Les espèces en péril exigent que davantage d'efforts de recherche et de
restauration leur soient consacrés
OTTAWA, le 1er déc. /CNW/ - La Fédération canadienne de la faune a participé à la dernière réunion d'évaluation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), où 52 espèces ont été évaluées. Le Comité a ajouté quatorze espèces nouvellement évaluées à l'inventaire croissant des espèces en péril au Canada, parmi lesquelles le gomphe ventru, le collème bâche, et neuf populations de saumons de l'Atlantique.
Cinq à dix ans après leur dernière évaluation, le COSEPAC a réévalué 32 espèces et a constaté que seulement quatre d'entre elles étaient moins en péril. Deux de ces quatre espèces ont été jugées moins en péril simplement parce que davantage d'individus ont été découverts après avoir étudié une région plus étendue. « Dans de nombreux cas, nous ne disposons que de peu ou pas de nouvelles informations sur ces espèces, ce qui indique que davantage d'efforts doivent être mis en place pour mener des recherches à leur sujet et assurer leur suivi », explique David Browne, directeur de la conservation à la FCF.
Afin de contribuer à répondre à ce besoin, la FCF a créé le Fonds pour les espèces en voie de disparition, pour soutenir la recherche et le suivi des espèces d'eau douce et marines en péril. Au cours de ces deux dernières années, le Fonds a investi un million de dollars dans la recherche sur les espèces aquatiques en péril et continuera à soutenir des travaux visant à améliorer notre connaissance des espèces en péril. Parmi les recherches actuellement prises en charge par la FCF figurent des travaux sur le saumon atlantique de l'arrière-baie de Fundy maintenant en voie de disparition.
Le Comité a également établi le statut de seize populations de saumons de l'Atlantique, couvrant toute l'aire de répartition de l'espèce au Canada. Selon le COSEPAC, le saumon de l'Atlantique a connu un déclin important à l'extrémité sud de son aire de répartition au Canada, ce qui a entraîné l'évaluation des populations du sud du golfe du Saint-Laurent et du sud de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick comme étant en péril. « Le COSEPAC a produit un excellent rapport d'évaluation qui constituera certainement la base des efforts futurs de conservation de cette espèce emblématique », a déclaré M. Browne.
Toutefois, le COSEPAC n'y est pas parvenu seul. Les recherches du MPO ont constitué une grande partie de la base de l'évaluation, et la FCF espère que ce soutien ministériel se traduira par une inscription légale de cette espèce de poisson en vertu de la Loi sur les espèces en péril. L'inscription de cette espèce serait susceptible d'augmenter les ressources disponibles pour la récupération du saumon de l'Atlantique, une espèce qui est actuellement gérée en vertu de la Loi sur les pêches.
Les évaluations du COSEPAC ont également souligné que les espèces végétales envahissantes continuent de constituer une menace importante pour la biodiversité au Canada. Trois espèces de plantes ont été réévaluées comme fortement en péril en raison de la menace présentée par des plantes envahissantes comme l'alliaire officinale (Alliaria petiolata). La FCF s'efforce de réduire la propagation et l'introduction de plantes envahissantes par les activités de jardinage par l'intermédiaire de son programme Habitat arrière-cour, qui encourage les Canadiennes et les Canadiens à cultiver des jardins de plantes indigènes.
À propos de la Fédération canadienne de la faune :
La Fédération canadienne de la faune se consacre à favoriser la prise de conscience et l'appréciation de notre monde naturel. Par la diffusion des connaissances des impacts des activités humaines sur l'environnement, la subvention de recherches, la promotion de l'utilisation durable des ressources naturelles, la recommandation de modifications législatives et la coopération avec des partenaires aux vues similaires, la FCF promeut un avenir dans lequel les Canadiennes et les Canadiens pourront vivre en harmonie avec la nature. Consultez le site Fédérationcanadiennedelafaune.ca pour plus d'information.
Renseignements:
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613-599-9594, poste 227
[email protected]
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613-599-9594, poste 250
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