Les études de biosurveillance requièrent une interprétation prudente,
soutient l'industrie de la chimie
OTTAWA, le 16 août /CNW Telbec/ - L'Association canadienne de l'industrie de la chimie soutient les résultats du Rapport sur l'exposition humaine aux produits chimiques environnementaux de Santé Canada, présenté aujourd'hui. Les études de biosurveillance comme celle-ci sont des outils utiles pour obtenir de l'information sur l'exposition, qui peut être combinée à d'autres approches scientifiques afin de protéger la santé publique. Cela dit, l'Association soutient qu'il faut faire preuve de prudence quand on interprète les études de biosurveillance.
Grâce aux percées faites dans le domaine de la chimie analytique, les chercheurs peuvent mesurer des quantités extrêmement faibles de substances naturelles et anthropiques dans les fluides et les tissus humains comme le sang, le lait maternel, l'urine et les poils - souvent de l'ordre d'une part par milliard (l'équivalent d'une goutte d'eau dans une piscine olympique). Bien entendu, les chercheurs du domaine de la santé savent que la simple présence d'un produit chimique environnemental dans l'organisme ne signifie pas qu'il y aura des effets sur la santé ou une maladie.
La biosurveillance donne un "aperçu" des substances présentes dans l'organisme à un point précis dans le temps, mais elle ne peut pas expliquer d'où provient une substance détectée, quand l'exposition a eu lieu ou s'il y aura des effets sur la santé. Voilà pourquoi l'Association canadienne de l'industrie de la chimie croit qu'il faut utiliser un processus axé sur les risques afin d'interpréter les résultats de la biosurveillance ou d'utiliser ces données pour élaborer des réglementations ou dans le cadre d'autres processus décisionnels.
Depuis plus de 25 ans, les compagnies membres de l'Association canadienne de l'industrie de la chimie s'engagent à évaluer de façon responsable et à réduire les risques potentiels posés par leurs produits et services au titre de la Gestion responsable(MD) (l'initiative rigoureuse de l'Association pour le développement durable). De plus, elles réduisent considérablement les émissions et soutiennent la recherche en collaboration.
Renseignements: Michael Bourque, Vice-président, Relations externes, Association canadienne de l'industrie de la chimie, 613-237-6215, poste 225, www.chimiecanadienne.ca
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