Les investissements technologiques des entreprises canadiennes sont à leur plus creux en six ans English
L'inflation et la pénurie de main-d'œuvre retardent les activités de transformation numérique et ralentissent la relance post-pandémique espérée selon le plus récent sondage Groupe NOVIPRO/Léger - Portrait des TI en entreprise au Canada (7e édition)
MONTRÉAL, le 12 juin 2023 /CNW/ - Le Groupe NOVIPRO dévoile aujourd'hui son septième portrait annuel des TI réalisé en collaboration avec Léger pour connaître les tendances et défis des petites, moyennes et grandes entreprises canadiennes. Ce coup de sonde met en lumière la profonde influence des pressions socio-économiques sur les organisations, dont l'inflation qui a influencé 69 % des entreprises à repenser leurs décisions sur les investissements technologiques.
Les engagements financiers technologiques prévus par les organisations sont au plus creux des six dernières années. Le trois quarts des répondant.e.s (76 %) planifie déployer des investissements technologiques contre 92 % avant la pandémie en 2019. L'étude révèle, qu'en ordre d'importance, que l'inflation, le télétravail, la pénurie de main-d'œuvre, la récession, les catastrophes environnementales et les tensions internationales ont chamboulé les décisions des entreprises.
Bien que 54% des entreprises affirment avoir obtenu des résultats positifs en implantant l'analyse de données avancées et l'intelligence artificielle, ou en étant en cours d'implantation, seulement 13% des entreprises canadiennes prévoient y investir d'ici les deux prochaines années comparativement à 36 % en 2019.
Les objectifs principaux cités pour ces investissements technologiques importants ont un impact clair sur la main-d'œuvre, soit en augmentant la productivité (30 %) et en remplaçant les tâches manuelles par la technologie (18 %). Néanmoins, il semble que les entreprises retardent leurs investissements à cause des enjeux actuels qu'elles tentent de résoudre. Le manque de ressources (31 %) et de l'inflation (21 %) sont énumérés parmi les principaux freins à l'adoption.
« Je suis très préoccupé de constater qu'autant d'organisations repoussent une fois de plus leurs investissements technologiques, accumulant un retard important dans les résultats espérés de leur transformation numérique », s'inquiète David Chamandy, PDG, Groupe NOVIPRO. « L'étude nous révèle que seulement 38 % des entreprises croient que l'analyse de données avancées et l'intelligence artificielle transformeront leur entreprise d'ici deux ans. Elles sous-estiment l'évolution fulgurante à venir de cette technologie et l'impact qu'elle aura sur leur croissance. »
Les entreprises mentionnent que les facteurs socio-économiques qui les ont le plus amenés à revoir leur pratique en matière de sécurité sont le télétravail (65 %) et la pénurie de la main-d'œuvre (56 %). Malgré cela, les mises à jour en solutions de sécurité baissent. Cela se manifeste, entre autres, par une diminution de l'offre de formations en sécurité aux employés (59 %) comparativement à 74 % en 2019.
Au moment où le Canada souhaite moderniser les dispositions légales en matière de protection des renseignements personnels des consommateur.trice.s avec le projet de loi C-27, seulement la moitié des répondant.e.s affirment avoir un bon niveau de connaissance de ses impacts. La nouvelle loi exigera les entreprises d'aviser tous les clients en cas de vol de données. À l'heure actuelle, 43% d'entre elles le font ou le feraient en cas de vol de données. Au Québec, où une loi semblable est en vigueur depuis le mois de septembre, la moitié des organisations (50%) informeraient leurs clients en cas de vol de données ou d'une cyberattaque.
« Étant donné la vitesse à laquelle les technologies évoluent, il est impératif que les organisations se conforment aux lois provinciales et fédérales pour mieux protéger leurs client.e.s », ajoute Alain Cormier, directeur exécutif, développement des affaires, NOVIPRO. « Lorsqu'on considère qu'une entreprise sur quatre a été victime d'une menace informatique et que 57 % d'entre elles ont payé la rançon qui engendre des coûts de plus de 500 000 $ dans 25 % des cas, la négligence en cybersécurité est bien plus qu'une affaire de réputation. »
Encore une fois cette année, la pénurie de main-d'œuvre et le phénomène de la Grande démission n'ont pas épargné le secteur des TI. C'est la difficulté d'attraction de ressources qualifiées (37 %) et la rétention de ressources clés (37 %) qui constituent les plus grands défis en RH pour les TI, suivi du départ d'employé.e.s qui souhaitent changer de travail ou de carrière (36 %). Pour plus du tiers des répondant.e.s, ces défis ont été exacerbés par le contexte socio-économique actuel. En surcroit, près d'une entreprise sur deux (45 %) affirme avoir ressenti un impact négatif de ces bouleversements sur leurs projets.
En ce qui concerne le télétravail, seulement 58 % des entreprises exigent que les employés utilisent à distance un VPN sécurisé et 33% demandent qu'ils obtiennent une autorisation pour télécharger des applications / programmes sur leurs outils de travail.
« La majorité des solutions en cybersécurité comme le VPN, les autorisations d'utilisation et les formations sont faciles à implanter et ne requièrent pas un coût important de la part des employeurs », explique Roger Ouellet, directeur de la pratique sécurité, NOVIPRO. « Il est déconcertant de voir à quel point ces mesures ne sont pas implantées plus largement, car elles peuvent faire une très grande différence en termes de sécurité des données. »
- L'Ontario est la province canadienne dont les entreprises ont été les plus touchées par l'inflation. Seulement une entreprise sur cinq affirme n'avoir subi aucun impact des turbulences économiques. Au bout du spectre, les entreprises québécoises sont celles qui semblent s'en être le mieux tiré.
- Il y a un retard de la part du Québec dans l’implantation de l’intelligence artificielle et de l’analyse de données avancées: 45 % des entreprises ont obtenu des résultats positifs en amorçant la transition, comparativement à 63 % des entreprises ontariennes, premières de tête au pays.
- Parmi toutes les provinces, le Québec connaît considérablement plus de difficulté liée au recrutement des postes en TI alors que l'Ontario est celui qui a le plus de facilité.
Pour être parmi les premiers à consulter l'étude : https://info.novipro.com/portrait-ti
Les données du septième Portrait des TI dans les petites, moyennes et grandes entreprises canadiennes NOVIPRO/Léger proviennent d'un sondage web réalisé entre le 6 et le 26 mars 2023, auprès de 300 décideur.euse.s en TI, 235 directeur.trice.s qui ne travaillent pas en TI et 100 décideur.euse.s qui ne sont ni directeur.trice.s, ni en TI. Le Portrait sonde les entreprises canadiennes sur leurs priorités et défis en matière de TI. Au fil des années, l'étude a notamment permis de mettre en lumière des tendances en matière de déploiement de projets d'intelligence artificielle, de solutions de cybersécurité, d'implantation d'infonuagique et d'investissement dans les TI.
Le Groupe NOVIPRO est un consolidateur de fournisseurs de solutions technologiques, déterminé à exploiter son portefeuille de solutions et services TI au niveau des entreprises, auprès d'un plus large éventail d'industries. Avec des bureaux à Montréal, Québec, Toronto et Calgary ainsi que des plans d'expansion dans le reste du Canada, aux États-Unis et en Europe, le Groupe NOVIPRO s'impose désormais comme l'un des leaders en Amérique du Nord en matière d'infrastructure TI et de solutions infonuagiques.
SOURCE Groupe NOVIPRO
Contact média : Groupe NOVIPRO, Stéphanie Dussault, CASACOM, [email protected], (438) 888-4442
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