Les étudiants du postsecondaire constatent qu'il est désormais plus abordable de réaliser leurs rêves d'éducation English
HALIFAX, le 12 sept. 2016 /CNW/ - La réussite des jeunes et des étudiants canadiens s'inscrit dans l'engagement du gouvernement de renforcer la classe moyenne du Canada et d'aider les personnes qui travaillent fort pour en faire partie.
Aujourd'hui, le secrétaire parlementaire de la ministre de l'Emploi, du Développement de la main‑d'œuvre et du Travail et député de Cape Breton-Canso, Rodger Cuzner, au nom de la ministre de l'Emploi, du Développement de la main‑d'œuvre et du Travail, l'honorable MaryAnn Mihychuk, s'est rendu à l'Université Mount Saint Vincent en compagnie de la députée provinciale de Fairview-Clayton Park, Patricia Arab, présente au nom de la ministre du Travail et de l'Enseignement postsecondaire de la Nouvelle-Écosse, l'honorable Kelly Regan. Il a parlé aux étudiants des changements importants que le gouvernement a apportés pour les aider à faire face à l'augmentation des coûts de l'éducation postsecondaire à la rentrée des classes cet automne.
Le secrétaire parlementaire a décrit les améliorations apportées à l'aide financière aux étudiants, notamment l'augmentation de 50 % du montant des bourses canadiennes, qui passeront :
- de 2 000 $ à 3 000 $ par année pour les étudiants à temps plein provenant d'une famille à faible revenu;
- de 800 $ à 1 200 $ par année pour les étudiants provenant d'une famille à revenu moyen;
- de 1 200 $ à 1 800 $ par année pour les étudiants à temps partiel provenant d'une famille à faible revenu.
Ces augmentations permettront d'aider plus de 11 000 étudiants en Nouvelle-Écosse. Associées aux bourses d'études provinciales, elles feront en sorte qu'un étudiant néo‑écossais type issu d'une famille à faible revenu et inscrit au premier cycle à temps plein reçoive environ 5 500 $ en bourses.
À partir du 1er novembre, le gouvernement du Canada assouplira les règles du Programme d'aide au remboursement afin qu'aucun étudiant n'ait à rembourser son prêt d'études canadien avant de gagner au moins 25 000 $ par année.
Le secrétaire parlementaire a réaffirmé l'engagement du gouvernement à écouter les Canadiens, notamment à tenir compte de la demande des étudiants d'obtenir plus de soutien. C'est pourquoi un soutien accru a été apporté, afin de permettre aux étudiants de faire des études postsecondaires qui les aideront à acquérir les compétences nécessaires pour faire carrière.
Citations
« Le fait de veiller à ce que nos étudiants puissent faire des études postsecondaires découle de l'engagement de notre gouvernement de renforcer la classe moyenne et d'aider ceux qui travaillent fort pour en faire partie. Ce n'est pas qu'un investissement dans les leaders de demain, c'est aussi un investissement dans les leaders d'aujourd'hui. Grâce à ces améliorations, notre gouvernement aide les étudiants canadiens à acquérir les compétences et à recevoir la formation dont ils ont besoin pour faire carrière dans le domaine de leur choix - les emplois de grande qualité de demain. »
- Rodger Cuzner, secrétaire parlementaire de la ministre de l'Emploi, du Développement de la main‑d'œuvre et du Travail et député de Cape Breton-Canso
« L'éducation est la clé du succès et de la prospérité dans l'avenir. Nos investissements rendent les études postsecondaires plus abordables et plus accessibles pour les étudiants. Ils favoriseront la croissance de la classe moyenne canadienne et aideront les Canadiens à acquérir les compétences et l'expérience dont ils ont besoin pour obtenir de bons emplois. »
- L'honorable MaryAnn Mihychuk, ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail
« Nous sommes heureux de l'investissement du gouvernement du Canada dans l'aide aux étudiants. Ces changements, en particulier l'augmentation du montant des bourses non remboursables, rendra les études postsecondaires plus abordables pour les étudiants de la Nouvelle-Écosse. »
- L'honorable Kelly Regan, ministre du Travail et de l'Enseignement postsecondaire de la Nouvelle-Écosse
« L'Université Mount Saint Vincent tient à offrir aux étudiants un accès à une éducation de qualité supérieure et à une expérience d'apprentissage hors pair. Cette annonce du gouvernement fédéral renforce notre engagement et reconnaît l'importance de l'éducation postsecondaire. Nos étudiants profiteront de ces fonds pendant qu'ils font des études qui les aideront à réussir dans le monde. »
- Elizabeth Church, Ph. D., vice-rectrice à l'enseignement, Université Mount Saint Vincent
« Je suis retournée aux études comme étudiante adulte et mère célibataire pour améliorer mon avenir. Et je n'aurais jamais réussi sans aide, comme celle que m'ont apportée les bourses canadiennes. Le soutien que je reçois me sera utile dans tous les domaines de ma vie et, au bout du compte, me permet d'envisager une nouvelle carrière et un nouvel avenir. »
- Ali Bennett, première année, étudiante du programme de nutrition humaine appliquée de l'Université Mount Saint Vincent et bénéficiaire de bourses canadiennes
Les faits en bref
- Dans le budget de 2016, le gouvernement a proposé la première hausse considérable des seuils de revenu des bourses canadiennes et du Programme d'aide au remboursement depuis 2009.
