Les journalistes de Saguenay ne se laisseront pas intimider par le maire Tremblay
SAGUENAY, QC, le 29 avril 2013 /CNW Telbec/ - La FPJQ et sa section régionale du Saguenay-Lac-St-Jean déplorent vivement que le maire de Saguenay Jean Tremblay s'en prenne à nouveau à des journalistes par des attaques personnelles parce qu'il est insatisfait du message qu'ils livrent.
Depuis quelques semaines, le maire Tremblay fait le tour des médias pour décrier certains journalistes de la presse écrite et électronique, les traitant de "pas bons" ou de suppôts de l'opposition à l'hôtel de ville. Ces déclarations dont certaines sont carrément diffamatoires sont une forme d'intimidation envers les journalistes et le travail de la presse.
Le maire de Saguenay est même allé jusqu'à utiliser son studio de télévision de l'Hôtel de ville pour faire une sortie personnelle contre un journaliste parce qu'il n'appréciait pas le contenu de son commentaire. Ces gestes sont d'autant plus inquiétants qu'ils refont surface à six mois d'une campagne électorale sur la scène municipale.
Ce n'est malheureusement pas la première fois que la FPJQ demande au maire Tremblay d'éviter de tenir de tels propos. En octobre 2010, la section régionale de la FPJQ rendait public son Dossier Noir de l'Information où 8 journalistes de la région témoignaient des tentatives d'intimidation du maire à leur endroit.
Le président de la FPJQ, Brian Myles, demande au maire de cesser ces tactiques d'intimidation. «Les journalistes vont continuer à faire leur travail selon les normes de leur profession et à exiger des comptes des élus, le maire Tremblay inclus» a-t-il déclaré. Les journalistes vont aussi continuer à dénoncer publiquement toutes les atteintes à la liberté de presse, dont l'intimidation fait partie. Il rappelle que la presse doit travailler sans entrave du pouvoir politique dans toute société qui se veut démocratique.
La FPJQ invite par ailleurs Radio-Canada à mettre en demeure le maire Tremblay de se rétracter pour avoir dit d'une de ses journalistes qu'elle travaillait comme «agente officielle» de l'opposition.
SOURCE : FEDERATION PROFESSIONNELLE DES JOURNALISTES DU QUEBEC
Brian Myles, président de la FPJQ, 514 262-2860
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