Les étudiants de niveau postsecondaire peuvent maintenant accéder plus facilement à l'éducation dont ils ont besoin pour réaliser leurs rêves English
SYDNEY, NS, le 15 sept. 2016 /CNW/ - L'engagement du gouvernement à renforcer la classe moyenne du Canada et à aider les personnes qui travaillent fort pour en faire partie consiste à rendre les études postsecondaires plus abordables pour les étudiants.
Aujourd'hui, le secrétaire parlementaire de la ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail et député de Cape Breton-Canso, Rodger Cuzner, au nom de la ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail, l'honorable MaryAnn Mihychuk et du député de Cape-Breton Centre, Dave Wilton, a rencontré des étudiants de l'Université Cape Breton pour discuter de la bonification des bourses d'études canadiennes et des améliorations qui seront apportées au Programme d'aide au remboursement du gouvernement.
Le secrétaire parlementaire a annoncé aux étudiants que depuis le 1er août, le gouvernement investit plus d'argent afin d'aider plus de 11 000 étudiants en Nouvelle-Écosse. Le montant des bourses d'études canadiennes a été augmenté de 50 p. 100 :
- de 2 000 $ à 3 000 $ par année pour les étudiants à temps plein provenant d'une famille à faible revenu;
- de 800 $ à 1 200 $ par année pour les étudiants provenant d'une famille à revenu moyen;
- de 1 200 $ à 1 800 $ par année pour les étudiants à temps partiel provenant d'une famille à faible revenu.
Grâce à ces améliorations, combinées aux bourses d'études provinciales, l'étudiant néo-écossais moyen inscrit au premier cycle à temps plein, s'il est issu d'une famille à faible revenu, pourrait recevoir jusqu'à 5 500 $ en bourses.
Le secrétaire parlementaire a également mentionné que le gouvernement du Canada assouplira aussi les règles du Programme d'aide au remboursement à compter du 1er novembre; il veillera à ce qu'aucun Canadien n'ait à rembourser son prêt d'études avant de gagner au moins 25 000 $ par année.
Grâce à ces nouvelles mesures, les étudiants reçoivent un soutien financier qui leur permet d'accéder plus facilement aux études postsecondaires, et ils ont la possibilité de commencer leur carrière avec les compétences dont ils ont besoin, mais également avec plus d'argent dans leurs poches.
Citations
« Permettre aux étudiants d'entreprendre des études postsecondaires fait partie de l'engagement du gouvernement à renforcer la classe moyenne et à aider ceux qui travaillent fort pour en faire partie. Il ne s'agit pas seulement d'un investissement dans les leaders de demain, mais aussi d'un investissement dans les leaders aujourd'hui. Grâce à ces améliorations, notre gouvernement aide les étudiants canadiens à acquérir les compétences et la formation dont ils ont besoin pour poursuivre la carrière qu'ils désirent en occupant l'un des emplois de grande valeur de demain. »
- Rodger Cuzner, secrétaire parlementaire de la ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail et député de Cape Breton-Canso
« L'éducation, c'est la clé du succès et de la prospérité dans l'avenir. Nos investissements rendent les études postsecondaires plus abordables et plus accessibles à un plus grand nombre d'étudiants. Ils favoriseront l'augmentation de la classe moyenne canadienne et aideront les Canadiens à acquérir les compétences et l'expérience dont ils ont besoin pour obtenir de bons emplois. »
- L'honorable MaryAnn Mihychuk, ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail
« Nous sommes ravis du financement accordé par le gouvernement du Canada pour l'aide aux étudiants. Ces changements, particulièrement l'augmentation des bourses non remboursables, contribueront à rendre les études postsecondaires plus abordables pour les étudiants de la Nouvelle-Écosse. »
- L'honorable Kelly Regan, ministre du Travail et de l'Enseignement postsecondaire de la Nouvelle‑Écosse
« Les bourses canadiennes permettent aux étudiants d'entreprendre les études postsecondaires qu'ils n'auraient autrement pas pu poursuivre. En permettant à ces étudiants de recevoir des études de qualité, ils pourront devenir les leaders du futur et créer un avenir meilleur. À titre de représentant des étudiants, je peux dire que les changements apportés au Programme de prêts aux étudiants est avantageux, car nous demandions une augmentation des fonds publics. Je suis impatient de travailler avec le gouvernement du Canada afin d'améliorer l'aide aux étudiants.
