Les inspecteurs et inspectrices de la sécurité des transports demandent au Parlement de ne pas se débarrasser des inspections directes English
OTTAWA, le 5 juin 2014 /CNW Telbec/ - À cause des changements apportés à la surveillance des transports, les inspecteurs et inspectrices s'inquiètent de la sécurité du public qui voyage. La présidente de l'Union canadienne des employés des transports (UCET), Christine Collins, a fait savoir au Parlement qu'il n'est pas possible de se débarrasser des inspections directes sans mettre en danger la population.
L'UCET est le syndicat national de la plupart des inspecteurs et inspectrices à Transports Canada et à l'Office des transports du Canada. Sur les 1 350 inspecteurs et inspectrices à Transports Canada que nous représentons, tous et toutes, à l'exception des inspecteurs et inspectrices des pilotes, font partie de mode de l'Aviation civile.
« Transports Canada fait beaucoup trop confiance à l'industrie pour qu'elle se réglemente elle-même, en se fiant aux systèmes de gestion de la sécurité (SGS) des entreprises », a déclaré Christine Collins, présidente nationale de l'UCET. « Les inspections non prévues font dorénavant partie d'une autre époque. En effet, il faut donner aux entreprises jusqu'à 10 semaines de préavis au minimum dans certains cas. »
Aujourd'hui, le mémoire présenté par Christine Collins sur la position de l'UCET, intitulé Un corps d'inspection préoccupé : Recommandations pour des réformes au Régime canadien de sécurité des transports, devant le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités (TRAN), souligne notamment les points suivants :
- Les inspections directes et non prévues devraient être la principale méthode de surveillance.
- Les Systèmes de gestion de la sécurité doivent constituer un échelon supplémentaire de sécurité et non pas remplacer les inspections directes.
- Il faudrait des mesures bien précises de protection des dénonciateurs aussi bien au sein du gouvernement qu'à l'extérieur.
- Les rapports d'incidents devraient être rendus publics.
- Des délais devraient être imposés à l'Office des transports du Canada (OTC) pour la mise en applications des recommandations.
« Je suis convaincue que nos membres et la direction de Transports Canada ont le même objectif, soit celui de garantir la sécurité du public qui voyage », a ajouté Christine Collins. « Le problème vient du fait que personne ne demande aux experts, à savoir les inspecteurs et inspectrices de Transports Canada, ce qui marche ! »
L'Union canadienne des employés des transports, un des Éléments de l'Alliance de la fonction publique du Canada, représente la majorité des personnels syndiqués à Transports Canada.
SOURCE : Union canadienne des employés des transports
Lira Buschman, agente des communications et projets spéciaux, Christine Collins, présidente nationale de l'UCET, 613-238-4003
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