Les gouvernements du Canada et du Nouveau-Brunswick signent une entente de principe dans le cadre de la Subvention canadienne pour l'emploi - Aider les Néo-Brunswickois à suivre une formation débouchant sur un emploi garanti English
OTTAWA, le 14 mars 2014 /CNW/ - Le ministre de l'Emploi et du Développement social, l'honorable Jason Kenney, et le ministre de l'Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, l'honorable Jody Carr, ont signé une entente de principe dans le cadre de la Subvention canadienne pour l'emploi.
Annoncée dans le Plan d'action économique de 2013, la Subvention canadienne pour l'emploi est une manière novatrice de donner de la formation qui conduira à des emplois garantis. Elle fait participer les employeurs aux décisions en matière de formation afin que les Canadiens acquièrent les compétences et la formation dont ils ont besoin pour occuper les emplois disponibles. La Subvention est suffisamment flexible pour répondre aux besoins des entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions.
La Subvention canadienne pour l'emploi fait partie de l'engagement du gouvernement du Canada de résoudre le paradoxe d'une économie où trop de Canadiens sont sans emploi alors que trop d'emplois sont vacants.
Les faits en bref
- Au Nouveau-Brunswick, on prévoit que 6 000 travailleurs de métier qualifiés, ou 28 % de la main-d'œuvre actuelle, prendront leur retraite au cours des prochaines années.
- S'il est approuvé, le projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada créera plus de 3 700 emplois au Nouveau-Brunswick pendant les phases de développement de construction seulement. Près de 40 % des emplois créés toucheront les travaux de génie et de construction dans l'industrie pétrolière et gazière.
- Au cours des dix prochaines années, on s'attend à ce que le Canada ait besoin de 319 000 nouveaux travailleurs dans le secteur de la construction. Par ailleurs, les besoins devraient s'élever à 145 000 nouveaux travailleurs dans le secteur minier et à 130 000 nouveaux travailleurs dans le secteur pétrolier d'ici 2020.
Citations
« La création d'emplois, la croissance économique et la prospérité à long terme sont les grandes priorités de notre gouvernement. La Subvention canadienne pour l'emploi garantira une plus grande participation des employeurs et fera en sorte que la formation axée sur les compétences mène à des emplois garantis. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les résidents du Nouveau-Brunswick qui pourront accéder plus facilement à la formation qui les mènera à des emplois concrets et garantis et tireront le maximum de fonds consacrés à la formation axée sur les compétences. Il s'agit également d'une bonne nouvelle pour l'économie du Nouveau-Brunswick puisque la Subvention canadienne pour l'emploi fera augmenter les sommes que les employeurs investissent dans la formation axée sur les compétences et aidera les employeurs à former les Canadiens pour qu'ils puissent occuper les emplois dont ils ont besoin pour faire croître et réussir leur entreprise. »
- L'honorable Jason Kenney, ministre de l'Emploi et du Développement social
« Nous contribuons à la croissance de notre province en mettant l'accent sur les gens, les compétences et les emplois. Cette entente nous aidera à continuer d'offrir des programmes éprouvés et efficaces pour les travailleurs vulnérables et les chômeurs, tout en confiant aux employeurs un plus grand rôle dans la formation. Je remercie tous mes collègues dans l'ensemble du pays, y compris le ministre Kenney, pour leur engagement et leur collaboration continus dans la conclusion de cette entente. Je remercie également le premier ministre David Alward de m'avoir confié cet important dossier. Il ne fait aucun doute que son leadership nous a aidés à en arriver là. »
- L'honorable Jody Carr, ministre de l'Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail
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Subvention canadienne pour l'emploi
Document d'information
L'entente de principe qui a été signée aujourd'hui prévoit le renouvellement de l'Entente sur le marché du travail - qui est devenue le Fonds canadien pour l'emploi - et la création de la Subvention canadienne pour l'emploi.