- Roy Karam, président du syndicat des étudiants l'Université Cape Breton
Les faits en bref
- Dans le budget de 2016, le gouvernement assure la première hausse considérable des seuils de revenu des bourses d'études canadiennes et du Programme d'aide au remboursement depuis 2009.
- On s'attend à ce que 11 000 étudiants de la Nouvelle‑Écosse tirent parti de la bonification des bourses d'études canadiennes.
- Plus de 500 étudiants de l'Université Cape Breton ont reçu des bourses d'études canadiennes pendant l'année scolaire 2014‑2015.
- Grâce à la bonification des bourses d'études canadiennes, une aide supplémentaire de 1,53 milliard de dollars sera offerte sur cinq ans.
- Grâce au rehaussement des seuils d'admissibilité relatifs au Programme d'aide au remboursement, une aide supplémentaire de 131,4 millions de dollars sera offerte sur cinq ans.
- Selon Statistique Canada, sur une période de 20 ans, les étudiants détenant un baccalauréat gagneront entre 442 000 $ et 728 000 $ de plus qu'une personne n'ayant qu'un diplôme d'études secondaires.
Liens connexes
Le budget de 2016
Canada.ca/Aide-financière-aux-étudiants
Estimateur d'aide financière aux étudiants
Document d'information
LE BUDGET DE 2016 - Rendre les études postsecondaires plus abordables
Bonifier les bourses d'études canadiennes
Les bourses d'études canadiennes fournissent une aide financière directe et non remboursable aux étudiants issus de familles à revenu faible ou moyen et aux étudiants ayant une invalidité permanente ou des personnes à charge. L'admissibilité est évaluée au moment où l'étudiant présente une demande de prêt étudiant.
Dans le budget de 2016, le gouvernement a proposé de majorer de 50 % le montant des bourses d'études canadiennes. Le montant des bourses augmentera :
- Le montant des bourses augmentera :
- de 800 $ à 1 200 $ par année pour les étudiants à temps plein provenant d'une famille à revenu moyen;
- de 1 200 $ à 1 800 $ par année pour les étudiants à temps partiel provenant d'une famille à faible revenu.
Plus de 350 000 étudiants dans l'ensemble du Canada pourront profiter de la bonification des bourses d'études canadiennes, dont environ 247 000 étudiants issus d'une famille à faible revenu, 100 000 étudiants issus d'une famille à revenu moyen et 16 000 étudiants à temps partiel par année. Cette mesure permettra de fournir une aide de 1,53 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2016‑2017.
Dans le budget de 2016, le gouvernement a également proposé d'élargir les critères d'admissibilité aux bourses d'études canadiennes afin d'aider encore plus d'étudiants à recevoir une aide non remboursable. Pour ce faire, on investira 790 millions de dollars sur quatre ans. Les nouveaux seuils d'admissibilité seront mis en place d'ici le début de l'année scolaire 2017‑2018, une fois les consultations avec les provinces et les territoires terminées. En vertu du nouveau modèle, les seuils actuels de revenu faible et de revenu moyen seront remplacés par un seuil progressif unique à partir duquel le montant des bourses diminuera progressivement en fonction du revenu et de la taille de la famille.
Programme d'aide au remboursement
Le Programme d'aide au remboursement soutient les emprunteurs qui ont de la difficulté à rembourser leur prêt après leurs études. Il aide les emprunteurs à gérer leurs prêts étudiants en leur permettant de rembourser seulement un montant raisonnable, adapté à leur situation financière et calculé en fonction du revenu et de la taille de leur famille. Les étudiants doivent s'inscrire au Programme d'aide au remboursement pour obtenir ce soutien.
Depuis le lancement du Programme d'aide au remboursement, en 2009, les seuils de revenu qui commencent actuellement à 20 210 $ (revenu brut) n'ont pas été ajustés et ne correspondent pas aux augmentations du salaire minimum.
- En Nouvelle‑Écosse, par exemple, le salaire minimum de 8,60 $/heure en 2009 équivalait à un salaire annuel de 17 888 $ pour des semaines de 40 heures. Cependant, l'augmentation du salaire minimum à 10,60 $/heure en 2015 équivalait à un salaire annuel de 22 048 $, ce qui dépasse le seuil minimum de paiement abordable actuel.
