Les jeunes Canadiens ne progressent pas financièrement et ne peuvent pas compter sur un héritage, selon le sondage sur l'indice de confiance des épargnants de Manuvie English
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WATERLOO, ON, le 8 janv. 2014 /CNW/ - Les jeunes Canadiens ont le sentiment qu'ils ne progressent pas financièrement et qu'ils ne devraient pas compter sur un héritage, d'après le dernier sondage sur l'indice de confiance des épargnants de la Financière Manuvie. Le sondage a également révélé que malgré l'essor des marchés financiers, qui sont maintenant au même niveau qu'avant la crise financière, l'indice de confiance des épargnants canadiens demeure miné par la récession.
Près de la moitié (46 %) des Canadiens de 25-34 ans considèrent que leur situation financière est pire qu'il y a deux ans. La proportion est de 40 % dans le cas des Canadiens de 35-44 ans. Malgré tout, 62 % des Canadiens de 25-34 ans ont grand espoir que leur situation financière s'améliorera d'ici deux ans, tandis que 60 % des 35-44 ans continuent de voir l'avenir avec optimisme.
Les résultats du sondage indiquent également qu'il est peu probable que les jeunes Canadiens, qui font partie d'une génération traditionnellement confrontée à un marché de l'emploi difficile et au sous-emploi, bénéficieront d'une aide sous forme d'héritage. Près de la moitié des Canadiens (43 %) déclarent qu'ils n'ont pas songé au montant des liquidités ou de l'actif qu'ils légueront à leurs héritiers. Jusqu'à 13 % disent prévoir ne rien léguer, tandis que plus de une personne sur quatre (29 %) déclare qu'elle laissera moins de 100 000 $. Seulement 2 % des Canadiens déclarent qu'ils légueront un héritage de 1 million de dollars ou plus.
« Le fait est que les jeunes Canadiens seront la première génération à ne pas avoir plus de moyens que leurs parents. Bon nombre de Canadiens n'ont même pas pensé aux liquidités ou à l'actif qu'ils légueront à leurs enfants, a indiqué Paul Lorentz, vice-président directeur, Services aux particuliers. Les jeunes Canadiens auront peut-être besoin à la fois de se soumettre à la discipline financière de leurs arrières grands-parents, qui ont connu la Grande Dépression, tout en ayant recours à des solutions financières modernes. »
Baisse de l'indice de confiance des épargnants malgré la poursuite de la reprise économique
L'indice de confiance des épargnants au Canada a légèrement baissé depuis mai 2013, à raison de un point, ce qui porte l'indice global à +21. En hausse de un point par rapport à il y a un an (+20), l'indice demeure considérablement plus élevé qu'au début du ralentissement économique en 2008, alors qu'il était de +5.
« Ces derniers résultats nous ont permis de constater un net changement par rapport à la tendance positive que nous observions depuis quelque temps, a expliqué M. Lorentz. Généralement, l'indice de confiance des épargnants suit la même tendance que les marchés, mais la reprise graduelle n'a pas empêché l'indice de baisser, ce qui porte à croire que les épargnants canadiens se montrent toujours sceptiques à l'égard des marchés, pourtant plus vigoureux. Les Canadiens sont encore très prudents. »
À l'échelle provinciale, ce sont les résidents de l'Alberta qui semblent le plus faire confiance aux instruments de placement et d'épargne avec un indice de confiance global de +30, alors que c'est au Québec que l'indice le plus faible a été enregistré (+8).
Le maintien du mode de vie actuel n'est plus une priorité pour les Canadiens
Selon les résultats du sondage, les épargnants canadiens, tous âges confondus, ont considérablement modifié leurs priorités financières en 2014. Au début de 2013, leur priorité consistait à rembourser leurs dettes (principale priorité : 31 %) tout en maintenant leur mode de vie (deuxième priorité : 22 %). À présent, le maintien du mode de vie actuel est une priorité pour seulement 1 % des Canadiens, soit une baisse de 21 %.
Indépendamment du revenu et de l'âge, les priorités des Canadiens en 2014 sont, dans l'ordre, le remboursement des dettes (29 %), la réduction des dépenses (11 %), l'épargne-retraite (9 %), la constitution d'une réserve en cas de besoin (8 %) et le remboursement du prêt hypothécaire (8 %).
« La gestion des dettes, la réduction des dépenses et l'épargne constituent, plus que jamais, les principales préoccupations des Canadiens, et plus important encore, nous constatons que les Canadiens s'assurent davantage de faire les bons choix financiers. Ils prennent des décisions financières judicieuses pour mettre de l'ordre dans leurs finances tout en sachant qu'elles les empêcheront peut-être de maintenir leur mode de vie actuel », a ajouté M. Lorentz.
Les conseillers jouent un rôle important
Quatre Canadiens sur dix déclarent avoir un conseiller financier, lequel s'avère être un influenceur de taille en ce qui concerne l'indice de confiance. L'indice de confiance des épargnants qui ont un conseiller est de +27, alors qu'il est de +16 dans le cas des épargnants qui n'en ont pas.
« De toute évidence, le fait de bénéficier de conseils financiers d'experts aide à garder le cap, a précisé M. Lorentz. Nous avons observé à maintes reprises que le recours à un conseiller est le facteur pouvant contribuer le plus à la tranquillité d'esprit des épargnants quant à leur situation financière actuelle et future. »
Les Canadiens faisant appel à un conseiller considèrent moins souvent le remboursement des dettes comme une priorité et sont plus susceptibles de privilégier l'épargne-retraite. Par ailleurs, ils sont généralement beaucoup plus nombreux à avoir le sentiment d'être en bonne voie pour atteindre leurs objectifs financiers actuels (52 %, par rapport à 36 % dans le cas de ceux qui n'ont pas de conseiller) et ils sont plus susceptibles de dire que leur situation financière est meilleure qu'il y a deux ans.
À propos de l'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie
L'indice de confiance des épargnants Financière Manuvie, établi tous les six mois, sonde l'opinion des épargnants sur diverses catégories d'actifs et différents instruments d'épargne et de placement et mesure leur confiance à leur égard. Il est déterminé à partir d'un sondage en ligne mené auprès de 2 000 Canadiens de 25 ans ou plus par Research House, une société du groupe Environics. Pour un échantillon national de cette taille tiré au sort, la marge d'erreur est de +/- 2,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
À propos de la Financière Manuvie
La Financière Manuvie, groupe canadien et chef de file des services financiers, exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis. Les clients se tournent vers les solutions solides, fiables, sûres et avant-gardistes de la Financière Manuvie pour prendre leurs décisions financières les plus importantes. Son réseau international d'employés, d'agents et de partenaires de distribution offre des produits et services de protection financière et de gestion de patrimoine à des millions de clients. Elle propose aussi des services de gestion d'actifs à des institutions. Au 30 septembre 2013, les fonds gérés par la Financière Manuvie et ses filiales se chiffraient à 575 milliards de dollars canadiens (559 milliards de dollars américains). La Société exerce ses activités sous le nom de Financière Manuvie au Canada et en Asie, et principalement sous le nom de John Hancock aux États-Unis.
La Société Financière Manuvie est inscrite aux bourses de Toronto (TSX), de New York (NYSE) et des Philippines (PSE) sous le symbole « MFC », et à la Bourse de Hong Kong (SEHK) sous le symbole « 945 ». Elle est présente sur le Web, à l'adresse manuvie.com.
SOURCE : Société Financière Manuvie
Communications avec les médias
Jana Miller
Financière Manuvie
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519 594-4597
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