Comparativement aux entreprises américaines similaires, les entreprises canadiennes sous-investissent dans les technologies perturbatrices
TORONTO, 10 sept. 2020 /CNW/ - Au Canada, sept directeurs de la technologie sur dix affirment que les nouvelles technologies sont essentielles à la survie de leur organisation selon un récent rapport de KPMG International et le cabinet d'analyses sectorielles HFS Research.
Pourtant, ces entreprises investissent moins dans les technologies perturbatrices que leurs homologues des États-Unis. Cette conclusion se trouve dans le rapport Enterprise reboot où il est aussi question d'investissement et de progrès quant à l'adoption de la 5G, de l'intelligence artificielle (IA), de la chaîne de blocs, de l'informatique en périphérie, des nuages hybrides ou multiples, de l'automatisation des processus et de l'analyse intelligente.
À l'heure actuelle, les entreprises américaines dépensent en moyenne 17 millions USD pour chacune de ces technologies, soit 30 % de plus que les entreprises canadiennes. Cet écart souligne l'importance qu'accordent les entreprises américaines à l'agilité et à l'avantage concurrentiel que peuvent leur apporter les technologies perturbatrices.
« En raison de la pandémie de COVID-19, nous commençons à observer un changement en profondeur dans la façon dont la haute direction perçoit la technologie. Plus de quatre chefs de la direction canadiens sur cinq accordent maintenant la priorité aux investissements en technologie », indique Stephanie Terrill, leader des Services-conseils - Management de KPMG au Canada. « Les chefs de la direction canadiens comprennent l'importance de faire les bons investissements pour que leur entreprise demeure résiliente et sorte de cette crise encore plus forte. »
Lors de la préparation de son récent rapport sur les perspectives des chefs de la direction mondiaux intitulé Global CEO Outlook, KPMG a découvert que 84 % des chefs de la direction canadiens accordent désormais la priorité aux investissements en technologie afin d'atteindre leurs objectifs de croissance et de transformation, et que la vaste majorité (92 %) affirme que la COVID-19 a accéléré la transformation numérique de leurs activités.
Les auteurs du rapport Enterprise reboot soulignent que les directeurs de la technologie au Canada estiment que les principaux obstacles à l'investissement dans les nouvelles technologies sont la crainte que la technologie ne fonctionne pas, les enjeux de transformation de la culture d'entreprise, et la difficulté à trouver une main-d'œuvre compétente qui saura implanter la technologie dans le but d'atteindre les résultats escomptés.
On peut aussi lire dans ce rapport que les entreprises canadiennes et américaines ne partagent pas les mêmes objectifs de transformation numérique. Les chefs de la direction canadiens visent plutôt la « réduction des coûts » et « l'amélioration de la prise de décision » comme principaux motifs d'investissement dans les nouvelles technologies. En revanche, leurs homologues américains placent au premier rang la « survie future » et « la transformation du modèle d'affaires ». « L'amélioration de la valeur de la marque » est un objectif commun aux chefs de la direction des deux côtés de la frontière.
Au Canada, six directeurs de la technologie sur dix (63 %) pensent que l'utilisation combinée des nouvelles technologies est beaucoup plus avantageuse que l'utilisation de chacune des technologies prise isolément. Ce pourcentage est toutefois beaucoup moins élevé que chez les participants américains qui, à 75 %, voient un avantage à utiliser plusieurs technologies.
Le nuage gagne en faveur
Le rapport permet aussi de découvrir que le nuage hybride ou multiple, c'est-à-dire le recours aux services infonuagiques à la fois publics et privés, deviendra l'infrastructure prédominante pour les applications, les données et le traitement au cours des cinq prochaines années. Au Canada, six participants sur dix (61 %) estiment que le nuage hybride ou multiple deviendra l'infrastructure prédominante de leur entreprise pour les applications, les données et le traitement au cours des cinq prochaines années, comparativement à 70 % aux États-Unis.
Par ailleurs, plus de la moitié des participants (56 %) aux États-Unis, au Royaume-Uni, et en Allemagne disent que la migration vers le nuage « est une nécessité absolue » en raison de la COVID-19, soulignant ainsi l'importance grandissante de la transformation infonuagique.
« Le passage au télétravail et la popularité du commerce en ligne poussent les entreprises à adopter des solutions infonuagiques », affirme Amardeep Johar, associé et leader du secteur infonuagique Powered Enterprise de KPMG au Canada. « Le nuage aide les organisations à répondre aux besoins de leurs clients avec plus d'agilité, à s'adapter rapidement pour réagir à la demande du marché, et à mieux protéger leurs activités. »
En effet, plus de la moitié (55 %) des directeurs de la technologie au Canada disent constater que les investissements dans le nuage hybride ou multiple apportent déjà une valeur tangible à leur entreprise.
L'enquête démontre également que, pour les entreprises canadiennes, la « conteneurisation » est l'un des plus grands avantages du déploiement en nuage. La conteneurisation est cette méthode qui consiste à stocker le code logiciel dans un conteneur informatique séparé et transportable d'un système hôte à un autre pour qu'il puisse être exécuté sur toute plateforme ou n'importe quel nuage, sans problème.
Un mot sur le sondage Enterprise reboot
Entre mars et juin, KPMG International et HFS Research ont sondé 900 directeurs de la technologie faisant partie d'entreprises affichant un chiffre de ventes annuel supérieur à un milliard USD présents dans neuf pays, soit l'Australie, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Inde, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis. Au Canada, 48 directeurs de la technologie ont répondu au sondage en mars et avril pendant l'interruption de l'activité économique imputable à la COVID-19. En plus du sondage, nous avons mené des entretiens plus en profondeur avec des chefs d'entreprise qui supervisent les investissements et l'adoption des nouvelles technologies au sein de leur organisation.
Un mot sur KPMG au Canada
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d'audit, de fiscalité et de services-conseils (home.kpmg/ca/fr) et société canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l'Ontario, est le cabinet canadien membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International ». KPMG compte plus de 7 000 professionnels et employés dans 40 bureaux au Canada, qui servent des clients des secteurs privé et public. KPMG est reconnu pour être un employeur de choix et pour offrir l'un des meilleurs lieux de travail au pays.
Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse. Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme tel.
SOURCE KPMG LLP
Caroline Van Hasselt, Service national des communications et Relations avec les médias, KPMG au Canada, 416-777-3288, [email protected]
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