Les membres du comité d'urgence pour la sauvegarde de la base principale de la SOPFEU de Maniwaki restent aux aguets
MANIWAKI, QC, le 24 sept. 2021 /CNW Telbec/ - Faisant suite à la conférence de presse de messieurs Pierre Cormier, président du conseil d'administration et d'Éric Rousseau, directeur général de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), à propos des plans d'avenir pour la base de la SOPFEU de Maniwaki, le porte- parole du Comité d'urgence pour le maintien de la gouvernance à Maniwaki, Jean- Paul Gélinas, s'est dit extrêmement déçu.
« Ce matin, la direction provinciale de la SOPFEU, nous a présenté son plan de restructuration pour les prochaines années. Nous avons exigé et obtenu de leur part qu'on nous donne un certain temps d'analyse. Par contre, nous continuons et continuerons à exiger de garder le Centre régional de lutte (CRL) et la gouvernance à la base de Maniwaki », a souligné le porte-parole du Comité d'urgence SOPFEU, M. Jean-Paul Gélinas.
Pour le directeur québécois d'Unifor Renaud Gagné qui représente les travailleurs de la SOPFEU de Maniwaki et Mont-Tremblant et membre du comité d'urgence, « après avoir imposé leur décision en mars dernier sans consultation, sans plan, sans aucune synergie et sans économie, voilà que malgré une mobilisation incroyable de la région, la direction de la SOPFEU répète la même erreur. C'est un manque de respect incroyable pour les gens de la région et nos élus ».
Les membres du Comité déplorent le fait que le transfert de la gouvernance s'est poursuivi alors que le ministre Dufour ainsi que monsieur Pierre Cormier, avaient annoncé au printemps que la décision était mise sur pause pendant la saison des feux et qu'on y reviendrait à l'automne. La vérité, c'est que M. Rousseau a déjà amorcé le transfert. Des directeurs à la retraite ont été appelés en renfort pour former la direction de Val-d'Or. Et de plus, les chefs d'opération basés à Maniwaki ont reçu leurs directives directement de la direction de Val-d'Or pendant toute la saison des feux. « On nous a trahis. Depuis le début, la direction et le ministre des Forêts, de la Faune e des Parcs Pierre Dufour n'ont aucune intention de s'asseoir et discuter sérieusement avec nous, c'est déplorable », ont réagi Messieurs Gagné et Gélinas.
Aujourd'hui ils ne font que confirmer « que la gouvernance et le CRL, c'est terminé pour la base principale de Maniwaki. Encore une fois sans consultation, sans négociation et alors que 98 % des élus municipaux du sud-ouest du Québec demandent de maintenir la gouvernance et le CRL à Maniwaki. Mais qu'est-ce que ça va prendre à ce gouvernement pour entendre et surtout écouter les régions? », demandent les représentants du Comité d'urgence SOPFEU - base de Maniwaki.
Compte tenu de la situation dans ce dossier et à l'instar de Chantal Lamarche, préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, Benoît Lauzon, préfet de la MRC de Papineau, Marc L'Heureux, préfet de la MRC des Laurentides, Gilbert Pilote, préfet de la MRC Antoine-Labelle et Maxime Pedneaud-Jobin, maire de la Ville de Gatineau, les membres du Comité d'urgence devront-ils interpeller directement le Premier Ministre afin qu'il intervienne d'urgence dans ce dossier qui a déjà trop traîné.
À propos du Comité
Le Comité d'urgence pour la sauvegarde de la base principale de la SOPFEU a été mis sur pied en début d'année alors que le conseil d'administration de la SOPFEU avait pris la décision unilatérale de déménager la gouvernance de la base de Maniwaki vers Val-d'Or. Le comité est composé de citoyens impliqués, d'élus et de gens d'affaires de la communauté.
SOURCE Unifor-Quebec
Pour information : Jean-Paul Gélinas, porte-parole du Comité d'urgence SOPFEU - base de Maniwaki, 819 441-7255
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