Les étudiantes et étudiants en pharmacie marchent pour préserver leurs stages et éviter un retard dans leur diplomation.
MONTRÉAL, le 19 mars 2017 /CNW Telbec/ - Plus de deux cents étudiantes et étudiants ont marché ce matin jusqu'aux bureaux de la Régie de l'assurance maladie du Québec pour demander au ministre de la Santé et à la ministre de l'Enseignement supérieur ainsi qu'aux représentants des associations de pharmaciens en milieu communautaire de négocier pour résoudre leurs différends qui limitent l'accès aux stages et donc la poursuite de la formation des futurs pharmaciens.
Rappelons que le désaccord actuel entre le ministère de la Santé et les pharmaciens en milieu communautaire a provoqué un désengagement de ses superviseurs vivant dans l'incertitude. Ce désengagement, s'il perdure, retardera la diplomation de futurs professionnels. Les associations participantes à la manifestation demandent aux divers intervenants d'intensifier leurs négociations afin de résoudre ce contentieux mettant en péril la formation des futurs pharmaciens. Les associations demandent aux intervenants, qui doivent se rencontrer le 27 mars prochain, d'arriver à la table de négociation avec de véritables solutions à la crise actuelle : « L'accès à nos milieux de stages dans les pharmacies de quartier est présentement interrompu. Nous demandons au ministre de la Santé et à la ministre de l'Enseignement supérieur d'assurer une négociation de bonne foi avec les acteurs de l'industrie de la pharmacie communautaire le 27 mars prochain. Cette crise doit être résolue rapidement." a déclaré Raphaël Gagnon-Paradis, président de l'Association Générale des Étudiants en Pharmacie (AGEP, Université Laval).
Finalement, les associations rappellent que si la crise persiste, ce n'est pas seulement la formation des futurs pharmaciens qui risque d'en souffrir, mais aussi la population. « Nous voulons que les différentes organisations présentes autour de la table, dont l'Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec, s'engagent à détenir un véritable mandat de négociation. Les étudiantes et étudiants en pharmacie du Québec veulent terminer leur formation pour répondre aux besoins criants de la population sur le terrain. Nous voulons continuer de pouvoir offrir les 350 000 heures bénévoles de soins que nous dispensons chaque année dans le réseau. La rencontre du 27 mars est une opportunité qui ne se représentera pas! » a renchéri Nicolas St-Onge, président de l'Association des étudiants en pharmacie de l'Université de Montréal (AÉPUM).
Les deux associations sont appuyées dans leur démarche politique par l'Union étudiante du Québec (UEQ).
SOURCE Union étudiante du Québec
Alexandre Ducharme, Attaché de presse, Union étudiante du Québec (UEQ), Cellulaire : 514-497-2602
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