Les experts se prononcent sur l'existence du « droit à la santé » au Québec
MONTRÉAL, le 21 mai 2015 /CNW Telbec/ - Ce jeudi 21 mai, L'Alliance des patients pour la santé réunissait sommités et acteurs-clés des domaines de la santé, de la justice et de l'accès aux soins et services dans le cadre du Sommet sur le droit à la santé afin de débattre de cette notion particulièrement au goût du jour. En effet, alors que s'amorce une énième transformation du système de santé, de plus en plus de coûts semblent être transférés vers l'utilisateur. Les associations de patients membres de l'Alliance s'inquiètent vivement de cette situation.
La question était donc posée: au Québec, en 2015, peut-on invoquer un droit à la santé pour se défendre lorsque l'accès aux soins et aux services dont nous avons besoin nous est limité ou refusé?
L'événement était animé par David Levine, président du Regroupement en soins personnalisés du Québec et ex-PDG de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Comme entrée en la matière, les participants ont pu entendre les points de vue d'experts - Me Jean-Pierre Ménard (Ménard Martin Avocats), Claude Castonguay (CIRANO) et Michel Clair (ex-président de la Commission d'étude sur les services de santé et les services sociaux) - quant à l'existence d'un droit à la santé comme tel au Québec et au Canada, de même que sur ses possibles modalités d'application. Les représentants d'organismes invitées ainsi que des personnalités telles que l'ex-ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, ont alors pu échanger avec les experts afin de faire toute la lumière sur la question.
Selon Jérôme Di Giovanni, président de l'Alliance des patients pour la santé « le Sommet d'aujourd'hui a permis de comprendre de quelles façons le patient peut faire valoir les droits qui lui appartiennent et qui sont enchâssés dans les textes de loi. Dans le contexte de transformation actuel, tout doit être fait pour remettre ces droits à l'avant-plan. Souvenons-nous que c'est le droit qui entraîne l'accès, non pas la disponibilité. Cette dernière doit être une conséquence du droit, non pas une limite. »
SOURCE Alliance des patients pour la santé
et demande d'entrevue : Mathieu Leroux, conseiller en communication, Alliance des patients pour la santé, Cellulaire: 514 240-6754
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