Les lois Move over : CAA-Québec vous renseigne avant les vacances!
QUÉBEC, le 20 juin 2012 /CNW Telbec/ - Alors que les Québécois s'apprêtent à prendre la route des vacances en très grand nombre, notamment pour se rendre dans les autres provinces canadiennes ou dans différents États américains, CAA-Québec rend disponible sur caaquebec.com/moveover un répertoire complet et unique qui résume en un coup d'œil les différentes lois Move over à respecter, selon le lieu où l'on se trouve, afin de protéger les premiers répondants sur la route.
Alors que le récent sondage de CAA-Québec sur les intentions de vacances a démontré que 55 % des répondants qui prendront des vacances estivales demeureront au Québec et que 32 % entendent visiter une autre province canadienne ou un État américain, l'importance de bien connaître les règles qui s'appliquent ici et ailleurs en matière de sécurité routière ne fait aucun doute.
« C'est pourquoi nous offrons aujourd'hui un guichet unique qui permet aux automobilistes d'obtenir toute l'information nécessaire sur les modalités d'application des lois Move over. Puisqu'elles diffèrent d'un endroit à l'autre, il est primordial d'en prendre connaissance avant le départ », indique Mme Sophie Gagnon, vice-présidente adjointe aux relations publiques et gouvernementales de CAA-Québec.
Que doivent faire les automobilistes?
Bien connues dans le reste du Canada ainsi qu'aux États-Unis sous l'appellation Move-over laws*, ces lois visent à protéger les premiers répondants, soit généralement les ambulanciers, les policiers, les pompiers ainsi que les opérateurs de dépanneuse qui œuvrent régulièrement en bordure des routes.
Règle générale, à la vue d'un véhicule immobilisé en bordure d'une route et dont les gyrophares sont en fonction, les conducteurs doivent ralentir à une vitesse qui ne met pas la vie ou la sécurité des personnes en devoir en danger et effectuer si possible un changement de voie. Si un changement de voie s'avère impossible, l'automobiliste doit s'éloigner le plus possible des véhicules immobilisés sur l'accotement. À défaut de se conformer à la loi, les automobilistes contrevenants s'exposent à des sanctions.
Par exemple, les automobilistes qui se rendent dans l'État de New York, où une telle loi est en vigueur, s'exposent à une amende maximale de 275 $US (plus les frais) pour une première infraction. De plus, une période d'emprisonnement pour une période de 15 jours ou moins peut s'ajouter.
Applicable au Québec au début d'août
Jusqu'à tout récemment, le Québec demeurait l'une des seules administrations au Canada à ne pas avoir adopté de loi en ce sens. Or, à compter du 5 août prochain, tous les automobilistes québécois devront adapter leur comportement au volant lorsqu'ils apercevront un véhicule d'urgence, une dépanneuse ou un véhicule routier sur lequel est actionnée une flèche jaune lumineuse immobilisé sur l'accotement. Dans les faits, cette nouvelle loi fera du Québec le 9e endroit au Canada où l'on protège mieux la vie des premiers répondants et des conducteurs de dépanneuses sur l'ensemble du réseau routier.
Au cours des trois dernières années, la Sûreté du Québec a recensé pas moins de 214 accidents impliquant des véhicules immobilisés sur l'accotement, dont 13 avec blessés, et 4 décès. Pour CAA-Québec, l'entrée en vigueur de cette loi en août doit permettre d'améliorer ce triste bilan.
Soulignons qu'à défaut de se conformer à cette loi au Québec, l'automobiliste fautif s'exposera à une amende variant entre 200 $ et 300 $ ainsi qu'à l'ajout de 4 points d'inaptitude à son dossier.
Rappelons que CAA-Québec, un organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à 1,1 million de membres des services et privilèges dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et des services financiers.
* L'expression « Move over », généralement reconnue et utilisée au Canada anglais ainsi qu'aux États-Unis, est utilisée par CAA-Québec pour faciliter la compréhension. C'est l'expression « corridor de sécurité » qui est plutôt véhiculée par le ministère des Transports du Québec.
Philippe St-Pierre
Conseiller en communication
418 624-2424, poste 2418
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