Les marchés de l'habitation de la Colombie-Britannique et de l'Ontario
ressentent les effets de l'entrée en vigueur de la TVH en juillet
OTTAWA, le 16 août /CNW/ - Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont continué de s'engager sur pente descendante en juillet 2010. Cette décrue était presque entièrement attribuable aux ventes moins musclées en Colombie-Britannique et en Ontario. Le repli de la demande dans ces deux provinces en juillet n'était vraiment pas une surprise, puisque plusieurs acheteurs ont devancé leur achat durant le premier semestre afin de se mettre à l'abri de l'entrée en vigueur de la TVH.
Les ventes résidentielles nationales désaisonnalisées réalisées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes étaient en baisse de 6,8 p. 100 d'un mois à l'autre en juillet. La baisse nationale était moins marquée qu'au cours des deux mois précédents, puisque les ventes en juillet dans les Prairies et au Québec étaient à égalité avec les niveaux atteints en juin. Les déclins en Colombie-Britannique (-14,1 p. 100) et en Ontario (-8 p. 100) représentaient 85 p. 100 de la variation des ventes nationales en juillet.
Les ventes réelles (non corrigées des variantes saisonnières) réalisées à l'échelle nationale en juillet 2010 étaient de 30 p. 100 inférieures au record atteint pour le même mois l'an dernier. Depuis le début de l'année, les transactions sont encore en hausse de 5,6 p. 100 par rapport aux sept premiers mois de l'an dernier, quoiqu'on prévoie que cet écart devrait continuer de s'amenuiser à mesure que l'année avance, puisque les ventes ont augmenté de façon marquée par rapport au deuxième semestre de l'an dernier, atteignant des niveaux qui ne pourront probablement pas être égalés au cours des cinq deniers mois de 2010.
La nouvelle offre continue de s'ajuster à la demande moins vigoureuse. Le nombre désaisonnalisé de nouveaux mandats résidentiels effectués par le biais des systèmes MLS® canadiens a reculé de 7,2 p. 100 en juillet 2010 par rapport au mois précédent. Il s'agit de la troisième baisse d'affilée d'un mois à l'autre, et de la baisse la plus marquée depuis plus d'une décennie. Après avoir atteint leur plus récent sommet en avril, les nouveaux mandats ont connu une baisse de 17,5 p. 100.
Cette tendance à la baisse des nouveaux mandats aidera à maintenir l'équilibre entre l'offre et la demande et à stabiliser les prix des maisons. Le rapport national ventes-nouveaux mandats, un outil pour mesurer l'équilibre d'un marché, a oscillé entre 48 et 49 p. 100 au cours des trois derniers mois, ce qui est un phénomène propre à un marché équilibré.
Le prix moyen des maisons vendues par le biais des systèmes MLS® canadiens en juillet était de 330 351 $, en hausse d'un pour cent par rapport au même mois l'an dernier. Bien que l'écart des comparaisons annuelles s'amenuise à mesure que les prix se stabilisent, le prix moyen des maisons au pays est probablement une légère sous-estimation ce mois-ci, puisque la plupart des baisses des ventes sont survenues en Colombie-Britannique et en Ontario, deux provinces où on retrouve plusieurs des marchés les plus dispendieux au Canada.
Il est bien connu que le même phénomène a causé une bonne partie de ce mouvement à la baisse du prix moyen national durant la récession. Cela se remarque d'emblée lorsqu'on jette un regard sur la ventilation des prix moyens des maisons par province. Le prix moyen des maisons s'est légèrement replié en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard en juillet, mais a fait des gains supérieurs à la hausse nationale dans chacune des autres provinces.
Le prix moyen pondéré à l'échelle nationale vient compenser les fluctuations des ventes à l'échelle provinciale en tenant compte du nombre proportionnel de logements appartenant à des propriétaires privés. Il a progressé de quatre pour cent en douze mois en juillet 2010. Pareillement, en juillet, le prix moyen résidentiel dans les principaux marchés canadiens était en hausse de 2,9 p. 100 en douze mois, alors que le prix moyen pondéré dans les principaux marchés a progressé de 7,4 p 100.
Le nombre de mois en inventaire désigne le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre l'inventaire actuel au taux de ventes actuel et permet de mesurer l'équilibre qui existe entre l'offre et la demande de logements. À la fin de juillet 2010, l'inventaire se situait à 7 mois à l'échelle nationale par rapport à 4,4 mois l'an dernier, soit l'un des plus bas niveaux depuis les trois dernières années.
Le nombre de mois d'inventaire désaisonnalisé se situait à 7,3 mois à la fin de juillet à l'échelle nationale. Bien qu'il s'agisse du plus haut niveau depuis mars 2009, la cadence des gains mensuels ralentit pendant que les nouveaux mandats continuent de s'ajuster à la demande plus anémique.
« Les chiffres sur les ventes faibles peuvent être en partie imputables au devancement marqué d'achats de maisons au début de l'année », a déclaré le président de l'ACI, Georges Pahud. « Les ventes resteront peut-être à des faibles niveaux pendant un certain temps, mais en fin de compte on s'attend à l'émergence d'un marché plus stable, conjugué à une demande qui reflète les facteurs économiques fondamentaux. »
« Même si les prévisions économiques et de croissance d'emploi restent généralement bonnes à l'échelle nationale et dans toutes les provinces, le rythme de la reprise variera selon la région », a-t-il ajouté. « Les acheteurs et les propriétaires-vendeurs devraient consulter un AGENT IMMOBILIER pour connaître les conditions qui prévalent sur leur marché. »
VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que contient le présent communiqué représentent les données sur les ventes MLS® enregistrées le mois précédent dans les principaux marchés et à la grandeur du pays.
L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 99 000 AGENTS IMMOBILIERS, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.
Pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous à l'adresse http://www.crea.ca/public/news_stats/media.htm
Renseignements:
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613-237-7111 ou 613-841-1460
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