"Les libéraux n'ont qu'eux-mêmes à blâmer" - Jonathan Valois
MONTRÉAL, le 16 mars /CNW Telbec/ - "Si le Parti libéral et son président, Marc Tanguay, veulent "blâmer" qui que ce soit, je leur suggère plutôt de pointer vers leur gouvernement et leur chef. Les "mensonges et les tromperies", ce sont eux qui les ont proférés à la face même des Québécois". C'est en ces termes que le président du conseil exécutif national du Parti Québécois, Jonathan Valois, a réagi au communiqué émis hier par le Parti libéral du Québec.
La réalité est fort simple. En refusant la tenue d'une enquête publique sur l'industrie de la construction, le Parti Québécois et la majorité de la population sont en droit de se demander si Jean Charest et le Parti libéral souhaitent ainsi protéger leurs amis. En agissant de la sorte, les libéraux font passer leurs intérêts partisans avant les intérêts des Québécois. "Personne n'est dupe, si les libéraux font de l'esbroufe, c'est qu'ils veulent détourner l'attention, c'est qu'ils sont pris avec leur propre turpitude. Régulièrement, les Québécois sont témoins de révélations et d'allégations de collusion et de corruption. S'ils n'ont rien à cacher comme ils le prétendent, qu'ils déclenchent une commission d'enquête et les Québécois jugeront d'eux-mêmes", a ajouté Jonathan Valois.
Salaire du premier ministre : devoir de transparence!
Le Parti Québécois invite par ailleurs Marc Tanguay à faire preuve de transparence envers les Québécois en dévoilant et en rendant publiques toutes les sommes d'argent que le Parti libéral a versées et verse à Jean Charest depuis plus de 10 ans comme l'a demandé à plusieurs reprises le Directeur général des élections. Le Parti Québécois demande également à Marc Tanguay qu'il rende publiques, le cas échéant, toutes les sommes d'argent versées aux ministres libéraux depuis leur élection en 2003.
"En refusant la transparence, ce sont les libéraux qui "discréditent" toute la classe politique. En mentant comme ils l'ont fait et semblent encore le faire, ce sont les libéraux et Jean Charest qui "abaissent le niveau du discours public". Les Québécois s'attendent à ce que Jean Charest soit un premier ministre qui défende leurs intérêts et non ceux de son parti et de ses amis", a conclu Jonathan Valois.
Renseignements: Manuel Dionne, Attaché de presse, (514) 207-8303; Source: Parti Québécois
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