Les gouvernements du Canada et de la Saskatchewan signent un protocole d'entente sur la Subvention canadienne pour l'emploi English
Aider les résidents de la Saskatchewan à suivre une formation débouchant sur un emploi garanti
OTTAWA, le 21 mars 2014 /CNW/ - Le ministre de l'Emploi et du Développement social, l'honorable Jason Kenney, et le ministre de l'Économie, l'honorable Bill Boyd, ont signé aujourd'hui un protocole d'entente sur la Subvention canadienne pour l'emploi.
Annoncée dans le Plan d'action économique de 2013, la Subvention canadienne pour l'emploi est une manière novatrice de donner de la formation qui conduira à des emplois garantis. Elle fait participer les employeurs aux décisions en matière de formation afin que les Canadiens acquièrent les compétences et la formation dont ils ont besoin pour occuper les emplois disponibles. La Subvention est suffisamment flexible pour répondre aux besoins des entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions.
La Subvention canadienne pour l'emploi fait partie de l'engagement du gouvernement du Canada de résoudre le paradoxe d'une économie où trop de Canadiens sont sans emploi alors que trop d'emplois sont vacants.
Les faits en bref
- En Saskatchewan, le nombre de travailleurs aptes au travail par emploi vacant (ratio chômeurs-postes vacants) était de 2,4 en décembre 2013, ce qui est en deçà de la moyenne nationale (6,3).
- Les plans d'embauche des employeurs de la Saskatchewan restent positifs, selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante. En effet, 29 % des employeurs prévoient embaucher des employés à temps plein, 62 % prévoient maintenir les niveaux d'emploi et 9 % seulement prévoient réduire les effectifs en janvier 2014.
- Au cours des cinq prochaines années, on s'attend à ce que la Saskatchewan ait besoin de 35 000 nouveaux travailleurs et d'environ 60 000 travailleurs de remplacement, selon la publication 2013 Saskatchewan Employment Forecast. Les besoins devraient s'élever à 5 500 travailleurs dans le secteur de la construction, à 6 100 travailleurs dans celui du transport et de l'entreposage, et à 4 800 dans celui des mines, du pétrole et du gaz. Dans le secteur manufacturier, on aura besoin de 4 000 travailleurs, et dans les secteurs des services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans l'administration des entreprises, les besoins devraient s'élever à 16 700 travailleurs.
Citations
« La création d'emplois, la croissance économique et la prospérité à long terme sont les grandes priorités de notre gouvernement. La Subvention canadienne pour l'emploi garantira une plus grande participation des employeurs et fera en sorte que la formation axée sur les compétences mène à des emplois garantis. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les gens de la Saskatchewan qui pourront accéder plus facilement à la formation qui les mènera à des emplois concrets et garantis et tireront le maximum de fonds consacrés à la formation axée sur les compétences. Il s'agit également d'une bonne nouvelle pour l'économie de la Saskatchewan puisque la Subvention canadienne pour l'emploi fera augmenter les sommes que les employeurs investissent dans la formation axée sur les compétences et aidera les employeurs à former les Canadiens pour qu'ils puissent occuper les emplois dont ils ont besoin pour faire croître et réussir leur entreprise. »
- L'honorable Jason Kenney, ministre de l'Emploi et du Développement social
« L'un des grands défis que doit affronter la Saskatchewan pour maintenir son dynamisme économique consiste à disposer du nombre de travailleurs nécessaires mais également à disposer d'un nombre suffisant de travailleurs qualifiés. Le plan de croissance de la Saskatchewan permet à la province de saisir les nouveaux débouchés économiques qui se présentent à elle et de relever les défis que pose la croissance. L'une des caractéristiques essentielles de ce plan est la mise en œuvre d'un programme ambitieux visant à éduquer, former et améliorer les compétences d'une main-d'œuvre hautement qualifiée. La Subvention canadienne pour l'emploi favorisera la formation axée sur les compétences dans l'un des marchés du travail les plus difficiles du pays. »
- L'honorable Bill Boyd, ministre de l'Économie de la Saskatchewan
Produit connexe
Document d'information
Lien connexe
Subvention canadienne pour l'emploi
Document d'information
Le protocole d'entente qui a été signé aujourd'hui prévoit le renouvellement de l'Entente sur le marché du travail - qui est devenue le Fonds canadien pour l'emploi - et la création de la Subvention canadienne pour l'emploi.
