Les Mérites 2024 du Barreau du Québec - LE BARREAU REMET DES MÉRITES À QUATRE AVOCATS
MONTRÉAL, le 28 mars 2024 /CNW/ - Le Barreau du Québec est fier de présenter les avocats et les avocates recevant cette année les Mérites du Barreau. Ceux-ci seront officiellement honorés lors de la Journée du Barreau du Québec, le 19 juin 2024, au Musée de la civilisation, à Québec.
Le Mérite Christine-Tourigny souligne l'engagement social d'une avocate ou d'un avocat et sa contribution particulière à la progression des femmes dans la profession et dans la société. La récipiendaire du Mérite Christine-Tourigny, Me Régine Tremblay, a été admise au Barreau en 2011 et elle est professeure adjointe à la Peter A. Allard School of Law, à l'Université de Colombie-Britannique depuis 2017. Elle y mène des recherches dans les domaines du droit de la famille, des technologies de la reproduction et des théories féministes et queer en droit, entre autres.
Autrice de nombreux articles et ouvrages utilisant une analyse féministe ou portant sur des sujets touchants aux droits des femmes (protection des conjointes de fait, grossesse pour autrui, concept de mère en droit, etc.), ses travaux ont été cités par la Cour suprême du Canada et le Conseil du statut de la femme.
Elle est également directrice du Centre for Feminist Legal Studies (UBC) et, à ce titre, organise des activités de mentorat et de réseautage féministe, et plusieurs conférences et ateliers. En tant que membre du Comité Famille du Barreau du Québec, elle a contribué aux efforts entourant les changements récents en droit de la famille, en fournissant son expertise pancanadienne en matière de reproduction assistée et de grossesse pour autrui.
Le Barreau rend honneur à Me Peter William Hutchins, décédé le 13 janvier 2023, pour sa contribution remarquable à l'intégration des traditions juridiques autochtones aux lois canadiennes et à la reconnaissance des interprétations autochtones des traités et des droits ancestraux par le système de justice étatique.
Au cours de sa carrière, ce diplômé de l'Université Laval et de la London School of Economics a plaidé devant la Cour suprême du Canada, la Cour fédérale du Canada, les tribunaux du Québec, de l'Ontario, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve, des Territoires du Nord-Ouest, ainsi que le Comité des droits de l'homme des Nations Unies et la Commission interaméricaine des droits de l'homme. Il a représenté des groupes autochtones de l'ensemble du Canada devant ces juridictions, notamment la Cour suprême du Canada devant laquelle il s'est présenté dans une dizaine d'affaires.
Il a participé aux négociations concernant des traités historiques et contemporains entre les Premières Nations et la Couronne, conseillé les gouvernements fédéral et territoriaux sur les questions de gouvernance autochtone et de mise en œuvre des traités, et donné de nombreuses conférences sur la souveraineté des Inuits et de l'Arctique.
L'une de ses contributions majeures est survenue lors de la renégociation de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, conclue en 1975 et au cours de laquelle il représentait les Cris du Nord-du-Québec avec ses collègues, Me Monique Caron et Me James O'Reilly, Ad. E. Qualifiée de
« premier traité moderne » par plusieurs, cette convention historique est venue redéfinir et encadrer les relations entre l'État québécois et les nations autochtones de la Baie James et du Nord-du-Québec, ainsi que la gestion du territoire. Elle a ainsi permis la reconnaissance des droits ancestraux, de la gouvernance locale et régionale crie, et de l'autonomie en matière de santé et d'éducation et de développement économique, ainsi qu'au niveau de la protection de l'environnement et des modes de vie traditionnels autochtones.
Engagée et passionnée par la pratique du droit en matière familiale, Me Suzanne H. Pringle a agi devant les tribunaux québécois tout au long d'une brillante carrière pour représenter les intérêts de ses clients dans des dossiers complexes de litige et de partage d'intérêts financiers. Reconnue pour sa rigueur et la qualité de ses plaidoiries, elle s'est taillé une place appréciable dans la communauté des plaideurs du Québec.
Me Pringle a toujours mis de l'avant l'importance de la collégialité et n'a eu de cesse de favoriser les échanges productifs et les modes de règlement à l'amiable. Ce faisant, elle a su se positionner comme une collaboratrice plutôt qu'une adversaire.
Propulsée sur la place publique par le dossier Éric c. Lola, dans lequel elle représentait le conjoint connu sous le nom d'Éric, elle s'est fait entendre à travers les médias sur la question des droits des conjoints de fait au Québec et s'est impliquée activement par la suite dans l'évolution du droit des conjoints, par des conférences, des entrevues et des échanges sur la législation applicable.
Me Vincent Ranger s'est démarqué en défendant, à titre gratuit et pendant plus de cinq ans, une vingtaine de copropriétaires floués dans un stratagème immobilier complexe. Véritable saga judiciaire, l'affaire a connu son dénouement en janvier 2024 dans un jugement de la Cour supérieure qui a reconnu l'abus dont avaient été victimes les copropriétaires.
Me Vincent Ranger représente, par son altruisme et sa ténacité, l'archétype de l'auxiliaire de justice que doit être l'avocat. Son engagement pro bono hors du commun et son dévouement envers ses clients vulnérables ont servi les intérêts de la justice d'une façon remarquable, et son action rejaillit sur la confiance du public envers le système de justice.
La capacité de Me Ranger à défendre avec persévérance les intérêts des victimes a été non seulement remarquée, mais également saluée par la presse. Le Mérite lui est décerné pour son engagement exceptionnel envers la justice sociale, son éthique professionnelle et son approche centrée sur l'humain.
Le Barreau du Québec est l'ordre professionnel encadrant la pratique de plus de 30 000 avocates et avocats de tous les domaines de droit. Il a pour mission d'assurer la protection du public, de contribuer à une justice accessible de qualité et de défendre la primauté du droit. Ses positions sont adoptées par ses instances élues à la suite d'analyses et de recommandations de ses comités consultatifs et groupes d'experts.
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SOURCE Barreau du Québec
Martine Meilleur, conseillère en relations publiques, Service des communications, Barreau du Québec, 514 954-3489 ou [email protected]
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