Les escroqueries en matière de services exploitent la naïveté et le manque de connaissances en informatique des victimes English
Protégez-vous à l'aide du mot-clic #OPPtips
ORILLIA, ON, le 29 mars 2016 /CNW/ - Selon les membres de la Direction de la lutte contre l'escroquerie de la Police provinciale de l'Ontario, les escroqueries en matière de services exploitent le manque de connaissances techniques des victimes pour leur extorquer de l'argent et des renseignements personnels.
Habituellement, ce type d'escroquerie met en scène des individus proposant des services de télécommunications, Internet, financiers, médicaux et énergétiques. Cette catégorie d'escroquerie peut également englober des offres de garantie prolongée, des offres d'assurance et la vente de type porte-à-porte. Bien que 95 % des crimes ne soient pas signalés, en 2015, les escroqueries en matière de services ont, en Ontario, donné lieu à 422 plaintes auprès du Centre antifraude du Canada, faisant 199 victimes dont les pertes ont totalisé près de 150 000 $.
Selon les enquêteurs, deux scénarios reviennent plus souvent. Dans une version, un interlocuteur au téléphone prétend représenter une société informatique bien connue, comme Microsoft, et allègue que l'ordinateur de la victime transmet des virus, ou encore qu'il a été piraté et doit être nettoyé. Le fraudeur obtiendra un accès à distance à l'ordinateur et pourra exécuter certains programmes ou modifier certains paramètres. Il mentionnera ensuite que le service de suppression de virus n'est pas gratuit et demandera un numéro de carte de crédit pour couvrir le paiement. Dans certains cas, le fraudeur effectuera un transfert à partir de l'ordinateur de la victime par l'intermédiaire d'une entreprise de transfert de fonds... Au final, la victime se trouve à payer pour un service dont elle n'a jamais eu besoin, puisque l'ordinateur n'a jamais été infecté.
Dans un autre scénario fréquent, les fraudeurs téléphonent et proposent de réduire les taux d'intérêt associés aux cartes de crédit ou à la marge de crédit de la victime. Ils demandent à obtenir des renseignements personnels, comme le numéro d'assurance sociale (NAS), le nom de jeune fille de la mère, la date de naissance, ainsi que les numéros et dates d'expiration des cartes de crédit devant faire l'objet d'une réduction de taux.
CONSEILS
Si vous utilisiez votre ordinateur quand vous avez été victime d'escroquerie, il est possible qu'un virus ou un autre logiciel malveillant soit toujours présent dans celui-ci. Effectuez un contrôle général à l'aide d'un logiciel de sécurité fiable. Si aucun logiciel de sécurité (comme des analyseurs de virus et un coupe-feu) n'est installé sur votre ordinateur, un spécialiste en informatique peut vous aider à choisir celui qui vous convient. Les fraudeurs ont peut-être également réussi à accéder à vos mots de passe en ligne. Modifiez-les en vous servant d'un ordinateur sécurisé.
Si vous avez effectué un paiement par carte de crédit ou transfert électronique de fonds (TEF), communiquez avec votre institution financière ou société émettrice de carte de crédit immédiatement. Elles peuvent être en mesure d'annuler ou de bloquer l'opération.
Si vous-même ou l'une de vos connaissances pensez avoir été victime d'une fraude en matière de services, communiquez avec votre service de police local. Vous pouvez aussi porter plainte par l'intermédiaire du site Web du Centre antifraude du Canada ou en composant le 1 888 495-8501.
Par ailleurs, si vous détenez des informations concernant des opérations frauduleuses ou des escroqueries au Canada, vous êtes invités à communiquer avec Échec au crime au 1 800 222-8477, ou en ligne à l'adresse https://www.tipsubmit.com
« Détecter, contrer et signaler la fraude »
CITATIONS
« Les fraudeurs en matière de services cherchent à accéder aux données et aux renseignements personnels se trouvant dans l'ordinateur d'une victime afin de financer d'autres activités criminelles, comme la fraude par carte de crédit. Voici un conseil : si cela semble trop beau pour être vrai, ou si l'appel est tout à fait inattendu, il s'agit probablement d'une fraude. »
- Sous-commissaire adjoint Don BELL,
Commandant du service Enquêtes et crime organisé de la Police provinciale
« Les autorités policières savent qu'un grand nombre de personnes travaillent fort pour soutenir leur famille. Il est démoralisant de constater que des criminels tentent de transformer ces personnes honnêtes en victimes en multipliant les stratagèmes pour les dépouiller de leur argent. Il faut toujours se méfier des offres nécessitant l'obtention de l'accès à vos appareils ou renseignements personnels et signaler systématiquement vos soupçons à la police et aux institutions financières. »
- Inspecteur-détective Mike BICKERTON, directeur - Direction de la lutte contre l'escroquerie, Police provinciale
POUR EN SAVOIR PLUS
En mars, la Police provinciale et ses partenaires du Centre antifraude du Canada - la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Bureau de la concurrence du Canada - prêtent main-forte aux services de police de tout le pays pour protéger tous les Canadiens contre la fraude. La Police provinciale publie des conseils et des liens vers différents sites Internet pour aider la population à mieux détecter, contrer et signaler la fraude à l'aide des médias sociaux en utilisant les mots-clics #FPM2016 #DontBeAVictim et #OPPtips.
Le petit livre noir de la fraude
REMARQUE AUX MÉDIAS : Le présent communiqué est le troisième d'une série de communiqués thématiques publiés par la Police provinciale sur diverses activités criminelles dans le cadre du Mois de prévention de la fraude. Le prochain communiqué portera sur l'hameçonnage.
SOURCE Police provinciale de l'Ontario
Ted SCHENDERA, Agent-détective, Direction de la lutte contre l'escroquerie, Police provinciale de l'Ontario, Tél. : 705 329-6437
Partager cet article