Dans le budget de 2016, le gouvernement a proposé d'augmenter le seuil de remboursement des prêts dans le cadre du Programme d'aide au remboursement du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) afin qu'aucun étudiant n'ait à rembourser son prêt d'études canadien avant de gagner au moins 25 000 $ par année. Ce seuil de revenu est calculé pour une seule personne; pour une autre taille de famille, consultez le tableau ci‑dessous. Les étudiants qui gagnent plus de 25 000 $ par année peuvent également demander à ce que leurs paiements soient réduits. Les étudiants qui pensent avoir de la difficulté à rembourser leurs prêts devraient communiquer avec le Centre de service national de prêts aux étudiants pour en savoir davantage. Cette mesure permettra de fournir une aide de 131,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter du 1er novembre 2016.
Seuils de revenu familial annuel brut sous lesquels l'emprunteur n'a pas à effectuer de paiement |
|||
Taille de la famille |
Seuils actuels du Programme d'aide au remboursement |
Seuils du Programme d'aide au remboursement à partir du 1er novembre 2016 |
Différence en pourcentage |
1 |
20 210 $ |
25 000 $ |
23,7 % |
2 |
31 570 $ |
39 052 $ |
23,7 % |
3 |
40 790 $ |
50 457 $ |
23,7 % |
4 |
48 110 $ |
59 512 $ |
23,7 % |
5+ |
54 830 $ |
67 825 $ |
23,7 % |
Renseignements provinciaux et territoriaux concernant les prêts et bourses d'études
Le gouvernement du Canada collabore avec la majorité des gouvernements provinciaux et territoriaux pour offrir des programmes fédéraux et provinciaux de prêts et de bourses aux étudiants.
- En Ontario, en Colombie‑Britannique, en Saskatchewan, au Nouveau‑Brunswick et à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, le gouvernement du Canada et le gouvernement provincial travaillent ensemble pour fournir de l'aide financière sous la forme de prêts et bourses d'études intégrés.
- En Alberta, au Manitoba, en Nouvelle‑Écosse et à l'Île‑du‑Prince‑Édouard, les bourses et les prêts d'études du gouvernement du Canada sont offerts en plus de l'aide financière aux étudiants du gouvernement provincial.
- Au Yukon, seuls les prêts d'études canadiens et les bourses territoriales sont offerts aux résidents permanents de ce territoire.
Administrations non participantes
Le Québec, le Nunavut et les Territoires du Nord‑Ouest reçoivent des montants compensatoires du gouvernement du Canada pour administrer leurs propres mesures d'aide financière aux étudiants, puisqu'elles ont choisi de ne pas participer au PCPE.
Nouvelle‑Écosse
Bien que le gouvernement du Canada finance directement les prêts d'études fédéraux, la Nouvelle‑Écosse traite les demandes au titre du PCPE et effectue des évaluations de l'admissibilité pour les programmes canadiens de prêts et bourses aux étudiants et les programmes provinciaux de prêts et bourses aux étudiants. Jusqu'à 60 % des besoins financiers démontrés des étudiants de la Nouvelle‑Écosse sont couverts par le PCPE; la province couvre le reste par le truchement du Nova Scotia Student Assistance Program, jusqu'à un montant maximum établi.
La Nouvelle‑Écosse offre une aide financière additionnelle, sous la forme de subventions provinciales, de mesures d'exonération du remboursement des prêts d'études et de prêts sans intérêt, aux étudiants de la Nouvelle‑Écosse qui restent dans la province après l'obtention de leur diplôme. La Nouvelle‑Écosse travaille avec le PCPE sur la modification du programme fédéral d'aide financière aux étudiants et elle adoptera les nouveaux seuils de revenu établis par le gouvernement fédéral pour le Programme d'aide au remboursement qui entreront en vigueur le 1er novembre 2016.
Le PCPE et la province de l'Ontario, ainsi que d'autres provinces et territoires, travaillent en étroite collaboration pour améliorer la coordination des programmes fédéraux et provinciaux, pour améliorer l'aide financière aux étudiants, et pour répondre aux besoins des étudiants.
SOURCE Emploi et Développement social Canada
Carlene Variyan, Directrice des communications, Cabinet de l'honorable MaryAnn Mihychuk, C.P., députée, Ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail, [email protected], 819-654-5611 ; Bureau des relations avec les médias, Emploi et Développement social Canada, 819‑994‑5559, [email protected]
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