants de la Colombie-Britannique de plus en plus prudents, selon l'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie English
Les Britanno-Colombiens attachés à faire face au coût de base de la vie à la retraite
- L'indice de confiance des épargnants a baissé au premier semestre de 2012.
- Les Britanno-Colombiens sont plus susceptibles d'investir dans des liquidités.
- Un plus grand nombre d'épargnants de la Colombie-Britannique conviennent qu'il s'agit d'un bon moment pour investir dans leur maison.
- Il est moins important pour les Britanno-Colombiens de « maintenir leur style de vie ».
- Pour la première fois, 2 000 épargnants ont été sondés aux fins de l'établissement de l'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie.
- Ci-joint des graphiques présentant les résultats par région.
WATERLOO, ON, le 18 juill. 2012 /CNW/ - Le recul de la confiance des épargnants s'est poursuivi au premier semestre de 2012 au Canada, selon le plus récent indice de confiance des épargnants Financière Manuvie. Au premier semestre de 2012, l'indice s'établit à +24, deux points sous sa valeur de décembre 2011 (+26) et cinq points sous celle de juin 2011 (+29).
Dans l'ensemble, l'enthousiasme des épargnants a diminué à l'égard de presque tous les instruments de placement, y compris les placements à revenu fixe, les immeubles de placement, les fonds équilibrés et les liquidités. La seule exception est le marché boursier, pour lequel l'indice a progressé de 6 points. Fait à souligner, les épargnants qui disent trouver le moment propice ou très propice pour investir dans leur maison sont plus nombreux en Colombie-Britannique (74 %) qu'au Québec (62 %) et que dans l'ensemble du Canada (70 %). De plus, 51 % des répondants de la Colombie-Britannique ont indiqué que c'était un bon ou un très bon moment pour investir dans des liquidités, soit un pourcentage plus élevé que la moyenne nationale (44 %).
Par rapport aux résultats de décembre 2011, le pourcentage de Canadiens qui estiment le moment propice pour investir dans des instruments d'épargne a diminué. L'attrait des fonds communs est demeuré stable au cours de la dernière période, n'ayant reculé que d'un seul point. De plus, la confiance à l'égard du CELI reste élevée, bien qu'en baisse de quatre points, tandis que le REEE, le REER et les fonds distincts accusent une forte chute - de huit, sept et huit points respectivement.
« Les problèmes économiques récents, et notamment l'instabilité financière persistante en Europe, peuvent expliquer la prudence des Britanno-Colombiens en matière de placement, a dit Paul Rooney, président et chef de la direction de Manuvie Canada. Tant que ces problèmes économiques mondiaux feront les grands titres et qu'il n'y aura pas de signes de reprise convaincants, la confiance dans les marchés financiers restera fragile. »
C'était la première fois que l'échantillon du sondage servant à établir l'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie comptait 2 000 épargnants. Cela a permis de compiler des données par région et de faire ressortir les similitudes et les disparités d'une région à l'autre du pays. L'indice reflète l'opinion des Canadiens sur divers instruments d'épargne et de placement et sur l'opportunité du moment pour investir.
Objectifs de retraite des Canadiens
Le sondage a aussi porté sur les objectifs de retraite des Canadiens. On constate que les Canadiens conçoivent de plus en plus la retraite comme une période où l'accent doit être mis sur la survie financière plutôt que sur la jouissance de la liberté et du style de vie qui y sont associés.
La plupart des Canadiens sondés ont répondu que leur principal objectif de retraite consiste à pouvoir faire face au coût de base de la vie : 88 % d'entre eux le jugent important ou très important. Les objectifs traditionnels de « liberté », notamment voyager, constituer un patrimoine pour ses héritiers et faire des dons de bienfaisance, sont jugés importants par moins de 50 % des répondants.
Incidence du revenu familial sur les objectifs de retraite
À l'échelle nationale, plus le revenu familial s'élève, plus les objectifs de retraite consistant à « pouvoir faire face au coût de base de la vie » et à « maintenir le style de vie auquel je suis habitué » sont importants. L'objectif « maintenir le style de vie auquel je suis habitué » culmine lorsque le revenu familial dépasse 100 000 $. En effet, 84 % des répondants ayant un tel revenu familial classent cet objectif comme important ou très important, alors que la moyenne nationale se situe à 72 %. Fait intéressant, c'est en Colombie-Britannique que ce pourcentage est le plus bas, soit 63 %.