- On s'attend à ce que 11 000 étudiants de la Nouvelle‑Écosse tirent parti de la bonification des bourses canadiennes.
- Plus de 800 étudiants de l'Université Mount Saint Vincent ont reçu des bourses canadiennes pendant l'année scolaire 2013‑2014.
- Grâce à la bonification des bourses canadiennes, une aide supplémentaire de 1,53 milliard de dollars sera offerte en cinq ans.
- Grâce au rehaussement des seuils d'admissibilité relatifs au Programme d'aide au remboursement, une aide supplémentaire de 131,4 millions de dollars sera offerte en cinq ans.
- Selon Statistique Canada, dans une vingtaine d'années, les bacheliers gagneront entre 442 000 $ et 728 000 $ de plus qu'une personne n'ayant qu'un diplôme d'études secondaires.
Liens connexes
Le budget de 2016
Canada.ca/aide-financière-étudiants
Estimateur d'aide financière aux étudiants
Document d'information
LE BUDGET DE 2016 - Rendre les études postsecondaires plus abordables
Bonifier les bourses canadiennes
Les bourses canadiennes fournissent une aide financière directe et non remboursable aux étudiants issus de familles à revenu faible ou moyen et aux étudiants ayant une invalidité permanente ou des personnes à charge. L'admissibilité est évaluée au moment où l'étudiant présente une demande de prêt étudiant.
Dans le budget de 2016, le gouvernement a proposé de majorer de 50 % le montant des bourses canadiennes. Ainsi, le montant des bourses passera :
- de 2 000 $ à 3 000 $ par année pour les étudiants à temps plein provenant d'une famille à faible revenu;
- de 800 $ à 1 200 $ par année pour les étudiants à temps plein provenant d'une famille à revenu moyen;
- de 1 200 $ à 1 800 $ par année pour les étudiants à temps partiel provenant d'une famille à faible revenu.
Plus de 350 000 étudiants de partout au Canada pourront profiter de la bonification des bourses canadiennes, dont environ 247 000 étudiants issus d'une famille à faible revenu, 100 000 étudiants issus d'une famille à revenu moyen et 16 000 étudiants à temps partiel par année. Cette mesure permettra de fournir une aide de 1,53 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2016-2017.
Dans le budget de 2016, le gouvernement a également proposé d'élargir les critères d'admissibilité aux bourses canadiennes afin d'aider encore plus d'étudiants à recevoir une aide non remboursable. Pour ce faire, il investira 790 millions de dollars en quatre ans. Les nouveaux seuils d'admissibilité seront mis en place d'ici le début de l'année scolaire 2017-2018, une fois les consultations avec les provinces et les territoires terminées. En vertu du nouveau modèle, les seuils actuels de revenu faible et de revenu moyen seront remplacés par un seuil progressif unique à partir duquel le montant des bourses diminuera progressivement en fonction du revenu et de la taille de la famille.
Programme d'aide au remboursement
Le Programme d'aide au remboursement (PAR) aide les emprunteurs qui ont de la difficulté à rembourser leur prêt après leurs études. Il les aide à gérer leurs prêts étudiants en leur permettant de faire des remboursements proportionnels à leurs moyens et calculés en fonction du revenu et de la taille de leur famille. Les étudiants doivent s'inscrire au PAR pour obtenir ce soutien.
Depuis le lancement du PAR en 2009, les seuils de revenu, qui commencent actuellement à 20 210 $ (revenu brut), n'ont pas été rajustés et ne correspondent pas aux augmentations du salaire minimum.
