Une nouvelle étude de Towers Watson démontre comment les organisations réagissent à la hausse du stress, de l'absentéisme et des invalidités
MONTRÉAL, le 13 nov. 2013 /CNW/ - Selon le sondage Au travail! 2013-2014 réalisé par la société mondiale de services professionnels Towers Watson (NYSE, NASDAQ : TW), la majorité (76 %) des organisations au Canada ont l'intention d'augmenter leur appui aux programmes de santé à l'intention de leur main-d'œuvre au cours des deux prochaines années. Cet engagement, semblable à l'engagement noté dans les autres pays où le sondage a été réalisé, est perçu comme une manière de maintenir les employés en meilleure santé tout en améliorant la productivité en milieu de travail.
« Selon les résultats du sondage, nous continuerons de voir, au cours des années à venir, les organisations affecter des ressources financières et humaines à la transformation de leurs programmes actuels, d'un ensemble d'activités disparates en matière de mieux-être vers une stratégie plus homogène et intégrée », précise Wendy Poirier, chef du secteur Santé et assurance collective de Towers Watson au Canada. « Une concentration des efforts en vue d'établir et de développer une culture de santé dans le milieu de travail sera essentielle pour maximiser le rendement du capital investi en cette matière. »
Les nouveaux produits, services et fournisseurs se tournent vers la prévention et le changement durable des comportements
Les employeurs canadiens continuent d'offrir des programmes de base de sensibilisation et de prévention en matière de santé. Quarante-cinq pour cent des répondants au sondage offrent l'évaluation des risques pour la santé, près de 40 % offrent le dépistage biométrique, environ 80 % offrent les programmes de vaccination et 65 % offrent des outils Web d'information sur la santé. Certains ont déjà commencé à aller au-delà de ces services traditionnels et à mettre en place des approches nouvelles : 11 % ont élargi l'accès à des services de santé sur les lieux du travail (comme des médecins ou des diététistes), 20 % offrent plus d'accès à des services de santé comportementale au moyen de séances de consultation virtuelles, et 18 % favorisent l'utilisation d'applications mobiles pour accompagner les programmes de promotion de la santé.
Le sondage démontre également qu'en plus d'ajouter de nouveaux services liés à la santé, les employeurs canadiens font appel à des fournisseurs spécialisés pour offrir des services qui étaient fournis antérieurement par des assureurs ou des équipes internes. Quarante-six pour cent des répondants au sondage ont indiqué qu'ils utilisaient les services de fournisseurs spécialisés pour l'évaluation des risques pour la santé, 63 % pour le dépistage biométrique, et 28 % pour la gestion des invalidités.
La faible participation des employés demeure un enjeu
Bien qu'ils aient étendu les choix d'activités de mieux-être, les employeurs ont remarqué des hausses relativement modestes des taux de participation à la plupart des activités. Selon le sondage 2013-2014, environ un employé sur quatre participe aux évaluations des risques pour la santé et aux dépistages biométriques, à peine plus que les taux de participation signalés dans le sondage de 2011-2012.
Les deux principaux obstacles à la participation des employés, selon les répondants au sondage, sont le manque d'engagement des employés envers leur propre santé et leur propre mieux-être, et l'insuffisance de budget ou de personnel pour soutenir des programmes efficaces.
« Si l'objectif clé est la participation active des employés à de saines activités, la plupart des organisations canadiennes n'ont pas encore atteint cet objectif », précise Christiane Bourassa, conseillère principale en Santé et assurance collective de Towers Watson à Montréal. « Si les employeurs veulent accroître la participation, ou, mieux encore, améliorer la santé physique et mentale de leur main-d'œuvre, il reste du travail à accomplir pour comprendre, mesurer et cibler les causes fondamentales des faibles taux de participation. »
La cause fondamentale de la faible participation des employés pourrait être directement liée aux trois principaux risques pour la santé selon les répondants au sondage, soit le stress (83 %), le manque d'activité physique (49 %) et l'obésité (41 %). « Les employés qui doivent composer avec des charges de travail excessives et des vies complexes pourraient ne pas avoir l'énergie ou la motivation de comprendre ou de participer à fond dans les activités de santé et de mieux-être en milieu de travail », selon Christiane Bourassa. « Il semble que les organisations qui offrent à leur main-d'œuvre des heures de travail plus raisonnables et qui s'occupent des enjeux de personnel inadéquat, de manque de clarté relativement aux attentes du poste et d'autres aspects propres au travail pourraient en fait constater de meilleurs résultats en termes de santé individuelle et de productivité de l'organisation. »
Les organisations très efficaces reconnaissent le rôle que joue la culture de l'organisation en matière de santé de la main-d'œuvre
Le sondage analyse les écarts entre les organisations « très efficaces » et les organisations « peu efficaces » pour comprendre les différentes approches et mettre en évidence les différences entre les résultats. La recherche continue semble indiquer que les organisations très efficaces ont une vision plus globale de la santé et la productivité, se concentrent sur des paramètres différents et élaborent des stratégies pour mettre en place et soutenir une culture organisationnelle qui appuie la santé de la main-d'œuvre.
Wendy Poirier précise que « les employeurs sont conscients que la santé est un enjeu d'affaires important. Une mauvaise santé affecte certainement le rendement des employés et fait augmenter les coûts des avantages sociaux. Une stratégie officielle qui inclut la santé, le mieux-être et l'efficacité des travailleurs à titre de valeurs organisationnelles fondamentales est essentielle pour tirer le meilleur parti des programmes d'avantages sociaux et, ce qui est encore plus important, pour promouvoir des habitudes durables de vie saine. »
Selon le sondage, les organisations canadiennes ont encore du travail à faire. Bien que 43 % des répondants canadiens au sondage concentrent leurs efforts sur une culture organisationnelle où les employés sont responsables de leur santé et en comprennent l'importance, seulement 10 % indiquent avoir adopté une stratégie officielle en matière de santé, et à peine 13 % ont indiqué qu'ils avaient communiqué efficacement cette stratégie. Il semble cependant qu'un changement se pointe à l'horizon. Dix-huit pour cent des répondants au sondage ont l'intention de mettre en place des programmes officiels comportant des objectifs déterminés et un autre 25 % des répondants ont l'intention de communiquer la proposition de valeur sous-jacente à la stratégie au cours des trois prochaines années et de tenir leurs promesses à cet effet.
À propos du sondage
Le sondage Au travail! 2013-2014 a été réalisé entre mai et juillet 2013 en Amérique du Nord, en Amérique Latine, en Europe et en Asie; 892 employeurs, dont 114 au Canada et 199 aux États-Unis y ont participé. Les organisations participantes représentent tous les grands secteurs d'activité. Environ 50 % des répondants au sondage sont des sociétés multinationales.
À propos de Towers Watson
Towers Watson (NYSE, NASDAQ : TW) est une société mondiale de services professionnels de tout premier plan qui aide les organisations à améliorer leurs résultats grâce à une gestion efficace des ressources humaines, des risques et des finances. La société offre des solutions en matière d'avantages sociaux, de gestion des talents, de rétribution et de gestion des risques et des capitaux. Towers Watson compte 14 000 associés dans le monde et se trouve sur le Web à l'adresse www.towerswatson.com.
SOURCE : Towers Watson
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