-- Selon le sondage de Franklin Templeton, plus de la moitié des membres de la génération X au Canada et aux États-Unis songeraient à prendre leur retraite plus tard que prévu --
TORONTO, le 10 mai 2018 /CNW/ - Placements Franklin Templeton Canada a rendu publics aujourd'hui les résultats de son sondage Retirement Income Strategies and Expectations (RISE) (Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite) de 2018, qui a constaté que les membres de la génération X souvent négligés peinent à épargner en vue de leur retraite.
Étonnamment, plus du quart des X canadiens n'ont pas encore commencé à économiser en vue de la retraite, même s'il y a plus d'épargnants parmi eux qu'aux États-Unis, où plus du tiers des X américains n'ont pas encore cotisé à leur fonds de retraite (28 % contre 37 %).
C'est peut-être la raison pour laquelle plus de la moitié des X nord-américains déclarent qu'ils prendront en considération la possibilité de prendre leur retraite plus tard que ce qu'ils avaient d'abord prévu, s'ils n'ont pas accumulé un revenu suffisant (56 % au Canada c. 59 % aux É.-U.). Même les milléniaux qui sont encore à plusieurs décennies de la retraite affirment qu'ils songeront à reporter le moment de la retraite. Plus de la moitié des milléniaux nord-américains se disent ouverts à repousser la date du départ à la retraite (51 % au Canada et 54 % aux É-U.).
Cette détermination à repousser la date de la retraite est préoccupante, car près du quart des retraités nord-américains actuels ont devancé l'âge de la retraite en raison de circonstances hors de leur contrôle, comme des problèmes de santé et des réductions d'effectifs (23 % au Canada et 22 % aux É.-U.).
« Lorsqu'on tient compte de la hausse du coût de la vie, qu'on y ajoute le fait d'avoir des enfants d'âge scolaire, les prêts étudiants qui ne sont peut-être pas encore payés et des parents vieillissants dont il faut prendre soin, l'on constate que les membres de la génération X ont, dans de nombreux cas, étiré leur budget à la limite de leur capacité financière, ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour cotiser à un régime de retraite », commente Duane Green, président et chef de la direction de Placements Franklin Templeton Canada. « Cette situation met en lumière l'importance d'une consultation en planification financière qui prendra en considération l'épargne en vue de la retraite et intégrera des outils comme la mise en place d'une cotisation automatique, d'un montant que vous pouvez vous permettre et au moment où vous pouvez vous le permettre, pour nous aider à mieux vous préparer pour l'avenir. »
Les X canadiens qui ne maximisent pas leur cotisation annuelle ou ne connaissent pas leur limite de cotisation maximale dans tous leurs comptes enregistrés, affirment qu'ils sont incapables d'économiser davantage pour la retraite. En effet, presque la moitié d'entre eux (47 %) affirment que leur revenu est trop bas, et plus d'un quart (29 %) ajoutent que leurs dépenses sont trop élevées. De plus, près du quart (24 %) ont décidé de rembourser leurs dettes en priorité. Presque la moitié (46 %) des X canadiens ont une hypothèque et plus du quart (28 %) louent leur logement.
« Revenu insuffisant, dépenses élevées et lourd fardeau de dettes à la consommation et hypothécaire, lorsqu'on additionne toutes ces charges, on obtient un total qui ne permet pas aux membres de la génération X de mettre de l'argent de côté. Ce fut peut-être également le cas pour certains baby-boomers, mais ils ont été sauvés par la vente de leur maison dans un marché haussier et, de plus, un grand nombre d'entre eux avaient un régime de retraite », explique Matthew Williams, premier vice-président, Placements Franklin Templeton Canada. « Les membres de la génération X n'auront probablement pas cette chance, ils ont de lourdes hypothèques qu'ils peinent à rembourser, et encore plus si les taux d'intérêt augmentent, et certains n'ont même pas ce capital immobilier, puisqu'ils sont locataires. »
Tout de même, compte tenu de la très grande possibilité de profiter d'un gain en capital sur le marché immobilier, il reste étonnant de constater qu'un cinquième (20 %) des baby-boomers n'ayant pas encore pris leur retraite n'ont aucune économie de retraite. C'est probablement la raison pour laquelle les trois quarts (74 %) d'entre eux se disent stressés et anxieux au sujet de leurs épargnes de retraite et de leurs placements.
Les dépenses futures à la retraite préoccupent les jeunes
La génération X est considérée comme la génération la plus préoccupée (88 %) par les dépenses prévues à la retraite, ses membres s'inquiètent surtout de savoir comment ils pourront assumer les dépenses liées à leur style de vie (23 %) une fois à la retraite. Leur deuxième inquiétude porte sur le paiement des frais médicaux et des médicaments (21 %) à la retraite, mais plus de la moitié (59 %) ne savent pas comment ils feront pour régler ce type de charges.
