Les étudiantes et étudiants condamnent l'abus de pouvoir du gouvernement Charest et l'affront aux droits fondamentaux English
OTTAWA, le 18 mai 2012 /CNW/ - Le gouvernement du Québec a lancé une attaque injustifiable contre les droits fondamentaux en introduisant un projet de loi qui brimerait le droit constitutionnel de la liberté d'association. Le projet de loi 78 minerait les droits étudiants en imposant des amendes sévères aux manifestants individuels, aux organisateurs et aux supporteurs ainsi qu'en suspendant les libertés civiles de base.
« Retirer le droit à l'expression politique est un affront à la démocratie, » déclare Roxanne Dubois, présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « La tentative de Charest de criminaliser le droit de faire la grève ou de manifester ne fait rien pour résoudre la crise actuelle. »
Le projet de loi 78 sera probablement adopté dans les prochaines heures et rendra presque impossible le droit de participer dans des manifestations pacifiques. Le projet de loi est introduit dans la quatorzième semaine de la grève étudiante provinciale durant laquelle les étudiantes et étudiants défendent l'éducation accessible et s'opposent aux importantes augmentations de frais de scolarité.
« Cette loi doit être défaite dans les tribunaux et dans la rue, » ajoute Dubois. « Les étudiantes et étudiants de partout au pays donnent leur appui entier au mouvement du Québec dans leur lutte continue pour l'éducation accessible. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants est l'organisation étudiante la plus importante du Canada, unissant plus d'un demi-million de membres dans les dix provinces. La Fédération et ses prédécesseurs représentent la population étudiante du Canada depuis 1927.
Roxanne Dubois, présidente nationale, 613-232-7394, [email protected]
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