OTTAWA, le 2 avril 2015 /CNW Telbec/ - L'Association des produits forestiers du Canada (APFC) et ses membres comprennent et reconnaissent la valeur et l'importance d'aménager les forêts canadiennes de façon responsable. Le couvert forestier canadien est le deuxième plus vaste au monde. Nous récoltons beaucoup moins de 1 % de ces forêts chaque année et selon les lois canadiennes, toutes les zones récoltées doivent être régénérées. Nous pouvons fièrement nous vanter que le Canada conserve 90 % de son couvert forestier d'origine.
Un rapport récent du World Resource Institute (WRI) indique que les incendies de forêt ont augmenté dans la forêt boréale canadienne, ce qui place le Canada au second rang sur la liste mondiale des pertes de couvert forestier en 2013. Il est important de définir ce que le WRI entend par perte de couvert forestier. Il faut faire une distinction entre les cycles naturels et les changements artificiels d'utilisation du territoire lorsqu'on calcule la perte de territoires forestiers.
La perte permanente de forêts due à l'urbanisation ou à l'agriculture est très différente de la perte temporaire causée par la récolte ou par des événements naturels comme un incendie de forêt ou une infestation de ravageurs, après lesquels les arbres repoussent. Des prévisions faisant appel à des scénarios de changements climatiques laissent entendre que le feu et l'activité des ravageurs vont s'intensifier dans la majeure partie des forêts canadiennes. L'industrie des produits forestiers continue de collaborer avec les gouvernements, des universitaires et d'autres parties prenantes à l'adaptation aux changements climatiques et à des stratégies d'atténuation.
« Le Canada est un chef de file mondial des pratiques d'aménagement forestier durable et l'industrie des produits forestiers en fait plus chaque jour pour réduire son empreinte sur l'environnement », affirme le président et chef de la direction de l'APFC, David Lindsay. « Les Canadiens peuvent être fiers de l'aménagement rigoureux de nos ressources forestières renouvelables. Malgré son dossier environnemental déjà solide, l'industrie s'est engagée, par sa Vision2020, à faire encore plus pour réduire son empreinte environnementale de 35 % supplémentaires d'ici la fin de la décennie. »
Le Canada compte 163 millions d'hectares de forêts certifiées, soit 43 % du total mondial et quatre fois plus que tout autre pays. Les forêts certifiées sont évaluées de façon indépendante, ce qui garantit l'application de pratiques d'aménagement forestier durable. En outre, une étude réalisée à l'Université Yale indique que les pratiques d'aménagement forestier canadiennes sont parmi les plus exigeantes dans le monde.
« Au Canada, 100 % des zones récoltées sont régénérées, conformément aux lois, et les perturbations naturelles comme les incendies de forêt et les infestations font partie d'un cycle naturel », explique M. Lindsay. « En fait, certaines espèces d'arbres de la forêt boréale dépendent même du feu pour se régénérer, alors il faut être clair quand on discute de la différence entre une perte temporaire et une perte permanente de couvert forestier. Notre industrie souhaite travailler avec les gouvernements et les groupes environnementaux pour maintenir une forêt en santé et durable pour le Canada. »
L'APFC offre une voix, au Canada et à l'étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l'environnement. L'industrie des produits forestiers, dont le chiffre d'affaires atteint 58 milliards de dollars par année et qui représente 2 % du PIB du Canada, est l'un des plus gros employeurs du pays, a des activités dans des centaines de collectivités et procure 235 000 emplois directs d'un océan à l'autre.
SOURCE Association des produits forestiers du Canada
Monica Bailey, Directrice, Communications, Association des produits forestiers du Canada, [email protected], 613-563-1441 poste 323, Suivez-nous sur Twitter : @FPAC_APFC
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