Les liens entre jeunes libéraux et Uber laissent songeur
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Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)29 avr, 2016, 15:27 ET
QUÉBEC, le 29 avril 2016 /CNW Telbec/ - Les jeunes libéraux se permettent de faire la morale au gouvernement en appuyant une entreprise qui exerce un commerce illégal dénoncé successivement par deux ministres des transports du Québec. Il s'agit pour le moins d'une démarche surprenante.
« Les liens entre les jeunes libéraux et Uber nous font nous questionner sur les véritables motivations de son exécutif, constate monsieur Guy Chevrette, porte-parole de l'industrie du taxi. »
Alors que l'ancienne coordonnatrice des jeunes libéraux, Geneviève Benoît, est maintenant lobbyiste pour Uber, ils s'annoncent pour Uber et contre leur propre ministre des Transports. De plus, tout le monde se souviendra que c'est pendant un congrès des jeunes libéraux que le premier ministre Couillard a qualifié Uber de « covoiturage rémunéré » et « d'économie du partage », deux faussetés abondamment dénoncées depuis. Ce sont des propos que le premier ministre a nuancés par la suite. Il est important de noter que Geneviève Benoît a collaboré à la course au leadership de Philippe Couillard en 2012-2013.
« Qu'est-ce qu'ils mettent dans l'eau des jeunes libéraux pour qu'ils soient autant pour Uber comme si c'était une religion? » demande monsieur Chevrette. « On en vient à penser que les jeunes libéraux préfèrent Uber à leur propre parti politique. Y a-t-il des liens qu'on ne connaît pas entre la multinationale et l'exécutif de l'aile jeunesse du parti libéral? En plus, on dirait qu'ils prônent la précarisation du travail dans l'avenir, sans prendre conscience qu'ils seront bientôt des travailleurs. »
Les jeunes libéraux rapportent des faussetés éhontées
« Il serait important que les jeunes libéraux fassent leurs devoirs, plutôt que d'en s'en prendre à leurs ainés. Ils rapportent les tromperies d'Uber sans une once de distanciation ou de discernement. »
Uber ne fait pas de « covoiturage urbain ». Ce concept est une supercherie mise en place par Uber pour camoufler la nature illégale de son commerce. Le concept de covoiturage ne s'applique que si le conducteur et le passager partagent la destination. Les 1 000 saisies de véhicules d'Uber le démontrent bien.
Uber ne fait pas partie de « l'économie du partage ». Le chauffeur et son passager ne partagent rien. Ils ne partagent pas la course, puisque le chauffeur ne se rend pas à la même destination que le passager. Ils ne partagent pas la voiture, puisque le passager ne loue pas la voiture, il loue les services du chauffeur pour un bref instant. Ce n'est donc pas de l'économie du partage, mais bien un service rémunéré de transport de personnes.
« Au lieu de dire des âneries, les jeunes libéraux feraient mieux de prendre des notes et de comprendre la situation avant de s'exprimer bêtement, conclut monsieur Chevrette. On ne gère pas un État sur des modes ou des lubies. On le gère en pensant aux droits de ses citoyens, à la paix et à la justice sociales. »
SOURCE Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)
Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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