Les femmes ont besoin d'emplois, de reconnaissance, d'égalité!
MONTRÉAL, le 7 mars 2012 /CNW Telbec/ - Québec solidaire, un parti fièrement féministe, veut souligner la Journée internationale des femmes en rappelant que la bataille pour l'égalité est loin d'être remportée. « Des avancées nombreuses ont marqué la vie des femmes québécoises depuis les années 60. Il n'en demeure pas moins que celles-ci n'ont pas atteint l'égalité économique et politique et que leurs vies sont trop souvent marquées par diverses formes de violence. À ces difficultés, s'ajoutent les mesures anti sociales du gouvernement Charest dont les femmes paient le prix : hausses de taxes et de tarifs, incluant les droits de scolarité universitaires, privatisation dans le système de santé, non reconnaissance du soutien énorme apporté par les femmes aux personnes vulnérables, etc. » indique Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire.
« Par ailleurs, le gouvernement libéral de Jean Charest met tout son poids dans le développement du plan Nord, des ressources naturelles, des ressources énergétiques polluantes et lourdes. Outre les questions fondamentales que cela pose sur le plan environnemental, on peut certes avancer que, dans le contexte actuel, on parle généralement d'emplois occupés par des hommes. Pendant ce temps, où est le soutien à l'économie sociale, un secteur largement féminin? Pourquoi les services publics ne sont-ils pas valorisés davantage? Pourquoi ne pas développer bien plus de places en services de garde publics et donc, des emplois d'éducatrices? Qu'est-ce qu'on attend pour ouvrir de nouvelles maisons de naissance, permettant ainsi à nos sages-femmes diplômées d'exercer leur profession? Serait-ce qu'aux yeux de ce gouvernement, extraire du minerai a plus de valeur que de s'occuper des personnes, ce que font largement les femmes? » ajoute madame David.
Samedi dernier dans un quotidien de Montréal, la ministre de la Condition féminine, madame Christine St-Pierre, indiquait qu'elle préférait parler d'égalité aux jeunes plutôt que de féminisme. Et que nous devions « modérer notre discours si nous voulions qu'il continue d'être accrocheur. »
« À Québec solidaire, nous ne sommes pas d'accord avec la ministre. Je suis une jeune féministe et fière d'appartenir à un parti qui s'affiche clairement. À l'instar du mouvement des femmes, nous proposons de réduire de façon significative les inégalités sociales, de protéger les services publics, d'assurer une retraite digne à toutes et à tous, de créer des emplois durables et accessibles aux femmes et aux hommes, de mettre en œuvre des mesures de conciliation famille-travail, d'éliminer les violences faites aux femmes et de développer leur confiance en elles, en particulier, face à leur image corporelle. Voilà qui peut intéresser autant les femmes que les hommes en ce 8 mars 2012 », conclut Emilie Guimond-Bélanger, responsable de la Commission nationale des femmes de Québec solidaire.
David Dubois
Responsable communications-QS
514 208-0454
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