Chez les milléniaux, le mode de vie est aussi une grande préoccupation pour plus d'un quart (27 %) d'entre eux, le remboursement de leurs dettes (22 %) se classe bon deuxième pour ce groupe.
De bons conseils financiers aideront à réduire le stress et l'anxiété relatifs à la retraite
Près de deux tiers (65 %) des Canadiens ressentent du stress et de l'anxiété lorsqu'ils pensent à leurs placements. Pourtant, les Canadiens qui n'ont jamais consulté un conseiller financier sont bien plus susceptibles d'être exposés à une forme quelconque de stress et d'anxiété que ceux qui se prévalent de ce type de service-conseil (71 % c. 56 %). Ceux qui n'ont jamais consulté un conseiller sont quatre fois plus susceptibles d'être en proie à de l'anxiété et à un stress importants concernant leurs épargnes de retraite, que ceux qui ont un conseiller financier (16 % c. 4 %).
Un des aspects qui se retrouvent chez chacune des générations est la corrélation entre le travail, un conseiller financier et l'augmentation de l'épargne en vue de la retraite. Les Canadiens qui travaillent et qui ont un conseiller financier auront trois fois plus de chance d'économiser plus de 100 000 dollars pour la retraite que ceux qui n'en ont pas (49 % c. 16 %).
Lorsqu'on leur demande s'ils ont une stratégie pour générer un revenu suffisant à la retraite qui pourrait durer pendant trente ans ou plus, ceux qui ont un conseiller financier sont deux fois plus susceptibles d'avoir une telle stratégie que ceux qui n'ont jamais demandé ce type de conseils (72 % c. 32 %).
Conclusions régionales
- Au total, il y a deux fois plus d'Ontariens et de Québécois qui n'ont pas épargné en vue de la retraite, en comparaison avec les résidents du Manitoba (31 % et 15 %).
- En Alberta, 55 % de la population a songé ou songerait à reporter la date de la retraite, en raison d'un revenu insuffisant, comparativement à 40 % des Québécois.
- Les résidents de la Saskatchewan sont ceux qui sont le plus préoccupés par le manque d'argent à la retraite, tandis que ceux de l'Alberta et du Québec sont ceux qui sont le moins préoccupés par cet aspect (39 % c. 28 % dans les deux autres provinces).
- Les résidents du Québec sont ceux qui sont le plus préoccupés par les dépenses liées au mode de vie à la retraite, tandis que les citoyens des provinces atlantiques sont ceux qui s'en soucient le moins (27 % c. 17 %).
Méthodologie
Le sondage Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite (RISE) de 2018 de Placements Franklin Templeton a été réalisé en ligne auprès d'un échantillon de 2 009 Canadiens et de 2 002 Américains. Le sondage a été mené au Canada du 17 au 28 janvier 2018 par Online CARAVANMD d'ORC International, qui n'est pas une société affiliée de Placements Franklin Templeton. Les données sont pondérées statistiquement selon l'âge, le sexe et la région géographique au Canada et l'âge, le sexe, la région géographique, le niveau de scolarité et la race aux États-Unis. Le programme de pondération conçu sur mesure attribue un facteur de pondération aux données en fonction des statistiques démographiques actuelles fournies par le US Census Bureau et Statistique Canada. Les groupes de génération dans le présent communiqué sont définis comme suit : milléniaux (de 18 à 36 ans), génération X (de 37 à 52 ans), génération du baby-boom (de 53 à 71 ans) et la génération silencieuse (de 72 à 88 ans).
Placements Franklin Templeton
La Société de Placements Franklin Templeton (aussi appelée Placements Franklin Templeton Canada) est une filiale canadienne de Franklin Resources, Inc. (NYSE : BEN), une société de gestion de placements d'envergure mondiale exerçant ses activités sous le nom de Placements Franklin Templeton, qui fournit des services de gestion de placements à l'échelle nationale et internationale à des clients de détail ainsi qu'à des investisseurs institutionnels et au secteur des fonds souverains dans plus de 170 pays. Grâce à ses équipes spécialisées, la société possède une expertise dans toutes les catégories d'actif - y compris les fonds d'actions, les fonds de titres à revenu fixe, les solutions alternatives et les solutions personnalisées. La société compte plus de 650 professionnels en placement qui sont appuyés par son équipe internationale intégrée de professionnels de la gestion du risque et son réseau mondial de pupitres de négociation. La société a son siège social en Californie et compte des bureaux dans plus de 30 pays et 70 ans d'expérience en placement. Au 30 avril 2018, son actif géré s'élevait à environ 732 G$ US, soit 990 G$ CA. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site franklintempleton.ca.
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SOURCE Placements Franklin Templeton
Relations avec les médias : Sarah Kingdon, Communications d'entreprise, Placements Franklin Templeton, [email protected], 416 957-6191 ; Danielle Scott, Apex PR, [email protected], 416 934-2127.
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