Les groupes culturels s'opposent aux contrats draconiens imposés aux pigistes de Transcontinental Media English
Nouvelles fournies par
SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER04 mars, 2013, 15:32 ET
OTTAWA, le 4 mars 2013 /CNW/ - Transcontinental Media oblige ses rédacteurs et photographes pigistes à signer un contrat qui les dépouille de tous les droits de leur travail sans leur accorder une rémunération raisonnable ni même la possibilité de négocier.
Le Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) et sa section locale de pigistes, le Syndicat canadien des pigistes (SCP), s'opposent fermement à cette pratique.
« Cette pratique est dégoûtante. Les pigistes tentent désespérément de gagner leur vie au moyen de leur créativité et font maintenant face à un empire médiatique qui tient à leur dérober les droits de leur travail. Nous ne resterons pas inactifs en laissant cet employeur bafouer des droits de création acquis depuis longtemps. Ces droits sont trop importants pour ceux qui travaillent dans l'industrie médiatique », a déclaré Peter Murdoch, vice-président Médias pour le SCEP.
Le SCEP est le plus important syndicat de l'industrie médiatique représentant des milliers de travailleurs dans le secteur de la presse écrite au Canada.
En vertu de ce nouveau contrat de Transcontinental, le travail des pigistes devient la propriété exclusive de l'entreprise. En effet, le travail de ces personnes est traité exactement de la même manière que s'il avait été produit par un rédacteur ou un photographe attitré, mais à quelques différences près : les pigistes reçoivent des honoraires minables, n'ont pas de sécurité d'emploi, n'ont aucun régime d'avantages sociaux et ne sont même pas admissibles à des protections aussi fondamentales que l'assurance-emploi.
« Voilà un scénario typique du vieux dicton 'Avoir le beurre et l'argent du beurre' », a déclaré Michael O'Reilly, président du SCP. « Transcontinental prend tous les avantages à son compte et évite toute responsabilité typiquement associée au fait d'avoir des employés. Il est inquiétant de constater que le plus important imprimeur du Canada, dont les revenus sont de l'ordre de deux milliards de dollars, procède à une attaque en règle contre certaines des personnes les moins bien rémunérées de l'industrie culturelle au Canada. »
Le Syndicat canadien des pigistes participe à la direction d'une vaste coalition d'organisations qui s'opposent à ce nouveau type de contrat.
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
Michael O'Reilly, président
Syndicat canadien des pigistes (SCEP 2040)
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier
Téléphone : 613 686-3389
[email protected]
Partager cet article