Les gouvernements du Canada et des États-Unis annoncent des cibles pour réduire de 40 % le phosphore dans le lac Érié afin d'améliorer la qualité de l'eau English
Nouvelles cibles afin de diminuer la prolifération des algues toxiques et nuisibles dans le lac Érié
WASHINGTON, D.C., le 22 févr. 2016 /CNW/ - L'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, et madame Gina McCarthy, administratrice de l'Environmental Protection Agency des États-Unis, ont annoncé aujourd'hui l'adoption par le Canada et les États-Unis de cibles qui visent à réduire le phosphore qui entre dans les eaux du lac Érié.
Les algues sont naturellement présentes dans les systèmes d'eau douce. Elles sont un élément essentiel du réseau alimentaire en milieu aquatique et des écosystèmes sains. Leur présence en trop grand nombre en raison d'une teneur élevée de phosphore peut cependant créer des conditions néfastes pour la santé humaine et l'environnement.
En signant l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs, le Canada et les ÉtatsUnis se sont engagés à lutter contre la menace croissante de la prolifération des algues toxiques et nuisibles dans le lac Érié et ont convenu de fixer de nouvelles cibles binationales de réduction du phosphore dans le lac Érié d'ici février 2016.
Citations
« Le Canada est conscient de l'urgence et de l'ampleur de la menace que pose la prolifération d'algues toxiques et nuisibles pour la qualité de l'eau et la santé de l'écosystème du lac Érié. L'établissement de ces cibles permet d'affermir notre volonté à collaborer avec nos voisins des États-Unis, ainsi qu'avec tous les intervenants du Canada et des États-Unis qui se partagent ce plan d'eau, afin de protéger le lac Érié, une formidable ressource naturelle. »
- L'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
« Si nous voulons protéger la santé publique, nous devons restaurer les Grands Lacs pour tous ceux qui en dépendent. La première étape des travaux urgents que nous devons accomplir ensemble afin de protéger le lac Érié des algues toxiques, de la prolifération des algues nuisibles et d'autres effets causés par le ruissellement des nutriments consiste à établir ces importantes limites de phosphore. Cependant, nos travaux ne s'arrêtent pas là; d'ailleurs, nous avons déjà commencé à prendre des mesures pour atteindre les cibles fixées. »
- Gina McCarthy, administratrice, Environmental Protection Agency des États-Unis
Faits en bref
- La prolifération d'algues nuisibles qui s'est produite en 2015 dans le lac Érié est la plus grande prolifération enregistrée au cours du siècle.
- Dans le but d'établir les cibles, une équipe de plus de 40 experts du Canada et des États‑Unis a été formée, sous la direction d'Environnement et Changement climatique Canada et de l'Environmental Protection Agency des ÉtatsUnis.
- Au Canada, plus de 50 personnes, groupes et organismes représentant le secteur agricole et d'autres organisations non gouvernementales, des offices de protection de la nature, des administrations municipales, des organismes du gouvernement de l'Ontario, des Premières Nations et des universités ont formulé leurs commentaires sur les cibles proposées au moyen d'un outil en ligne et d'échanges en personne.
Lien connexe
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les cibles communes, visiter le site binational.net.
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada
Caitlin Workman, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-938-9436; Relations avec les médias, Environnement et Changement climatique Canada, 819-938-3338
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