OTTAWA, le 9 sept. 2015 /CNW/ - En ce début d'année scolaire 2015, les étudiants et leur famille font face à des droits de scolarité plus élevés et s'apprêtent à être plus endettés que jamais pour s'instruire. Le rapport annuel sur les droits de scolarité universitaires publié aujourd'hui par Statistique Canada révèle des hausses phénoménales et imprévisibles d'un océan à l'autre.
« Les étudiants et leur famille ont besoin de se protéger contre la hausse des droits de scolarité qui les font crouler sous de lourdes dettes », a déclaré Bilan Arte, présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « Des programmes d'aide financière aux étudiants déconnectés de la réalité et l'absence d'une vision nationale concernant l'enseignement postsecondaire ont laissé le Canada avec un patchwork de politiques et d'énormes variations de droits de scolarité d'une province à l'autre. »
Les droits de scolarité moyens au premier cycle ont maintenant dépassé 6 000 $, une hausse annuelle de 3,2 %. Dans un sondage mené pour la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants par Abacus Data et MediaStyle, 85 % des Canadiens se sont opposés à la hausse des droits de scolarité et 82 % pensent que les jeunes doivent trop s'endetter de nos jours pour obtenir un diplôme universitaire ou collégial.
« Les Canadiens estiment que l'accès à un enseignement supérieur devrait être régi par les résultats scolaires et non par le compte en banque », a déclaré Mme Arte. « Durant les prochaines élections, les partis fédéraux doivent fournir des solutions concrètes qui mettront fin à cette crise et apporteront un soulagement immédiat aux étudiants et à leur famille. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants est la plus grande organisation du genre au Canada. Elle rassemble plus d'un demi-million d'étudiantes et d'étudiants dans l'ensemble du Canada. La Fédération et ses organismes antérieurs représentent les étudiantes et étudiants au Canada depuis 1927.
SOURCE Fédération canadienne des étudiant(e)s
Sarah McCue, coordonnatrice des communications, 613-232-7394 ou [email protected]
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