Les incitatifs commerciaux et la collaboration au sein de la chaîne d'approvisionnement sont la clé d'un accroissement des expéditions de céréales English
Un retour intrusif à une re-réglementation n'augmentera seul le volume des expéditions de céréales, maintenant ou dans le futur
WINNIPEG, le 9 avril 2014 /CNW Telbec/ - Claude Mongeau, président-directeur général du CN (TSX : CNR) (NYSE : CNI) a dit aujourd'hui que le système de manutention et de transport des céréales du Canada ne parviendra à acheminer efficacement les céréales vers les marchés que si les incitatifs commerciaux soutiennent la chaîne d'approvisionnement et que tous les partenaires de cette même chaîne sont tenus de répondre de leur performance.
M. Mongeau, qui s'adressait à des représentants du secteur céréalier lors d'une allocution devant la Chambre de commerce de Winnipeg, a dit : « Les problèmes liés à l'acheminement des céréales découlent de circonstances extrêmes - une énorme récolte centenaire et un hiver sans précédent.
« Pour que nous puissions avancer en terrain solide, il faut que le système de manutention et de transport des céréales soit soumis à un cadre approprié de mesures incitatives et d'imputabilité. Une collaboration plus poussée au sein de la chaîne d'approvisionnement et une coordination de bout en bout doivent s'appuyer sur des réalités commerciales et économiques.
« Pénaliser les chemins de fer en recourant à la re-réglementation n'aidera pas à accroître les expéditions de céréales, aujourd'hui ou demain. La réglementation inappropriée d'Ottawa entraînera un contrôle gouvernemental sur le transport des céréales plus important que ce qu'on avait vu depuis des décennies et fera perdre aux agriculteurs et aux autres clients des chemins de fer les gains significatifs qui avaient été réalisés. »
M. Mongeau a indiqué que peu de gens du secteur céréalier avaient prévu ce qui allait être une énorme récolte de 76 millions de tonnes, et qu'il n'était pas réaliste de s'attendre à ce que la chaîne d'approvisionnement puisse venir à bout d'un tel tonnage en quelques mois à peine. Dans la période qui a suivi la récolte, le CN a traité des volumes records, en moyenne plus de 5 000 wagons de céréales par semaine jusqu'au début de décembre, quand des températures extrêmes sont venues perturber l'exploitation. Le CN a rapidement repris le dessus dès que les conditions météorologiques se sont améliorées - en mars, il a mis en place aux silos de l'Ouest 4 550 wagons-trémies par semaine en moyenne, un chiffre supérieur de 21 % à la moyenne enregistrée par la Compagnie pour le mois de mars au cours de la dernière décennie.
Le CN estime que le principal problème concernant le système de manutention et de transport des céréales est le manque de coordination adéquate au sein de la chaîne d'approvisionnement. Compte tenu du changement de rôle de la Commission canadienne du blé, le secteur céréalier éprouve des difficultés au plan de la coordination, qu'il s'agisse des stratégies de marketing des céréales ou encore des étapes de manutention dans la chaîne d'approvisionnement.
« La façon d'aborder la présente campagne agricole par les exploitants des silos à céréales illustre ce manque de coordination, a ajouté M. Mongeau. Les exploitants se sont mis à l'œuvre très lentement au début du mois d'août 2013, tandis que les céréales arrivaient à maturité dans les champs autour de leurs installations. Ils n'ont malheureusement pas tiré profit de la capacité disponible à ce moment-là au CN, soit au moins 10 000 wagons complets. Ensuite, lorsque tous les acteurs ont pris conscience de l'importance de la récolte, les exploitants de silos ont commencé - et continuent - à inonder les chemins de fer de demandes de wagons, en nombres dépassant de beaucoup les capacités du système, même par rapport aux meilleurs volumes historiques. En gonflant ainsi les demandes de wagons, les exploitants de silos expriment des attentes irréalistes; ils n'ont pourtant pas manqué de critiquer les chemins de fer, comme si ces derniers étaient les seuls à devoir en faire davantage pour venir à bout de cette récolte. »
M. Mongeau a conclu en disant : « Les agriculteurs canadiens méritent un service efficient et de grande qualité de la part de tous les partenaires de la chaîne d'approvisionnement, afin de pouvoir expédier leur récolte vers les marchés et maximiser leurs revenus.
« Le gouvernement fédéral se trouve devant un choix clair. Il devrait soit poursuivre la déréglementation du système de manutention et de transport des céréales - une approche qui a connu du succès au cours des 30 dernières années -, soit imposer le carcan de la réglementation à l'ensemble des intervenants de la chaîne d'approvisionnement, et non seulement aux chemins de fer. Pour qu'une approche réglementaire assure une coordination adéquate du système de manutention et de transport, le gouvernement devrait également soumettre les exploitants de silos à la réglementation, au profit des agriculteurs canadiens. »
Véritable pilier de l'économie, le CN transporte annuellement des marchandises d'une valeur approximative de 250 G$ CA pour un large éventail de secteurs, tels les ressources naturelles, les produits manufacturés et les biens de consommation, sur un réseau ferré qui couvre le Canada et le centre des États-Unis. Le CN - la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et ses filiales ferroviaires actives - dessert les villes et ports de Vancouver et Prince Rupert, en Colombie-Britannique, Montréal, Halifax, La Nouvelle-Orléans et Mobile, en Alabama, ainsi que les régions métropolitaines de Toronto, Edmonton, Winnipeg, Calgary, Chicago, Memphis, Detroit, Duluth-Superior, au Minnesota et au Wisconsin, et Jackson, au Mississippi. Il a en outre des liaisons avec toutes les régions de l'Amérique du Nord. Pour de plus amples renseignements sur le CN, visitez le site Web de la Compagnie à l'adresse www.cn.ca.
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Le CN ne peut être tenu de mettre à jour ou de réviser les énoncés prospectifs pour tenir compte d'événements futurs ou de changements de situations ou de prévisions, à moins que ne l'exigent les lois canadiennes applicables sur le commerce des valeurs mobilières. Si le CN décidait de mettre à jour un énoncé prospectif, il ne faudrait pas en conclure qu'il fera d'autres mises à jour relatives à cet énoncé, à des questions connexes ou à tout autre énoncé de nature prospective.
SOURCE : La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada
Sources :
Médias
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Investisseurs
Janet Drysdale
Vice-présidente
Relations avec les investisseurs
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