Les exportations de l'Île-du-Prince-Édouard ralentiront à 3 % en 2010,
d'après EDC
"Le ralentissement économique se poursuit dans les principales destinations à l'exportation de l'Île-du-Prince-Édouard, soit les États-Unis, le Royaume-Uni, l'UE et le Japon. Et comme le dollar canadien demeure vigoureux, la compétitivité des exportations de l'Île, même si elle restera encore bonne, ralentira un peu par rapport à son rythme de croissance soutenu", a déclaré
"Heureusement, la structure des exportations de la province est dominée par les aliments de base transformés et par certains créneaux des secteurs de la M-É et des transports, qui pourraient aider la province à faire mieux que la moyenne nationale négative", a-t-il ajouté.
L'aéronautique, les biosciences, les technologies de l'information et les énergies renouvelables demeurent les principaux secteurs de croissance de l'Ile. Ces industries du savoir ont affiché l'expansion la plus impressionnante depuis quelques années, tandis que le secteur agroalimentaire plus mûr est resté assez stable.
"Même si elle représente 61 % des ventes à l'étranger de la province, l'industrie agroalimentaire est généralement limitée par des contraintes de capacités. Ce n'est pas le cas des industries du savoir, capables de trouver de la main-d'œuvre qualifiée dans les établissements d'enseignement et de formation locaux qui ont annoncé récemment des plans d'expansion", a affirmé M. Hall.
Les expéditions du secteur agroalimentaire devraient afficher une modeste croissance de 4 % en 2010. Les perspectives de McCain et Cavendish - les principaux exportateurs d'aliments transformés de la province - dominent les prévisions, grâce aux tendances favorables des prix et des volumes. Ce segment a toujours été à l'abri des récessions, vu que la plupart des pommes de terre transformées de l'Île sont écoulées dans la restauration rapide ou les supermarchés.
"Pour les fruits de mer, des efforts sont déployés actuellement pour commercialiser le homard de la province en misant sur la certification de "pêche durable", ce qui pourrait lui donner un accès au grand marché de l'UE. Mais les retombées ne se feront peut-être pas sentir avant 2010, voire 2011", a expliqué M. Hall.
Les moules, par contre, sont moins sensibles aux prix, car il s'agit davantage d'un produit de créneau. Les exportations de poisson et de fruits de mer reculeront cependant de 2 % en 2009, avant de remonter de 3 % en 2010, parallèlement à la lente reprise sur les principaux marchés à l'exportation.
Les exportations canadiennes devraient se contracter de 23 % en 2009, avant de rebondir de 6 % en 2010. À l'échelle nationale, la croissance économique devrait reculer de 2,3 % en
Organisme de crédit à l'exportation du
Renseignements: Personne-ressource pour les médias: Philippe Taylor, Exportation et développement Canada, Tél.: (613) 291-1276, BlackBerry: [email protected]
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