Les fausses nouvelles créent un sérieux problème pour les journalistes canadiens, selon une nouvelle étude English
Une nouvelle étude de Cision examine l'incidence positive et négative des médias sociaux sur les journalistes canadiens et les professionnels du secteur
TORONTO, le 5 oct. 2017 /CNW/ - Cision (NYSE:CISN) Les résultats de l'étude canadienne sur le journalisme et les médias sociaux 2017 de Cision offrent un aperçu de la façon dont les journalistes canadiens se servent des médias sociaux. Cette étude examine les problèmes que les médias sociaux ont créés pour le secteur des médias, y compris les fausses nouvelles et une incidence négative sur les valeurs journalistiques traditionnelles. L'étude annuelle en est à sa sixième édition et elle se penche sur l'incidence des médias sociaux sur les journalistes du Canada et de partout au monde.
En se fondant sur un échantillon de 190 journalistes canadiens, l'étude a révélé que 90 % des répondants se servent des médias sociaux à des fins professionnelles au moins une fois par semaine et que 52 % ne seraient pas en mesure de bien effectuer leur travail sans y avoir recours. Afin de déterminer la façon dont les journalistes se servent des médias sociaux, l'étude a examiné la popularité de différents canaux ainsi que différentes situations d'utilisation des médias sociaux. Les répondants ont souligné qu'ils se servent de plus en plus d'une vaste gamme de canaux de médias sociaux, 45 % des journalistes ayant recours à cinq canaux ou plus chaque semaine. Lorsqu'il a été demandé aux répondants de quelle façon ils se servaient des médias sociaux, ils ont indiqué qu'ils étaient très importants à des fins de publication (59 %), pour interagir avec leur auditoire (50 %) et pour surveiller les nouvelles (46 %), alors que seulement 7 % des répondants estimaient que le fait de recevoir des présentations de RP sur les médias sociaux était très important.
« Désormais, la question n'est plus de savoir si les médias sociaux sont importants pour les journalistes : cette étude confirme qu'ils sont intégrés à leur processus de travail quotidien », a déclaré Chris Lynch, directeur du marketing de Cision. « Il est encore plus fascinant de constater que les journalistes s'inquiètent de l'incidence sociale des médias sociaux sur le journalisme. Par exemple, il est évident que les "fausses nouvelles" sur les sites de médias sociaux et les propos qui s'ensuivent pourraient nuire à la valeur globale de leur travail. Les communicateurs de marques ont la possibilité d'aider les journalistes à effectuer un tri afin d'obtenir des renseignements fiables dans le cadre de leur processus journalistique. »
Même si les médias sociaux constituent de plus en plus un élément essentiel de cet emploi, les points de vue des journalistes sur l'incidence des médias sociaux sur leur profession, leur travail et leurs pratiques quotidiennes étaient partagés. Moins de la moitié des répondants étaient d'avis que les médias sociaux ont eu une incidence positive sur le journalisme. Les répondants s'inquiétaient particulièrement du rôle des médias sociaux dans l'essor des fausses nouvelles, 68 % d'entre eux considérant qu'il s'agit d'un problème sérieux. Fait intéressant, le cadre professionnel des journalistes et leur profil démographique exerçaient une influence sur leur inquiétude relativement aux fausses nouvelles. Les journalistes affectés aux nouvelles, à la politique et à l'actualité étaient les plus préoccupés par les fausses nouvelles, tout comme l'étaient les répondants plus jeunes comparativement à leurs collègues plus âgés. Plus de la moitié (59 %) des répondants étaient également préoccupés par l'incidence des médias sociaux sur les valeurs journalistiques traditionnelles.
Afin d'élaborer l'étude canadienne sur le journalisme et les médias sociaux 2017, Cision et l'Université Canterbury Christ Church ont effectué un sondage en ligne auprès des journalistes canadiens sur leur utilisation des médias sociaux, leurs comportements et leur attitude à l'égard de ceux-ci et la manière dont ils les perçoivent. Cision a eu recours à sa base de données comprenant plus de 1,5 million d'influenceurs à l'échelle mondiale afin de former le groupe-échantillon. Tout au long de l'étude, le terme « journaliste » est employé pour désigner tous les professionnels des médias, p. ex. les chercheurs, les rédacteurs en chef, les blogueurs, etc. qui ont participé au sondage. Un rapport complet sur les conclusions du sondage de même que des points à retenir pour les professionnels des communications peuvent être consultés ici.
Cision
Cision Ltée (NYSE: CISN) est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels et de services de médias acquis pour les professionnels des relations publiques, du marketing et des communications. Les logiciels de Cision permettent aux utilisateurs de repérer les influenceurs clés, de rédiger et de distribuer du contenu stratégique et de mesurer les répercussions importantes. Cision compte plus de 3 000 employés et des bureaux dans 15 pays dans les Amériques, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, et dans la région Asie-Pacifique. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ses produits et services primés, y compris sur Cision Communications CloudMC, visitez www.cision.com et suivez Cision sur Twitter @Cision.
Université Canterbury Christ Church
Canterbury Christ Church University est une université moderne établie sur plusieurs campus qui offre de l'enseignement supérieur et professionnel à ses principaux emplacements du Kent et du Medway : Canterbury, Broadstairs, Medway et Tunbridge Wells. Elle est dotée d'une solide communauté de 17 000 étudiants et de 2 000 membres du personnel qui étudient et enseignent au sein de quatre facultés : Arts et sciences humaines, Éducation, Santé et bien-être et Sciences sociales et sciences appliquées.
Fondée en 1962, la Christ Church est une université de la Fondation de l'Église d'Angleterre qui accueille les personnes de toute confession. Aujourd'hui, l'Université continue d'orienter ses cours et ses projets de recherche autour de sujets sociaux cruciaux, des plus récents développements de l'industrie et des besoins en matière de services publics. Près de 90 % des projets de recherche qu'elle a soumis au Research Excellence Framework (REF) en 2014 ont été jugés d'importance mondiale, d'excellente qualité à l'échelle internationale ou reconnus à l'échelle internationale et 95 % des diplômés de premier cycle et 98 % des diplômés des cycles supérieurs au Royaume-Uni avaient un emploi ou poursuivaient leurs études six mois après avoir obtenu leur diplôme. De plus, neuf des diplômés sur dix occupent un emploi nécessitant un diplôme universitaire trois ans et demi après avoir terminé leurs études, ce qui est un taux plus élevé que la moyenne nationale. Visitez le http://www.canterbury.ac.uk.
SOURCE Groupe CNW Ltée
Nadine Tousignant, Chef sénior, relations médias et auditoire, [email protected]
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