PÉKIN, 26 février 2021 /CNW/ - Un rapport du Science and Technology Daily :
En raison de la pandémie de COVID-19, les célébrations de la fête du Printemps sont cette année quelque peu différentes des années précédentes. Incités à rester là où ils résident pour célébrer la fête du Printemps, de nombreux Chinois ont choisi de ne pas retourner dans leur ville natale, tout comme un groupe d'étrangers travaillant en Chine.
Deux étrangers ont raconté comment ils ont célébré la fête du Printemps.
Vikash Kumar Singh : J'ai terminé la traduction de Qinqiang, et j'aime être un vecteur d'échanges culturels entre la Chine et l'Inde
Originaire d'Inde, Vikash Kumar Singh vit en Chine depuis plus de dix ans et parle couramment chinois. Il est actuellement professeur d'hindi à l'Université des langues étrangères de Pékin.
Cela faisait presque deux ans que Vikash traduisait Qinqiang, un roman de Jia Pingwa acclamé par la critique. Lorsque les vacances d'hiver ont commencé, Vikash a eu plus de temps pour se pencher sur la traduction, qu'il a réussi à terminer avant le Nouvel An chinois.
Dans le cadre d'un programme de traduction et de publication d'œuvres littéraires chinoises et indiennes appuyé par les deux gouvernements, Vikash s'est dit que la traduction en langues indiennes d'une œuvre littéraire comme Qinqiang serait une fenêtre sur la Chine pour les Indiens.
« Je voudrais remercier les deux gouvernements pour leur soutien à ce programme, a déclaré Vikash. Ça aide vraiment les peuples des deux pays à se découvrir et à se comprendre. »
Une fois ce travail de longue haleine terminé, Vikash s'est senti très détendu.
Beaucoup de gens ont choisi de rester à Pékin pour le fête du Printemps, ce qui a rendu la ville plus animée. Les centres commerciaux, les cinémas et les restaurants étaient assez pleins.
Vikash a indiqué au journaliste que la plupart de ses amis étaient également restés à Pékin. Ils se sont rendus visite et ont parlé de la façon dont ils célèbrent habituellement la nouvelle année dans leur pays d'origine, comme en Indonésie et en Bulgarie. Au final, ils ont vraiment apprécié rester à Pékin et profiter ainsi de la fête du Printemps.
Parent typique du district de Haidian qui accorde une grande importance à l'éducation et au développement des enfants, Vikash interagit souvent activement avec les parents des camarades de classe de son enfant. Vikash a expliqué que pendant les vacances, ils ont même eu une discussion animée sur un sujet bien précis : comment aider les enfants à être admis à l'école primaire.
Ayant plus d'un tour dans son sac, le nouveau coronavirus hante les gens depuis près d'un an. Pour contenir la COVID-19, les gens ont été encouragés à rester là où ils se trouvaient en vue de la fête du Printemps. « C'est dans l'intérêt de la sécurité personnelle et publique, a déclaré Vikash. On s'expose à de gros risques si on ne respecte pas ces mesures. »
Vikash a également appelé sa famille en Inde pour lui raconter comment il a vécu ces célébrations uniques. Il lui a aussi expliqué en détail les coutumes de la fête du Printemps.
En contribuant à la diffusion des traditions et des cultures, comme les festivals et les romans, au-delà des frontières, Vikash aide les populations chinoise et indienne à mieux se comprendre mutuellement. Dans une certaine mesure, il devient un « vecteur d'échanges culturels » dans la nouvelle ère.
Jose Roberto : La coopération entre la Chine et le Brésil pour la lutte contre la COVID-19 réchauffe les cœurs
Jose Roberto, dont le beau nom chinois est Fan Tianyang, est le conseiller scientifique et technologique de l'ambassade de la République fédérative du Brésil à Pékin. C'est la première fois qu'il célèbre la fête du Printemps en Chine depuis son arrivée au pays en 2019.
Roberto aime se promener dans le parc Ritan, près de son lieu de travail. « Les mesures anti-pandémie de la Chine ont permis de réduire le nombre de cas », a-t-il déclaré.
Roberto a indiqué au Science and Technology Daily qu'il a passé toute l'année 2020 en Chine. Il pense que Pékin a maintenant un très haut degré d'activité économique urbaine grâce à la réaction rapide et aux mesures efficaces du gouvernement. « Je vois des changements se produire dans le pays tous les jours », a-t-il ajouté. Bien que des cas de COVID-19 apparaissent occasionnellement, le gouvernement peut prendre des mesures opportunes et les règles sont respectées. Les gens retrouvent ainsi peu à peu une vie normale.
La pandémie de COVID-19 a secoué le monde entier. Roberto pense qu'en temps de pandémie, il faut s'armer de patience et continuer à bien faire son travail. « Cette expérience nous a aussi beaucoup appris. Je parle ici des premières mesures de contrôle, des articles scientifiques publiés dans de grands magazines, a déclaré Roberto concernant la lutte contre la COVID-19. Au tout début, le Brésil envoyait des fournitures ici, en Chine. Nous avons envoyé des masques, puis nous en avons reçu également. Ça illustre que nous travaillons ensemble. »
Roberto a ajouté : « Je tiens à souligner la collaboration très efficace des agences de santé malgré un contexte difficile. Parfois, on ne pouvait pas envoyer toutes les fournitures ou en accélérer l'expédition aussi vite qu'on le voulait. Il y avait alors des limites logistiques dans le monde entier, mais nous avons travaillé ensemble. Ça a été un très bel exemple de collaboration, qui est d'ailleurs toujours en cours. »
Deux des vaccins administrés au Brésil nécessitent des fournitures fabriquées en Chine. « Grâce à cette collaboration et à d'autres efforts, des vaccins sont disponibles au Brésil et dans d'autres pays », s'est réjoui Roberto.
Pour conclure, il a noté que bien que le monde se remet encore de la COVID-19, il est convaincu que la Chine et le Brésil continueront à collaborer de près en 2021.
Auteurs : Fang Linlin, Yu Haoyuan, Lu Zijian, Long Yun, Zhang Jiaxin
SOURCE Science and Technology Daily
CONTACT : Haoyuan Yu, 13621282870, [email protected], [email protected]
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