Les étudiants et étudiantes en éducation demandent au gouvernement du Québec d'instaurer une compensation financière pour les stages de prise en charge

QUÉBEC, le 25 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Regroupées dans le cadre de la Campagne de revendications et d'actions interuniversitaires pour les étudiants et étudiantes d'éducation en stage (CRAIES), des organisations étudiantes représentant les futurs enseignants, enseignantes, éducateurs et éducatrices se rencontraient la fin de semaine dernière pour exhorter le gouvernement québécois à pallier l'importante perte de revenus engendrée par la réalisation des stages obligatoires de prise en charge en éducation.

Dans un contexte de valorisation de ces métiers primordiaux, les associations étudiantes participant à la CRAIES demandent au gouvernement :

Que les stagiaires en éducation reçoivent une compensation financière égale à 330 $, indexée au coût de la vie, par semaine. Que cette compensation leur soit versée pour une période équivalente au temps de prise en charge prévue par leur programme.

Que soit mise en place, pour les stagiaires devant se trouver un deuxième logement dans le cadre de leur stage, une compensation additionnelle inspirée du règlement équivalent de l'Aide financière aux études.

La charge de travail est telle que les étudiants et étudiantes n'ont pas de temps à consacrer à un emploi rémunéré pour subvenir à leurs besoins s'ils veulent s'investir pleinement dans leur milieu de stage. En novembre 2007, un sondage effectué par la Fédération étudiante universitaire du Québec démontrait que les étudiants et étudiantes consacrent plus de 60 heures par semaine aux activités liées aux stages de prise en charge. Ainsi, la perte de revenus que cette situation entraîne place plusieurs d'entre eux dans une situation financière très précaire.

Le premier ministre Couillard doit prendre ses responsabilités afin d'assurer la réussite de ceux et celles qui formeront la jeunesse de demain; il doit compenser financièrement les stages de prises en charge en éducation.

SIGNATAIRES :
Association des étudiants au baccalauréat en enseignement du français langue seconde (ABEFLS)
Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l'éducation (ADEESE)
Association des étudiants en adaptation scolaire (AEBEASS)
Association des étudiantes et étudiants aux baccalauréats en éducation préscolaire et en enseignement primaire de l'Université Laval (AÉBEPEP)
Association des Étudiantes et Étudiants en Musique (AEEM)
Association des étudiants en enseignement secondaire de l'Université Laval (AEESUL)
Association étudiante d'enseignement secondaire de l'Université de Montréal (AEESUM)
Association étudiante de l'Université McGill (AÉUM)
Association générale étudiante du campus de Rimouski de l'Université du Québec à Rimouski (AGÉCAR)
Association générale des étudiants et étudiantes en éducation (AGÉÉÉ)
Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke (AGEEFEUS)
Association générale des étudiants en musique de l'Université Laval (AGÉMUL)
Association générale des étudiant(e)s de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (AGEUQAT)
Association générale des étudiant(e)s de l'Université du Québec à Trois-Rivières (AGEUQTR)
Association des programmes en études anglaises à Laval (APEAL)
Association étudiante du baccalauréat en enseignement des arts plastiques de l'Université Laval (ASSO BEAP)
Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL)
Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM)
Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS)
Mouvement des associations générales étudiantes de l'Université du Québec à Chicoutimi (MAGE-UQAC)

SOURCE CADEUL

David Juneau, Attaché politique, Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), cell : 418-955-6070, courriel : [email protected]