Les étudiants en génie au Québec préoccupés par la collusion au Québec
Nouvelles fournies par
Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CREIQ)22 mai, 2013, 07:00 ET
MONTRÉAL, le 22 mai 2013 /CNW Telbec/ - La Confédération pour le rayonnement étudiant en génie au Québec (CRÉIQ), concernée par les récentes allégations de collusion dans la construction, a soumis ses membres à un sondage. Suite à ses résultats, le rapport final de L'éthique de l'ingénieur, vue par les étudiants propose ses recommandations à l'Ordre des ingénieurs du Québec et au Comité des doyens d'ingénierie du Québec.
Le sondage effectué au printemps 2013 auprès de 1 136 étudiants en génie au Québec démontre que 75% se sentent concernés par les allégations de collusion en tant que futur ingénieur. 45% des étudiants ne se sentent pas bien outillés pour le marché du travail après avoir suivi le cours d'éthique à l'université et plus de la majorité ne le trouve pas bien adapté à la situation actuelle des ingénieurs du Québec. Près du tiers des répondants n'ont pas consulté le Code de déontologie des ingénieurs dans le cadre de leur cours d'éthique. 5% ont répondus avoir été confrontés à au moins un cas de collusion à l'intérieur d'un stage universitaire qui dure habituellement de 4 à 8 mois dans une entreprise.
La CRÉIQ s'attend à recevoir des nouvelles sous peu de l'Ordre des ingénieurs du Québec et du Comité des doyens d'ingénierie du Québec afin de revaloriser la formation en éthique et en déontologie de l'ingénieur.
La Confédération pour le rayonnement étudiant en génie au Québec (CREIQ) regroupe les 13 associations de génie au Québec et représente plus de 16 000 étudiants.
SOURCE : Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CREIQ)
Mathieu Boutin-Delisle, Vice-Président académique [email protected] 819-342-3509
Partager cet article