- En Nouvelle-Écosse, par exemple, le salaire minimum de 8,60 $/heure en 2009 équivalait à un salaire annuel de 17 888 $ pour des semaines de 40 heures. Cependant, l'augmentation à 10,60 $/heure en 2015 équivalait à un salaire annuel de 22 048 $, ce qui dépasse le seuil minimum de paiement abordable actuel.
Dans le budget de 2016, le gouvernement a proposé d'augmenter le seuil de remboursement des prêts dans le cadre du Programme d'aide au remboursement du Programme canadien de prêts aux étudiants afin qu'aucun étudiant n'ait à rembourser son prêt d'études canadien avant de gagner au moins 25 000 $ par année. Ce seuil de revenu s'applique à une personne seule; pour une autre taille de famille, consultez le tableau ci-dessous. Les étudiants qui gagnent plus de 25 000 $ par année peuvent également demander une réduction de leurs paiements. Les étudiants qui pensent avoir de la difficulté à rembourser leurs prêts devraient communiquer avec le Centre de service national de prêts aux étudiants pour en savoir plus. Cette mesure permettra de fournir une aide de 131,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter du 1er novembre 2016.
Seuils de revenu familial annuel brut sous lesquels l'emprunteur n'a pas à effectuer de paiement |
|||
Taille de la famille |
Seuils actuels du PAR |
Seuils du PAR à compter du 1er novembre 2016 |
Différence en pourcentage |
1 |
20 210 $ |
25 000 $ |
23,7 % |
2 |
31 570 $ |
39 052 $ |
23,7 % |
3 |
40 790 $ |
50 457 $ |
23,7 % |
4 |
48 110 $ |
59 512 $ |
23,7 % |
5+ |
54 830 $ |
67 825 $ |
23,7 % |
Renseignements provinciaux et territoriaux concernant les prêts et bourses d'études
Le gouvernement du Canada collabore avec la plupart des gouvernements provinciaux ou territoriaux pour offrir des bourses et des prêts d'études fédéraux et provinciaux.
- En Ontario, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador, le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux collaborent pour fournir une aide financière sous la forme de prêts et de bourses d'études intégrés.
- En Alberta, au Manitoba, en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard, les prêts et bourses d'études du gouvernement du Canada sont offerts en plus de l'aide financière aux étudiants fournie par les provinces ou les territoires.
- Au Yukon, seuls des prêts et bourses d'études canadiens et des bourses territoriales sont offerts aux résidents permanents.
Administrations non participantes
Le Québec, le Nunavut et les Territoires du Nord‑Ouest reçoivent des montants compensatoires du gouvernement du Canada pour administrer leurs propres mesures d'aide financière aux étudiants, puisqu'ils ont choisi de ne pas participer au Programme canadien de prêts aux étudiants.
Nouvelle-Écosse
Bien que le gouvernement du Canada finance directement les prêts d'études fédéraux, la Nouvelle‑Écosse traite les demandes au titre du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) et effectue des évaluations de l'admissibilité aux programmes canadiens de prêts et bourses aux étudiants et aux programmes provinciaux de prêts et bourses aux étudiants. Jusqu'à 60 % des besoins financiers démontrés des étudiants de la Nouvelle‑Écosse sont couverts par le PCPE; la province couvre le reste au moyen de son régime d'aide financière aux étudiants, jusqu'à un montant maximum établi.
La Nouvelle‑Écosse offre du soutien financier additionnel aux étudiants sous forme de bourses provinciales, de mesures d'exonération du remboursement des prêts et de prêts sans intérêt pour les étudiants de la Nouvelle‑Écosse qui demeurent dans la province après l'obtention de leur diplôme. La province collabore avec le PCPE à la mise en œuvre des changements apportés au programme fédéral d'aide aux étudiants et appliquera le nouveau seuil de revenu fédéral du PAR à compter du 1er novembre 2016.
Le PCPE et la province de la Nouvelle‑Écosse, ainsi que d'autres provinces et territoires, travaillent en étroite collaboration pour mieux coordonner les programmes fédéraux et provinciaux, pour améliorer l'aide financière aux étudiants et pour répondre aux besoins des étudiants.
SOURCE Emploi et Développement social Canada
Carlene Variyan, Directrice des communications, Cabinet de l'hon. MaryAnn Mihychuk, Ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et du Travail, 819-635-3873; Bureau des relations avec les médias, Emploi et Développement social Canada, 819-994-5559, [email protected]
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