Les exportations de la Saskatchewan avanceront de 1 % en 2010, d'après EDC
"Les hauts et les bas du cycle économique envoient de temps en temps le pendule des exportations de la Saskatchewan d'un extrême à l'autre, et le ralentissement actuel ne fait pas exception, les secteurs de l'énergie et des engrais menant le bal", a affirmé
"Les exportations d'engrais auront baissé de moitié sur une base annuelle cette année", a ajouté M. Hall. "Le marché restera favorable aux acheteurs pendant les semailles d'automne, et les expéditions devraient augmenter en 2010, quand les achats reprendront graduellement, mais il ne faut pas s'attendre à un rebond marqué des revenus à l'exportation."
Le plus important secteur à l'exportation de la province est l'énergie, qui représente 38 % de toutes les exportations de la Saskatchewan. Les exportations de pétrole brut et de produits pétroliers cette année et l'an prochain seront déprimées, la production réduite de pétrole lourd annulant la production plus élevée de brut léger, en particulier au champ Bakken.
"La croissance de la valeur des exportations de 4 % en 2010 sera menée par un modeste renchérissement du pétrole. Vu que le forage dans la province pourrait baisser de 45 % en 2009, d'après les dernières estimations de PSAC, les perspectives des expéditions au-delà de 2010 semblent de plus en plus sombres", a indiqué M. Hall.
Le deuxième secteur à l'exportation de la province est celui des produits agroalimentaires, qui représente 32 % des exportations de la Saskatchewan. Les exportations de produits agroalimentaires de la province devraient décliner de 3 % en 2010.
"Les exportations de grains et d'oléagineux, déterminantes pour la Saskatchewan, devraient changer de direction vers la fin de l'année vu que la récolte record de l'an dernier cède la place à une récolte plus faible pendant la campagne 2009-2010 et que les prix restent déprimés", a affirmé M. Hall.
En ce qui concerne les prix des cultures, M. Hall a expliqué que "les généreux stocks d'invendus compenseront en partie le déclin de la production, et comme l'industrie canadienne de la trituration absorbe une plus grande part des récoltes de canola, les stocks exportables devraient se contracter. Vu les récoltes presque records de grains et d'oléagineux dans le monde cette année et la faible demande de céréales fourragères, les prix ont peu de chance d'augmenter avant la fin de 2010".
Les exportations canadiennes devraient se contracter de 23 % en 2009, avant de rebondir de 6 % en 2010. À l'échelle nationale, la croissance économique devrait reculer de 2,3 % en
Organisme de crédit à l'exportation du
Renseignements: Personne-ressource pour les médias: Phil Taylor, Exportation et développement Canada, Tél.: (613) 598-2904, BlackBerry: [email protected]
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