Les idées fausses au sujet du VPH pourraient exposer les Québécois(es) à un risque de cancer English
Alors que près de 300 Québécoises âgées de 25 à 44 ans reçoivent un diagnostic de cancer du col de l'utérus chaque année, Marianne St-Gelais, médaillée olympique et championne du monde, invite les femmes à prendre leur santé en main
KIRKLAND, QC, le 21 août 2019 /CNW/ - Alors que près de trois Québécois sur quatre (72 %) pensent connaître le virus du papillome humain (VPH), les résultats d'un nouveau sondage Léger mené au Québec auprès de 1 000 hommes et femmes (âgés de 23 à 45 ans) révèle que de nombreuses erreurs répandues circulent encore au sujet du VPH. Selon la Société canadienne du cancer, le VPH est à l'origine de la quasi-totalité des cas de cancer du col de l'utérusi.
On estime que jusqu'à 75 % des hommes et des femmes ayant une vie sexuelle active contracteront une infection par le VPH au moins une fois au cours de leur vieii. Chaque année, au Québec seulement, près de 300 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l'utérus, ce qui le classe au troisième rang des cancers les plus fréquents chez les femmes âgées de 25 à 44 ansiii.
Malgré la forte corrélation entre le VPH et le cancer du col de l'utérus, seulement 20 % des Québécoises interrogées ont déclaré avoir été vaccinées contre le VPH, et 37,9 % estiment qu'elles n'ont pas besoin d'être immunisées contre le VPH.
« Il semble que certains Québécois connaissent mal les facteurs de risque pouvant les exposer à l'infection par le VPH et au cancer du col de l'utérus, a expliqué la Dre France Leduc, obstétricienne-gynécologue. Nous voulons encourager un débat public éclairé dans la province sur la façon dont les hommes et les femmes peuvent prendre des mesures de prévention contre les infections et les cancers liés au VPH. »
Puisque le VPH ne cause souvent aucun symptôme, la majorité des femmes et des hommes infectés par le virus peuvent le transmettre sans même le savoiriv. Environ le tiers des Canadiens chez qui on a diagnostiqué un cancer lié au VPH étaient des hommesv. Toutefois, environ la moitié des Québécois (52,2 %) et des Québécoises (47,7 %) interrogés ont affirmé à tort être d'accord avec l'énoncé selon lequel le VPH est tout aussi prévalent chez les hommes que chez les femmes.
Au Québec, une femme sur cinq (20,3 %) interrogée croit également, de façon erronée, que le cancer du col de l'utérus est héréditaire. De plus, 58,2 % des femmes indiquent que le fait d'être dans une relation monogame est la principale raison pour laquelle elles n'ont pas été vaccinées ou pensent qu'elles n'ont pas besoin d'être vaccinées, bien que la plupart des femmes (73,2 %) sachent qu'elles sont susceptibles d'être infectées par le VPH même si elles n'ont pas de multiples partenaires.
Marianne St-Gelais, ancienne patineuse de vitesse canadienne sur courte piste, triple médaillée d'argent aux Jeux olympiques et championne du monde, a constaté personnellement les conséquences d'une infection par le VPH. Elle pense qu'il est important que les femmes soient plus conscientes de leurs choix, notamment de ceux qui touchent leur santé sexuelle.
« Le fait de voir une personne chère vivre le choc et le stress du diagnostic et du traitement liés à une infection par le VPH m'a fait comprendre l'importance de la prévention, explique Marianne St-Gelais. En sensibilisant davantage la population au VPH, nous responsabiliserons les hommes et les femmes du Québec en leur expliquant comment se protéger contre les maladies et les cancers liés au VPH. »
Au Québec, une femme sur quatre (23,2 %) pense également à tort que si elle a déjà été infectée par le VPH, la vaccination ne peut plus la protéger contre les infections futures. Toutefois, les études montrent que même si vous êtes infecté par l'un des types de VPH, la vaccination peut aider à vous protéger contre les autres souches du virus auxquelles vous n'avez pas été exposéesii.
