Les lecteurs de magazines résistent à l'incursion des publications numériques
Les études démontrent que les consommateurs en kiosque canadiens demeurent loyaux aux versions imprimées
TORONTO, le 4 avril 2012 /CNW/ - Selon les résultats d'une étude nationale, les lecteurs de magazines canadiens demeurent fidèles à la version imprimée de leurs publications favorites. Selon cette étude, moins d'un consommateur en kiosque sur dix et moins d'une lectrice sur 20, se sont procurés une édition numérique au courant de la dernière année.
« Une forte majorité de lecteurs canadiens préfère encore la copie physique de leurs magazines à la copie numérique, » conclue une étude menée par Léger Marketing pour les Distributeurs de Périodiques du Canada.
À travers le pays, seulement neuf pourcent des lecteurs ont répondu s'être procuré une version électronique d'un magazine et quatorze pourcent prévoient faire de même au courant de l'année à venir. Soixante et onze pourcent des répondants ont déclaré préférer la version imprimée de leurs magazines parce que ces dernières sont plus faciles à transporter, à lire et qu'elles leurs procurent une expérience tactile, avantages que l'on ne retrouvent pas chez la version électronique. En comparaison, la quantité d'adepte des livres numériques a augmenté. L'étude démontre que vingt-quatre pourcent des Canadiens se sont procurés une copie numérique d'un livre au courant de la dernière année.
Le sondage en ligne mené en janvier 2012 auprès de 1 583 Canadiens, identifie les lectrices canadiennes et les habitants du Québec comme étant les plus fervents consommateurs des versions imprimées de magazine.
Nous remarquons que ceux qui se sont déjà procurés une publication numérique ont aussi tendance à être de grands consommateurs de publications imprimées. Quarante-cinq pourcent des répondants déclarent avoir acheté un magazine en kiosque lors du dernier mois, cinquante-six pourcent de ceux qui ont acheté des publications numériques ont aussi acheté des publications imprimées.
John Harrington, éditeur du bulletin de l'industrie New Single Copy, déclare «Ceci est une étude importante qui, en conclusion, démontre la pertinence de l'existence des magazines, en particulier son rôle au niveau du commerce de détail. »
Depuis les dernières années deux canadiens sur cinq ont réduit leur consommation de magazines au niveau du kiosque. La plupart explique cette diminution comme étant des raisons économiques, résultat de la récession et non du manque d'intérêt vis-à-vis des magazines. Cependant, quatorze pourcent des femmes et seize pourcent des lecteurs âgés entre 18 et 34 ans, affirment avoir augmenté leur achat de magazines.
« Le supposé scénario d'extinction des magazines imprimés, n'est qu'en fait un mythe. » déclare Ray Argyle, directeur exécutif de les Distributeurs de Périodiques du Canada
« La tendance semble pointer vers l'achat de magazine en kiosque, plutôt que les abonnements postaux » d'ajouter ce dernier. « Soixante-dix pourcent des 65 ans et plus ont des abonnement postaux en comparaison à quarante-cinq pourcent pour ceux sous cette catégorie d'âge. Cependant plusieurs acheteurs dans la catégorie 35 ans et moins, achètent plus, et non moins, de magazines en kiosque.
Plus de trois quarts des répondants affirment examiner le présentoir à magazines lorsqu'ils visitent des détaillants qui offrent ces derniers et tout particulièrement les supermarchés et pharmacies. Les lectrices, qui s'occupent principalement des emplettes du foyer et qui sont classées comme étant les plus grandes consommatrices de magazines avec trente-quatre pourcent, affirment acheter un ou des magazines au moins une fois par mois et cinquante-cinq pourcent disent faire de même au courant du mois à venir.
Les acheteurs de publications numériques sont de grands consommateurs de magazines imprimés. Un taux de cinquante-six pourcent de ceux-ci déclarent s'être procuré un magazine imprimé au courant du mois dernier.
Cinquante et un pourcent affirment acheter leur magazine pour l'actualité, la politique et les affaires; quarante-sept pourcent pour rester au courant des dernières tendances; trente-huit pourcent pour la vie au foyer et vingt-sept pourcent pour avoir les dernières nouvelles sur les célébrités.
Selon cette étude, la façon dont les magazines sont présentés, a un effet direct sur leurs ventes. Près d'un tiers des acheteurs disent qu'ils sont plus enclins à se procurer les magazines situés aux caisses. Vingt-neuf pourcent affirment qu'un étalage plus évident des magazines les inciteraient à les feuilleter plus souvent pour finir par, possiblement, se les procurer.
Cinquante-neuf pourcent des répondants affirment que certaines de leurs décisions d'achats ont été influencées par ce qu'ils ont lu dans un magazine et trente-deux pourcent disent avoir acheté un magazine comme complément d'information suite à un sujet vu en ligne.
La publication des résultats du sondage coïncide avec le lancement d'une campagne menée par les éditeurs, distributeurs et grossistes pour renforcer le support de l'industrie du magazine qui génère plus de $600 millions en revenus par année auprès des détaillants.
« Les magazines représentent une catégorie importante et profitables pour les détaillants, » affirme M. Argyle. « Cette étude démontre que malgré une économie au ralentie et l'apparition de publication numérique, les détaillants peuvent augmenter leurs ventes en augmentant la visibilité des magazines et en participant plus fréquemment aux promotions. »
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