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Association des garderies non subventionnées en installation (AGNSI)14 sept, 2023, 09:00 ET
MONTRÉAL, le 14 sept. 2023 /CNW/ - L'Association des garderies non subventionnées en installation (AGNSI) a réagi aujourd'hui à l'occasion de la rentrée parlementaire.
« La situation actuelle, marquée par un nombre croissant de départs d'éducatrices qualifiées et non formé est alarmante et met en péril la qualité de l'éducation et de la garde des enfants au sein de nos services de la petite enfance. Les raisons de ces départs sont multiples, mais elles sont toutes en partie liées aux politiques gouvernementales en place.
Les principales préoccupations que nous souhaitons souligner sont les suivantes :
- Conditions de Travail Insoutenables : Les éducatrices sont confrontées à des conditions de travail difficiles, avec des salaires insuffisants, des charges de travail excessives et un manque de ressources adéquates. Cette situation nuit non seulement à leur bien-être, mais aussi à leur capacité à offrir une éducation de qualité aux enfants.
- Manque flagrant et préoccupant de la main d'œuvre au sein du secteur de la petite enfance en particulier chez les garderies non subventionnées en installations.
- Manque de souplesse et de rapidité de traitement de dossier de la main d'œuvre étrangère par les deux paliers des gouvernements.
- Stress et Épuisement : Les éducatrices subissent un niveau de stress élevé en raison des exigences du travail et de l'absence de ressources pour faire face à ces défis. L'épuisement professionnel devient de plus en plus courant, ce qui compromet la qualité des soins prodigués aux enfants.
- Impact sur les Enfants : Les conséquences de ces départs d'éducatrices se font ressentir sur le développement des enfants. Ils méritent un environnement stable et des interactions significatives pour s'épanouir, ce qui est compromis par le roulement élevé du personnel.» a expliqué David Haddaoui, président de l'AGNSI.
« L'AGNSI appelle La ministre de la Famille pour qu'elle soit son porte-parole au conseil des ministres du gouvernement pour inciter cette dernière à prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes et investir dans le crédit d'impôt pour le service de garde l'éducation.
Nous demandons spécifiquement :
Une augmentation substantielle des salaires des éducatrices pour refléter l'importance de leur rôle.
Une augmentation substantielle du crédit d'impôt envers les familles qui fréquentent les garderies non subventionnées pour que les gestionnaires puissent réénumérer leurs éducatrices à la hauteur de leur compétence et pour refléter l'importance de leur rôle.
Un soutien accru et plus efficace à la formation continue et au perfectionnement professionnel des éducatrices.
La reconnaissance de la profession d'éducatrice comme essentielle à la société.
L'AGNSI est prête à travailler en collaboration avec le gouvernement et d'autres parties prenantes pour trouver des solutions constructives à ces problèmes pressants.
« Nous croyons fermement qu'une éducation de qualité pour nos enfants commence par le bien-être de ceux qui les guident au quotidien. » a conclu M. Haddaoui.
Le Québec regroupe quelque 1 350 garderies privées non subventionnées fréquentées par environ 70 000 enfants. L'Association des garderies non subventionnées en installation est née de la volonté de trois propriétaires qui voulaient voir naitre une association nationale, avec des membres de leur conseil d'administration des quatre coins de Québec, pour bien comprendre les enjeux de chacune des régions. L'AGNSI participe à toutes les tables de travail du ministère de la Famille et tient à défendre l'équité pour les parents qui fréquentent son réseau. Pour plus de détails, consultez le agnsi.com.
SOURCE Association des garderies non subventionnées en installation (AGNSI)
Pour information ou pour une demande d'entrevue : David Haddaoui, 514-699-7234 (cellulaire), [email protected]
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