Les familles montréalaises ont droit à un transport scolaire de qualité : Autobus Transco dénonce les demandes salariales irréalistes, le refus d'aller en arbitrage et la campagne de désinformation menée par la CSN English
MONTRÉAL, le 11 janv. 2024 /CNW/ - Depuis le 31 octobre 2023, les chauffeurs d'autobus scolaires de plus de 15 000 enfants sur l'ile de Montréal sont en grève, privant ainsi d'un moyen de transport sécuritaire des élèves et leurs familles qui fréquentent les commissions scolaires Lester-B.-Pearson et English Montreal, de même que les centres de services scolaire de Montréal et Marguerite-Bourgeoys, et le Collège Sainte-Anne. Au cours du processus de négociation, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco-CSN a constamment formulé des demandes qui sont déraisonnables et qui ne seraient viables pour aucun transporteur scolaire au Québec.
Au lieu de se présenter à la table de négociation avec des propositions réalistes, le syndicat a plutôt décidé de s'engager dans une campagne de désinformation. Nous souhaitons rectifier certains des arguments de la CSN :
Des négociations au point mort
- Depuis maintenant 10 semaines, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco-CSN formule des demandes salariales qui sont significativement plus élevées que celles auxquelles elle réfère en parlant des ententes collectives conclues dans le transport scolaire au Québec ou en parlant du soutien financier accordé par le gouvernement en 2022. Les demandes du syndicat rendraient impossible l'exploitation quotidienne de l'entreprise. Autobus Transco a proposé initialement une augmentation de salaire substantielle. Étant donné que le syndicat continue de formuler des demandes déraisonnables et irréalistes, et dans le but de résoudre les enjeux en suspens et de pouvoir transporter les élèves à l'école en toute sécurité, Transco a proposé cette semaine un arbitrage par l'entremise d'une tierce partie au syndicat. Cela permettrait à un arbitre indépendant de résoudre toutes les questions en suspens, de garantir que les élèves puissent retourner à l'école en toute sécurité et que leurs familles puissent reprendre leur routine habituelle. Le service d'autobus pourrait alors reprendre, permettant aux conducteurs et à leurs familles de bénéficier immédiatement d'augmentations de salaire significatives. Au lieu de permettre à un arbitre neutre d'agir immédiatement pour résoudre cette grève, le syndicat a rejeté notre offre d'arbitrage par l'entremise d'un tiers. Cette décision du syndicat fait en sorte que les élèves continuent d'être privés d'un moyen de transport sécuritaire vers l'école et crée des défis constants pour les membres des familles des enfants, qui doivent modifier leurs horaires et leurs engagements en raison de ces occasions manquées par le syndicat.
Des chauffeurs parmi les mieux payés à l'heure en ville
- Les chauffeurs d'Autobus Transco occupent un rôle important dans la vie des élèves, de leurs familles et de l'accès à l'éducation dans la province. Nous le reconnaissons pleinement et c'est la raison pour laquelle les chauffeurs de Transco ont toujours été les mieux payés et qu'ils sont appelés à le demeurer avec l'offre formulée en cours de négociation. Étant donné que tous les transporteurs reçoivent les mêmes contrats, Autobus Transco offre encore plus d'argent reçu par le gouvernement que les autres fournisseurs locaux.
Négociations contractuelles de 2022
- Le syndicat a fait des déclarations inexactes au sujet de l'aide gouvernementale qui a été accordée à tous les opérateurs de bus scolaires en 2022. Tous les transporteurs scolaires ont négocié de nouveaux contrats de service pour les six prochaines années. Les fonds versés prévoyaient une augmentation du taux de base et en taux d'équilibrage non indexé. Le Grand Montréal a également reçu un montant d'augmentation non indexé pour aider à compenser la hausse des coûts de l'immobilier, des assurances et d'autres coûts fixes qui sont plus élevés dans la région. La hausse du taux de base et le taux d'équilibrage non indexé visaient à équilibrer les contrats et à offrir un modèle cohérent pour tous les transporteurs. Cet équilibre a donné à des entreprises comme Transco la possibilité d'offrir des salaires plus uniformes à tous les employés, dont plusieurs sont représentés par la CSN qui a accepté les nouvelles conventions collectives au cours de la dernière année. L'affirmation du syndicat selon laquelle les membres auraient dû recevoir l'ensemble des fonds gouvernementaux est une fois de plus irréaliste et trompeuse.
Autobus Transco comprend à quel point cette situation est difficile pour les enfants, les familles et la communauté. C'est pourquoi nous sommes à la table de négociation depuis le premier jour, recherchant activement des solutions. Notre dernière proposition témoigne de notre volonté, de notre engagement et de nos efforts continus pour mener à un retour au travail des chauffeurs et pour fournir le même service de qualité auquel les parents sont habitués de Transco. Si le syndicat souhaite sérieusement ramener les élèves à l'école et ne pas tourner le dos à ce besoin criant des familles et de la communauté, nous l'appelons à accepter l'arbitrage par l'entremise d'un tiers et à mettre fin à cette grève inutile.
En tant que prestataire important de solutions de transport scolaire en Amérique du Nord, Autobus Transco/First Student s'assure d'offrir un service d'autobus scolaire inégalé et de fournir l'accompagnement le plus sûr entre la maison et l'école en début et en fin de journée. Avec une équipe de chauffeurs hautement qualifiés et formés, ainsi que le meilleur bilan de sécurité de l'industrie, Autobus Transco/First Student offre des services fiables et de qualité, notamment des services complets de transport par autobus et de gestion, des services de transport adapté, une flotte de véhicules électrifiée, des itinéraires optimisés, des services de planification, d'entretien et de nolisement grâce à une flotte d'environ 46 600 autobus. Pour plus d'informations, consultez autobustransco.ca.
SOURCE Autobus Transco/First Student, Inc.
Claude Breton, [email protected]
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