Fonds canadien pour l'emploi
Créées en 2007, les Ententes sur le marché du travail (EMT) qui existent actuellement, deviendront le nouveau Fonds canadien pour l'emploi. Cette mesure favorisera une plus grande participation des employeurs dans la formation. À l'échelle nationale, le gouvernement du Canada continuera de verser chaque année 500 millions de dollars aux provinces et aux territoires sous forme d'investissements dans la formation axée sur les compétences dans le cadre du Fonds canadien pour l'emploi. La Saskatchewan continuera de recevoir environ 16 millions de dollars, soit la part des 500 millions de dollars qui revient à la Saskatchewan en fonction du nombre d'habitants.
Le Fonds canadien pour l'emploi comprendra maintenant un montant de 200 millions de dollars pour la formation axée sur les employeurs, qui pourrait inclure des fonds pour la Subvention canadienne pour l'emploi ou d'autres programmes de formation axée sur l'employeur déjà en place. En Saskatchewan, cela signifie qu'environ 6 millions de dollars de sa part du Fonds canadien pour l'emploi seront consacrés à cette formation axée sur l'employeur.
Subvention canadienne pour l'emploi
La Subvention canadienne pour l'emploi aidera les Canadiens à obtenir la formation dont ils ont besoin pour occuper les emplois disponibles et elle confiera aux employeurs les décisions relatives à la formation axée sur les compétences. Elle permettra d'accorder jusqu'à 15 000 $ par personne pour les coûts de formation, ce qui comprend les droits de scolarité et le coût du matériel de formation, dont un maximum de 10 000 $ en contributions fédérales. Les employeurs seront tenus de verser une contribution équivalant en moyenne au tiers du coût total de la formation.
Les provinces et les territoires auront toute latitude en ce qui concerne la provenance des fonds de la Subvention canadienne pour l'emploi. Ces fonds pourront provenir d'allocations provinciales ou territoriales au titre du Fonds canadien pour l'emploi, des ententes sur le développement du marché du travail, ou de sources provinciales ou territoriales.
La Subvention canadienne pour l'emploi ciblera la formation de courte durée donnée par des organismes de formation indépendants admissibles, par exemple des collèges communautaires, des collèges d'enseignement professionnel, des centres de formation syndicaux et des formateurs privés. La formation pourra être donnée en classe, en milieu de travail ou en ligne.
Toutes les entreprises du secteur privé et les entreprises sans but lucratif qui ont un plan de formation visant à permettre à des Canadiens d'occuper de nouveaux emplois ou de meilleurs emplois pourront faire une demande de Subvention canadienne pour l'emploi, dès que celle-ci aura été mise en œuvre.
La Subvention canadienne pour l'emploi sera suffisamment flexible pour répondre aux besoins des entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions. Les petites entreprises bénéficieront de modalités flexibles, comme la possibilité d'inclure les salaires dans le calcul de la contribution de l'employeur. Cela contribuera à faire en sorte que toutes les entreprises, peu importe leur taille, pourront participer entièrement à la Subvention canadienne pour l'emploi.
La Subvention canadienne pour l'emploi garantira que les employeurs participeront véritablement, en tant que partenaires, au système de formation axée sur les compétences, dont les coûts seront partagés. Ainsi, la formation correspondra davantage aux possibilités d'emploi, en particulier dans les secteurs qui connaissent un déséquilibre des compétences et des pénuries de main-d'œuvre.
La Subvention canadienne pour l'emploi bénéficie d'un solide appui de la part des employeurs et d'autres intervenants, y compris les suivants :
- le Département des métiers de la construction, FAT-COI
- l'Association nationale des collèges de carrières
- la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante
- Manufacturiers et Exportateurs du Canada
- l'Association canadienne de la construction
- l'Association canadienne de la technologie de l'information
- le Bureau canadien de soudage
- Ingénieurs Canada
- la Progressive Contractors Association
- l'Association chrétienne du travail du Canada
- l'Association canadienne des constructeurs d'habitations
- l'Association des armateurs canadiens
- l'Association canadienne de l'électricité
- l'Institut canadien de plomberie et de chauffage
- Merit Canada
- Polytechnics Canada
- l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs
- l'Association canadienne de l'industrie de la chimie
- l'Association des industries aérospatiales du Canada
SOURCE : Emploi et Développement social Canada
Alexandra Fortier
Cabinet du ministre Kenney
819-994-2482
Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada
819-994-5559
[email protected]
Suivez-nous sur Twitter
Partager cet article