Les fractures sous la loupe : Ostéoporose Canada lance ses nouvelles lignes
directrices de pratique clinique
Ostéoporose Canada annonce la publication de ses nouvelles Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l'ostéoporose au Canada
TORONTO, le 12 oct. /CNW/ - Aujourd'hui, Ostéoporose Canada a publié ses Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l'ostéoporose au Canada dans le Journal de l'Association médicale canadienne (www.cmaj.ca). Ces nouvelles lignes directrices représentent un changement de paradigme pour ce qui est de la prévention et du traitement des fractures liées à l'ostéoporose. En effet, les lignes directrices sont maintenant axées sur une meilleure identification des fractures causées par des os affaiblis (fractures de fragilisation), alors qu'elles se concentraient auparavant sur le traitement de la faible densité minérale osseuse (DMO).
Malgré la prévalence élevée de fractures de fragilisation, les données actuelles indiquent que ces dernières ne sont pas évaluées ou traitées adéquatement. Une personne ayant subi une fracture de fragilisation est susceptible d'en subir une autre. Pourtant, moins de 20 pour cent des femmes et de 10 pour cent des hommes qui ont subi une fracture de fragilisation suivent des traitements pour prévenir les fractures. Les fractures peuvent avoir un effet dévastateur sur la qualité de vie d'une personne, entraînant des douleurs chroniques, d'autres maladies ou même à la mort. L'identification adéquate des personnes à risque élevé de fracture est essentielle. À cet égard, les nouvelles lignes directrices d'Ostéoporose Canada aident les médecins et les patients à mieux identifier les risques de fracture, améliorant dans la foulée la prévention des fractures et le traitement de l'ostéoporose en général.
« Beaucoup de progrès ont été accomplis en matière de recherche sur l'ostéoporose depuis la publication de nos dernières lignes directrices en 2002, a indiqué la Dre Alexandra Papaioannou, première auteure et professeure de médecine, département de gériatrie, Université McMaster. Nous reconnaissons maintenant que la DMO n'est qu'un des nombreux facteurs de risque de fracture. Il est donc important que les médecins emploient une approche intégrée pour l'évaluation du risque de fracture et utilisent les nouveaux outils disponibles pour mieux traiter l'ostéoporose. »
« Les nouvelles lignes directrices orientent les médecins et le public en général sur la manière de prévenir les fractures et de maintenir des os forts tout au long de la vie, a déclaré le Dr William Leslie, coauteur principal, président du conseil consultatif scientifique d'Ostéoporose Canada et professeur de médecine et de radiologie à l'Université du Manitoba. Les lignes directrices introduisent des outils pour les médecins et les patients, y compris un nouvel outil d'évaluation du risque de fracture sur 10 ans qui guidera les médecins dans le traitement global de patients présentant un risque élevé de fracture. »
« Ostéoporose Canada est enchantée de lancer ces nouvelles lignes directrices, qui guident les patients et les médecins sur les meilleures façons de traiter l'ostéoporose, a affirmé la Dre Famida Jiwa, présidente-directrice générale par intérim d'Ostéoporose Canada. L'impact des fractures de fragilisation peut être dévastateur pour les patients. C'est pourquoi tous les Canadiens et toutes les Canadiennes de plus de 50 ans ayant déjà subi une fracture devraient discuter de l'ostéoporose et des facteurs de risque de fracture avec leur médecin. »
Les lignes directrices recommandent que les patients à risque de fracture modifient leur style de vie afin de prévenir les fractures. La pratique régulière d'une activité physique qui comprend des activités de mise en charge et un apport adéquat en calcium et en vitamine D sont importants pour acquérir de la solidité osseuse et avoir de l'équilibre. De plus, pour certaines personnes, il peut être nécessaire de prendre des médicaments afin de prévenir les fractures.
Souvent, l'ostéoporose passe inaperçue et ne présente pas de symptômes. Toutefois, des signes courants peuvent indiquer la présence de la maladie, notamment une fracture de la colonne vertébrale ou de la hanche pour laquelle aucun trauma significatif à l'os n'est noté. Pour beaucoup de Canadiens de plus de 50 ans, une fracture de la hanche liée à l'ostéoporose survient généralement à la suite d'une chute. Des antécédents familiaux de fractures de fragilisation constituent un facteur de risque d'ostéoporose. De plus, une cyphose (bosse dans le haut du dos) ou une diminution de la taille indique souvent la possibilité d'une fracture de la colonne vertébrale. Pour les personnes à haut risque de fracture, une intervention précoce est la clé de la prévention des fractures. Ainsi, les gens éprouvant les symptômes mentionnés ci-dessus devraient en parler à leur médecin.
À propos d'Ostéoporose Canada
Ostéoporose Canada est la seule organisation nationale de bienfaisance enregistrée au service des personnes touchées par l'ostéoporose ou à risque d'en souffrir. Conformément à sa vision d'un Canada sans fractures ostéoporotiques, l'organisation informe, donne des moyens et soutient les personnes et les communautés en matière de réduction de risque et de traitement de l'ostéoporose en offrant de l'information médicale exacte aux patients, aux professionnels de la santé et au public.
Au Canada, au moins deux millions de personnes sont aux prises avec l'ostéoporose. Une femme sur quatre et beaucoup d'hommes de plus de 50 ans sont atteints d'ostéoporose. Toutefois, cette maladie peut survenir à tout âge. Environ 30 000 fractures de la hanche se produisent chaque année au Canada. Les données sur les fractures de la colonne vertébrale sont limitées. Cependant, on estime que 65 pour cent des fractures vertébrales demeurent non détectées. Pour de plus amples renseignements, visitez le www.osteoporosecanada.ca.
Renseignements:
ou pour demander une entrevue avec un porte-parole d'Ostéoporose Canada, veuillez contacter :
Ania Basiukiewicz
Ostéoporose Canada
[email protected]
416-696-2663 poste 240
Katherine Vanda
HKDP Communications et affaires publiques
[email protected]
514 395-0375, ext. 232
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