Fonds canadien pour l'emploi
Créées en 2007, les Ententes sur le marché du travail (EMT) qui existent actuellement, deviendront le nouveau Fonds canadien pour l'emploi. Cette mesure favorisera une plus grande participation des employeurs dans la formation. À l'échelle nationale, le gouvernement du Canada continuera de verser chaque année 500 millions de dollars aux provinces et aux territoires sous forme d'investissements dans la formation axée sur les compétences dans le cadre du Fonds canadien pour l'emploi. Le Nouveau-Brunswick continuera de recevoir environ 11 millions de dollars, soit la part des 500 millions de dollars qui revient au Nouveau-Brunswick en fonction du nombre d'habitants.
Le Fonds canadien pour l'emploi comprendra maintenant un montant de 200 millions de dollars pour la formation axée sur les employeurs, qui pourrait inclure des fonds pour la Subvention canadienne pour l'emploi ou d'autres programmes de formation axée sur l'employeur déjà en place. Au Nouveau-Brunswick, cela signifie qu'environ 4 millions de dollars de sa part du Fonds canadien pour l'emploi seront consacrés à cette formation axée sur l'employeur.
Subvention canadienne pour l'emploi
La Subvention canadienne pour l'emploi aidera les Canadiens à obtenir la formation dont ils ont besoin pour occuper les emplois disponibles et elle confiera aux employeurs les décisions relatives à la formation axée sur les compétences. Elle permettra d'accorder jusqu'à 15 000 $ par personne pour les coûts de formation, ce qui comprend les droits de scolarité et le coût du matériel de formation, dont un maximum de 10 000 $ en contributions fédérales. Les employeurs seront tenus de verser une contribution équivalant en moyenne au tiers du coût total de la formation.
Les provinces et les territoires auront toute latitude en ce qui concerne la provenance des fonds de la Subvention canadienne pour l'emploi. Ces fonds pourront provenir d'allocations provinciales ou territoriales au titre du Fonds canadien pour l'emploi, des ententes sur le développement du marché du travail, ou de sources provinciales ou territoriales.
La Subvention canadienne pour l'emploi ciblera la formation de courte durée donnée par des organismes de formation indépendants admissibles, par exemple des collèges communautaires, des collèges d'enseignement professionnel, des centres de formation syndicaux et des formateurs privés. La formation pourra être donnée en classe, en milieu de travail ou en ligne.
Toutes les entreprises du secteur privé et les entreprises sans but lucratif qui ont un plan de formation visant à permettre à des Canadiens d'occuper de nouveaux emplois ou de meilleurs emplois pourront faire une demande de Subvention canadienne pour l'emploi, dès que celle-ci aura été mise en œuvre.
La Subvention canadienne pour l'emploi sera suffisamment flexible pour répondre aux besoins des entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions. Les petites entreprises bénéficieront de modalités flexibles, comme la possibilité d'inclure les salaires dans le calcul de la contribution de l'employeur. Cela contribuera à faire en sorte que toutes les entreprises, peu importe leur taille, pourront participer entièrement à la Subvention canadienne pour l'emploi.
La Subvention canadienne pour l'emploi garantira que les employeurs participeront véritablement, en tant que partenaires, au système de formation axée sur les compétences, dont les coûts seront partagés. Ainsi, la formation correspondra davantage aux possibilités d'emploi, en particulier dans les secteurs qui connaissent un déséquilibre des compétences et des pénuries de main-d'œuvre.
La Subvention canadienne pour l'emploi bénéficie d'un solide appui de la part des employeurs et d'autres intervenants, y compris les suivants :
- le Département des métiers de la construction, FAT-COI
- l'Association nationale des collèges de carrières
- la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante
- Manufacturiers et Exportateurs du Canada
- l'Association canadienne de la construction
- l'Association canadienne de la technologie de l'information
- le Bureau canadien de soudage
- Ingénieurs Canada
- la Progressive Contractors Association
- l'Association chrétienne du travail du Canada
- l'Association canadienne des constructeurs d'habitations
- l'Association des armateurs canadiens
- l'Association canadienne de l'électricité
- l'Institut canadien de plomberie et de chauffage
- Merit Canada
- Polytechnics Canada
- l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs
- l'Association canadienne de l'industrie de la chimie
- l'Association des industries aérospatiales du Canada
SOURCE : Emploi et Développement social Canada
Alexandra Fortier
Cabinet du ministre Kenney
819-994-2482
Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada
819-994-5559
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