Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à prévoir acheter une première maison au cours des deux prochaines années, selon un sondage RBC English
La mise de fonds, la sécurité d'emploi et l'état de préparation sont les préoccupations les plus importantes pour les femmes
TORONTO, le 14 mai 2012 /CNW/ - Parmi les Canadiens qui prévoient acheter une première maison au cours des deux prochaines années, on compte un plus grand nombre de femmes (49 %) que d'hommes (35 %), selon la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC. Dans l'ensemble, 51 % des femmes et 65 % des hommes qui prévoient acheter une propriété au cours des deux prochaines années en possèdent déjà une.
« Un nombre croissant de femmes célibataires acquièrent des propriétés. Cette nouvelle tendance s'explique par l'évolution des revenus, de la composition démographique de la société et des modes de vie, a déclaré Marcia Moffat, chef, Financement sur valeur nette immobilière, RBC. Cependant, les femmes ont tendance à adopter une approche plus prudente que les hommes avant d'acheter une maison, tenant compte au préalable des coûts, de leurs moyens financiers et de leur sécurité d'emploi. »
Parmi les Canadiens qui ont récemment acheté une première propriété, les hommes et les femmes, dans une même proportion (47 %), citent leurs moyens financiers comme principale raison pour laquelle ils n'ont pas fait cet achat avant. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à citer trois autres raisons qui ont entraîné le report de l'achat d'une première propriété.
QUELQUES DONNÉES
Raisons qui ont entraîné le report de l'achat d'une première propriété | Femmes | Hommes |
N'avait pas les moyens financiers de le faire avant | 47 % | 47 % |
N'était pas intéressé ou prêt à être propriétaire | 25 % | 14 % |
Ne bénéficiait pas d'une sécurité d'emploi | 23 % | 15 % |
Épargnait en vue d'avoir une mise de fonds suffisante | 22 % | 14 % |
L'élément de sécurité financière joue également un rôle dans le choix d'un prêt hypothécaire. En effet, selon le sondage, les Canadiennes (16 %), qu'il s'agisse ou non de l'achat d'une première propriété, sont plus nombreuses que les Canadiens (25 %) à opter pour une hypothèque à taux variable.
Toutefois, dans des proportions semblables, les hommes (44 %) et les femmes (40 %) se disent prêts à opter pour un prêt hypothécaire à taux fixe, ce qui reflète la tendance actuelle chez l'ensemble des Canadiens : contracter des hypothèques à taux fixe , à des taux d'intérêt qui se situent à des niveaux planchers records. En outre, les femmes (44 %), plus que les hommes (31 %), privilégient les hypothèques à taux combinés, alliant les caractéristiques des hypothèques à taux fixe et à taux variable, ce qui offre à la fois souplesse et tranquillité d'esprit.
Mme Moffat propose les cinq conseils suivants aux accédants à la propriété :
- Évaluez votre budget et le total des coûts : L'achat d'une maison est une importante décision financière. Évaluez le total des coûts de propriété, en tenant compte de votre mode de vie. Par exemple, si vous aimez les voyages ou les fréquents repas au restaurant, gardez-vous une marge de manœuvre qui vous permettra de continuer à consacrer une partie de votre budget aux activités qui vous importent.
- Mettez de l'ordre dans vos finances : Commencez par obtenir une hypothèque préapprouvée, en consultant un professionnel qui vous aidera à évaluer les coûts à long terme et à choisir l'hypothèque qui vous convient. Ainsi, vous aurez une meilleure idée de ce que vous êtes en mesure de payer, avant même de commencer vos recherches.
- Prévoyez les coûts supplémentaires : N'oubliez pas les frais de clôture, qui peuvent comprendre les honoraires (frais d'avocat ou de notaire), les droits de mutation, ou les frais de garantie de maison neuve. Les frais de clôture correspondent habituellement à 1 ou 2 % du prix d'achat final. Tenez compte de ces éléments dans votre budget, ainsi que du coût des nouveaux appareils électroménagers et du déménagement.
- Établissez un fonds d'urgence : Songez aux dépenses imprévues, comme la réparation du toit, le remplacement du système de chauffage ou une hausse des taxes. Des outils et calculatrices en ligne, de même que des conseils spécialisés, peuvent vous aider à établir un fonds d'urgence.
- Augmentez vos revenus : Cherchez des occasions de réduire vos coûts, par exemple en louant une partie de la maison ou en trouvant un colocataire. Cela peut vous aider à réduire vos coûts, les premières années.
Pour obtenir d'autres conseils, les Canadiens peuvent consulter le Centre d'expertise RBC, ressource en ligne conçue pour les aider à mieux comprendre toutes les questions liées à l'accès à la propriété. Les vidéos de conseils, les articles et les calculatrices en ligne que l'on y trouve peuvent les renseigner sur l'achat d'une première maison ou d'une autre maison, ou sur la rénovation. Les conseillers en prêts hypothécaires de RBC offrent aux Canadiens des conseils professionnels gratuits et sans obligation au sujet des produits et des services hypothécaires de RBC.
À propos de la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC
RBC est le plus grand prêteur hypothécaire au Canada. Plus importante source de conseils financiers pour l'achat de maisons au Canada, RBC effectue des études auprès des consommateurs pour renseigner les Canadiens sur leurs marchés locaux. Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions de la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC, réalisée par Ipsos Reid du 24 au 30 janvier 2012. Le sondage annuel en ligne s'intéresse aux attitudes et aux comportements des Canadiens à l'égard de l'achat d'une maison et de l'accès à la propriété. Les résultats proviennent d'un échantillon établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement. Les échantillons par quotas avec pondération visent à fournir un échantillon probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire non pondéré composé de 2 103 Canadiens adultes, avec un taux de réponse de 100 %, aurait une marge d'erreur de ± 2 %, 19 fois sur 20. La marge d'erreur est plus grande par région ou sous-groupes de la population sondée.
Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
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