Les jeunes péquistes exigent une nouvelle loi 101
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Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)16 juil, 2012, 12:22 ET
SHERBROOKE, QC, le 16 juill. 2012 /CNW Telbec/ - Alors que le Forum mondial de la langue française a pris fin il y a quelques jours à peine à Québec, le comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) estime qu'il faut continuer de parler de la vitalité du français. Les jeunes péquistes accusent d'ailleurs le gouvernement de Jean Charest de laisser dépérir la langue nationale et demandent l'écriture d'une nouvelle loi 101.
Le texte initial de la loi 101 a fait l'objet de plus de 200 amendements à la suite d'invalidations diverses par la Cour suprême du Canada. Les francophones de langue maternelle au Québec sont dorénavant sous la barre des 80 %; ils sont maintenant moins de la moitié des habitants de l'île de Montréal. Pendant ce temps, le nombre de plaintes pour non-respect de la loi 101 à l'Office québécois de la langue française a presque doublé au cours des quatre dernières années. « La langue nationale dépérit, principalement sur l'île de Montréal, et le régime libéral ne fait rien pour bonifier ou préserver l'héritage de René Lévesque et de Camille Laurin. Nous croyons qu'il faut réécrire la loi 101, l'adapter aux nouvelles réalités. Contrairement aux libéraux, nous croyons urgent de se donner les moyens de l'appliquer avec fermeté », a expliqué Alexandre Banville, président des jeunes péquistes.
S'il est élu aux prochaines élections, le Parti Québécois fera adopter une nouvelle Charte québécoise de la langue française. Une version réactualisée de la loi lui redonnerait de la cohérence en plus de la rendre plus claire, de l'étendre à de nouveaux domaines et de remédier aux ravages infligés par la Cour suprême du Canada.
À ce propos, le député de Drummond et porte-parole du Parti Québécois en matière de langue, Yves-François Blanchet, a déclaré que : « Lorsque nous entreprendrons cette réécriture de la Charte de la langue française, nous devrons avoir en tête la nécessité de la renforcer, de l'adapter à trente-cinq ans d'évolution de la société québécoise et d'en élargir les champs d'application au besoin. Je pense aussi qu'il faudra une forte participation des jeunes. Ils sont nés après la charte, ses succès sont normalisés, mais ses reculs sont quotidiens. L'enjeu de la francisation des immigrants soulève un questionnement majeur alors que les jeunes issus de l'immigration adoptent souvent une langue que leurs parents ne parlent qu'avec difficulté et adoptent autant l'anglais que le français. Ce sont des jeunes francophones des cinq continents qui ont exprimé leurs craintes et leurs désirs de voir tout le prestige du français restauré et qui ont été abasourdis de voir Stephen Harper s'adresser à eux et au secrétaire général Abdou Diouf en anglais! C'est avec les jeunes aussi que nous remplacerons les stratégies de relations publiques du régime libéral par une réflexion et des gestes concrets en faveur de notre langue nationale, ici comme sur les tribunes internationales, et comme pays parce que les provinces n'y ont pas accès. »
« La protection de la langue nationale est primordiale. Jean Charest a dit ne pas croire au déclin de la langue française lors du Forum mondial de la langue française, il peut difficilement être plus aveugle! Il y a un urgent besoin de redémontrer aux Québécois l'importance que revêt la langue française pour le Québec. Voilà pourquoi une nouvelle loi 101 est plus que nécessaire », a conclu Alexandre Banville.
Sabrina Plante, conseillère aux communications
Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)
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