Mesures à prendre pour prévenir le VPH
Les Québécois peuvent agir immédiatement afin d'aider à se protéger contre l'infection par le VPH ainsi que les cancers et les maladies qui lui sont associés :
- Si vous êtes actif ou active sexuellement, utilisez un condom en latex lors de chaque relation sexuelle. Cependant, il est important de savoir que le VPH peut infecter les régions qui ne sont pas protégées par le condom. Les condoms ne protègent donc pas complètement contre le VPH lors du contact sexuelvi.
- Limitez le nombre de vos partenaires sexuels pour réduire le risque de transmission du VPHiii.
- Cessez de fumer - le tabagisme peut rendre certaines femmes plus susceptibles d'être atteintes d'un cancer du col de l'utérus si elles ont été infectées par le VPHiii.
- Les dépistages réguliers sont importants pour aider à prévenir le cancer du col de l'utérusiii.
- La vaccination est une option qui permet de prévenir les infections causées par certains types de VPH qui sont couverts par les vaccinsii.
- Même si vous êtes infecté par l'un des types de VPH, la vaccination peut aider à vous protéger contre les autres souches du virus auxquelles vous n'avez pas été exposéesii.
- Il est important de se rappeler que même si vous avez été vacciné, vous présentez un risque d'infection par les souches de VPH qui ne sont pas couvertes par les vaccins. De plus, la vaccination ne protège pas tout le monde et vous avez peut-être été exposé au VPH avant d'être vacciné. C'est pourquoi il est si important d'avoir des pratiques sexuelles sans risque et, pour les femmes, de passer un test Pap régulièrementiii.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le VPH, les patients doivent consulter leur professionnel de la santé ou visiter le site www.ParlonsVPH.ca.
À propos du sondage
Sondage en ligne parrainé par Merck Canada Inc, mené du 15 au 22 avril 2019 auprès d'un panel Léger de 1 000 résidents du Québec âgés de 23 à 45 ans (n = 700 femmes; n = 300 hommes). Des quotas ont été fixés afin de veiller à ce que la taille de l'échantillon soit pertinente dans les régions de Montréal, de Québec, de Sherbrooke, de Trois-Rivières, de Gatineau et du Saguenay. La marge d'erreur de cette étude était de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.
i Société canadienne du cancer, 2018. VPH et cancer. Accessible à l'adresse : http://www.cancer.ca/fr-ca/prevention-and-screening/reduce-cancer-risk/make-informed-decisions/get-vaccinated/hpv-and-cancer/?region=on (consulté en juillet 2018).
ii Gouvernement du Canada, 2017. Virus du papillome humain (VPH). Accessible à l'adresse : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/virus-papillome-humain-vph.html (consulté en juin 2018).
iii Gouvernement du Québec, 2017. Cancer du col de l'utérus. Accessible à l'adresse : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/cancer/cancer-du-col-de-l-uterus/.
iv Centers for Disease Control and Prevention, 2017. HPV and Men - CDC Fact Sheet. Accessible à l'adresse : https://www.cdc.gov/std/hpv/hpvandmen-fact-sheet-february-2012.pdf (en anglais seulement; consulté en juillet 2018).
v Société canadienne du cancer, 2016. Fiche d'information médias no 1 : Statistiques canadiennes sur le cancer. Accessible à l'adresse : http://www.cancer.ca/fr-ca/about-us/for-media/media-releases/national/2016/cancer-statistics-backgrounder-1/?region=on (consulté en juillet 2018).
vi Centers for Disease Control and Prevention, 2017. Genital HPV Infection - Fact Sheet. Accessible à l'adresse : https://www.cdc.gov/std/hpv/stdfact-hpv.htm (en anglais seulement; consulté en juin 2018).
SOURCE Merck Canada inc.
Pour de plus amples renseignements ou pour coordonner une entrevue : Anthoni Roch, FleishmanHillard HighRoad, 514-798-6135, [email protected]
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