TORONTO, le 10 avril 2014 /CNW/ - Les jeunes Canadiens estiment que la propriété immobilière demeure un très bon investissement, selon la 21e Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel. Chez les 25 à 34 ans, près de neuf répondants sur dix (86 %) croient que la propriété d'une maison ou d'une copropriété est un très bon investissement, comparativement à moins de huit sur dix (78 %) en 2013.
Ce sentiment se traduit par des intentions d'achat. En effet, la probabilité d'achat a augmenté dans presque toutes les régions du pays. L'intérêt des 25 à 34 ans s'est considérablement accru, passant du quart des répondants (25 %) en 2013 à près de la moitié (41 %) en 2014. Ce changement dans les intentions d'achat indique une confiance renouvelée chez de jeunes acheteurs qui n'auraient peut-être pas envisagé l'achat de maison l'an dernier.
« La hausse du nombre de personnes qui jugent que le marché du logement est un bon investissement ou qui ont l'intention d'acheter une maison démontre que les Canadiens ne doutent pas de la solidité du marché du logement et qu'ils sont plus nombreux qu'au cours des dernières années à vouloir y participer, affirme Erica Nielsen, vice-présidente, Financement sur valeur nette immobilière, RBC. Ces résultats, uniformes dans l'ensemble du Canada, découlent de plusieurs facteurs, dont la stabilité de l'emploi et l'accumulation des économies nécessaires à une mise de fonds. »
Bien que la majorité des Canadiens (62 %) aient l'intention d'acheter une maison avec leur conjoint, plus d'un Canadien sur quatre (28 %) a l'intention d'acheter une maison seul. Parmi les principaux facteurs cités par les personnes qui prévoient faire un achat cette année, on compte la stabilité de l'emploi et un niveau d'endettement raisonnable. Le taux de confiance dans ces domaines indique que les Canadiens sont financièrement plus prudents qu'en 2013, et cette prudence a une incidence directe sur leur aptitude à accéder à la propriété. Parmi les personnes susceptibles d'acheter une maison au cours des deux prochaines années, quatre personnes sur dix seront des accédants à la propriété.
« La hausse des intentions d'achat partout au pays démontre clairement un regain de confiance à l'égard du marché, mais aussi que les Canadiens sont mieux préparés à accéder à la propriété cette année, indique Rachel Wihby, première directrice, Financement sur valeur nette immobilière, RBC. Nous voulons nous assurer que les Canadiens ont accès aux conseils nécessaires au moment d'acheter une maison. Les accédants à la propriété oublient souvent, dans leur planification, de tenir compte de certains coûts comme les frais de clôture et d'inspection du bâtiment. Nous voulons favoriser leur réussite. »
Faits saillants pour l'ensemble du Canada :
- Colombie-Britannique : Dans cette province, le pourcentage de personnes susceptibles d'acheter une maison a enregistré une légère augmentation, passant d'une personne sur cinq (20 %) en 2013 à plus d'une personne sur cinq (22 %) en 2014. Quatre répondants sur dix (41 %) prévoient que les prix des maisons continueront d'augmenter l'an prochain. Il semble donc que les Britanno-Colombiens souhaitent entrer sur le marché pendant qu'il en est encore temps et qu'ils sont encore plus nombreux à estimer qu'il s'agit d'un bon investissement.
- Alberta : Les intentions d'achat sont également en hausse en Alberta cette année, passant de 22 % en 2013 à 28 % en 2014. La hausse perçue des prix de l'immobilier pourrait également jouer un rôle clé pour les Albertains, puisque plus de la moitié d'entre eux (52 %) croient que les prix des maisons continueront d'augmenter l'an prochain.
- Prairies : La région des Prairies a enregistré une hausse importante des intentions d'achat de maison, soit de 12 % en 2013 à 21 % en 2014. Près de la moitié des répondants (44 %) de cette région, qui continue d'afficher une bonne vigueur économique, ont indiqué qu'ils s'attendent à une hausse continue des prix des maisons au cours des 12 prochains mois.
- Ontario : Les intentions d'achat dans cette province, la plus densément peuplée au Canada, sont passées de moins d'une personne sur cinq (14 %) en 2013 à près d'une personne sur quatre (24 %) en 2014. Alors que près de la moitié des répondants (48 %) s'attendent à ce que les prix des maisons continuent d'augmenter, un nombre beaucoup plus élevé de personnes ont déployé des efforts pour pouvoir faire leur entrée dans le marché du logement cette année.
- Québec : Les intentions d'achat au Québec sont passées de 13 % à 23 % en 2014. Bon nombre de répondants (39 %) affirment qu'ils prévoient une hausse des prix des maisons au cours de la prochaine année, mais plus de la moitié (61 %) ne croient pas à une telle hausse. Malgré cette division, de pair avec l'importante hausse des intentions d'achat, la majorité des Québécois (87 %) considèrent tout de même la propriété résidentielle comme un bon investissement.
- Atlantique : Les habitants des provinces de l'Atlantique sont également plus susceptibles d'envisager la propriété résidentielle. En effet, les intentions d'achat sont passées de 9 % en 2013 à 19 % en 2014. Près de la moitié des répondants de la région (47 %) ont affirmé qu'ils s'attendent à une hausse des prix des maisons l'an prochain, ce qui place les provinces de l'Atlantique en excellente position pour l'investissement immobilier en 2014.
À propos de la 21e Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel
RBC est le plus grand prêteur hypothécaire au Canada. Forte de plus de 1 400 conseillers en prêts hypothécaires dans l'ensemble du Canada, RBC a permis à des milliers de Canadiens de trouver une maison. Plus importante source de conseils financiers pour l'achat de maisons au Canada, RBC effectue des études auprès des consommateurs pour renseigner les Canadiens sur leurs marchés locaux.
Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions de la 21e Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel, réalisée par Ipsos Reid du 4 au 14 février 2014. Le sondage annuel en ligne s'intéresse aux attitudes et aux comportements des Canadiens à l'égard de l'achat d'une maison et de l'accès à la propriété. L'échantillon a été établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement. Les échantillons par quotas avec pondération du panel en ligne national d'Ipsos Reid visent à fournir un échantillon probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire non pondéré composé de 2 591 Canadiens d'âge adulte, avec un taux de réponse de 100 %, aurait une marge d'erreur de ± 2 %, 19 fois sur 20. La marge d'erreur est plus grande par région ou sous-groupes de la population sondée.
SOURCE : RBC (French)
Raymond Chouinard, Médias et relations publiques, 514 8746556
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