Alors que les familles à revenu élevé se préoccupent surtout du maintien de leur style de vie actuel, les familles à faible revenu s'inquiètent davantage de leur succession. « Constituer un patrimoine à léguer à ses héritiers » culmine à 52 % pour la fourchette de revenu familial de 15 000 $ à 25 000 $, contre 36 % pour l'ensemble des répondants.
« Ces résultats indiquent que malgré l'évolution générale des attentes observées à l'égard des objectifs de retraite et des styles de vie, les ménages à faible revenu souhaitent toujours vivement laisser à leur famille des ressources afin qu'elle ait accès à des possibilités plus intéressantes que celles qui leur ont été offertes, a mentionné M. Rooney. Penser aux générations futures est une constante en ce qui concerne la planification de la retraite. »
Dons de bienfaisance
À l'échelle nationale, 31 % des Canadiens considèrent les dons de bienfaisance comme une priorité - cet objectif de retraite occupe le dernier rang sur la liste. Parmi ceux qui jugent cet objectif important, la plupart ont entre 18 et 29 ans (43 %) ou plus de 74 ans (45 %).
Les jeunes Canadiens et la retraite
Avec le départ à la retraite des baby-boomers, le paysage économique du Canada va se modifier et l'impact de ce changement sera surtout ressenti par les jeunes Canadiens de 18 à 29 ans. Les résultats du dernier trimestre montrent que les jeunes Canadiens réfléchissent à cet impact potentiel, se disant plus préoccupés que la génération de leurs parents par les coûts des soins de longue durée et par la capacité à subvenir aux besoins de leur famille. Les objectifs de retraite des jeunes Canadiens diffèrent de ceux de leurs compatriotes plus âgés sur deux points. Ils sont plus nombreux à avoir comme objectifs prioritaires la couverture des besoins en matière de soins de santé (87 %) et la capacité de subvenir aux besoins de leur famille en cas de décès ou de maladie (88 %). L'importance de ces deux objectifs décroît avec l'âge. Par exemple, la capacité de subvenir aux besoins de sa famille en cas de maladie ou de décès se situe au troisième rang, tous âges confondus : 80 % des sondés ont répondu que c'était important ou très important. Le pourcentage tombe à 66 % chez les Canadiens de 75 ans ou plus.
Une autre différence importante entre les générations concerne les instruments de placement. Dix-neuf pour cent des jeunes Canadiens choisissent le RPC/RRQ comme principale source de fonds de retraite, alors que la moyenne canadienne est de 13 %. C'est probablement parce que les jeunes sont moins susceptibles d'avoir d'autres instruments d'épargne au début de l'âge adulte.
À propos de l'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie
Depuis 13 ans, l'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie mesure l'opinion des Canadiens quant à l'opportunité du moment pour investir dans différentes catégories d'actif et différents instruments de placement. Il est établi à partir d'un sondage téléphonique auprès de 2 000 Canadiens de 18 ans ou plus. Le sondage a été effectué du 2 au 15 mai 2012 par Research House, une société du groupe Environics.
À propos de la Financière Manuvie
La Financière Manuvie, groupe canadien et chef de file des services financiers, exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis. Elle célèbre en 2012 son 125e anniversaire et continue d'offrir des solutions solides, fiables, sûres et avant-gardistes pour appuyer ses clients dans leurs décisions financières les plus importantes. Son réseau international d'employés, d'agents et de partenaires de distribution offre des produits et services de protection financière et de gestion de patrimoine à des millions de clients. Elle propose aussi des services de gestion d'actifs à des institutions. Au 31 mars 2012, les fonds gérés par la Financière Manuvie et ses filiales se chiffraient à 512 milliards de dollars canadiens (512 milliards de dollars américains). La Société exerce ses activités sous le nom de Financière Manuvie au Canada et en Asie, et principalement sous le nom de John Hancock aux États-Unis.
La Société Financière Manuvie est inscrite aux bourses de Toronto (TSX), de New York (NYSE) et des Philippines (PSE) sous le symbole « MFC », et à la Bourse de Hong Kong (SEHK) sous le symbole « 945 ». Elle est présente sur le Web, à l'adresse manuvie.com.
Communications avec les médias
Tracy Van Kalsbeek
Consultante, Relations publiques
Financière Manuvie - Division canadienne
519 594-4697
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